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  • Revue n° 638 Janvier 2002
  • Asie - Taïwan après les élection du 1er décembre 2001

Asie - Taïwan après les élection du 1er décembre 2001

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Taïwan après les élection du 1er décembre 2001  » Revue n° 638 Janvier 2002 - p. 180-184

Le 1er décembre 2001, Taïwan a voté, avec une participation de 66 %, pour le renouvellement des 225 députés du Yuan législatif (1) ainsi que des dirigeants des districts et maires des grandes villes. L’enjeu était très important pour le président Chen Shui-bian, élu en mars 2000, premier président issu de l’opposition, et qui devait batailler et composer avec un Parlement toujours entre les mains du Parti nationaliste, ou Kuomintang, lequel avait dirigé le pays sans partage depuis 1949. À la paralysie du conflit entre les deux pouvoirs s’est ajoutée la grave crise économique qui frappe le pays depuis le début de l’année 2001 ; la majorité parlementaire accuse le gouvernement d’incurie, ce dernier rétorque que c’est le Parlement qui l’empêche de mener à bien ses réformes. Finalement, en décembre dernier, le parti du président est bien devenu le premier parti du Yuan législatif, mais il reste minoritaire. Chen Shui-bian peine à imposer son idée de rassemblement national pour sortir le pays de l’ornière, alors que les principaux acteurs politiques vont se repositionner en fonction de la prochaine échéance électorale, l’élection présidentielle dans 26 mois. Pékin, qui pensait que les difficultés économiques allaient, à l’exemple de la Corée du Sud, provoquer la dégradation de la popularité du président, va devoir revoir sa stratégie.

Les enjeux

Le Kuomintang (KMT), parti de Tchang Kaï-chek, arrivé à Taïwan dans la débâcle de 1949, a dirigé l’île d’une poigne de fer jusqu’à la levée de la loi martiale en 1987, ce qui a ouvert la voie à la légalisation du Parti démocratique progressiste (PDP), parti autochtone dans lequel se sont regroupés les indépendantistes formosans. Le KMT a connu deux scissions. La première a été provoquée en 1999 par des continentaux, qui désapprouvent la dérive indépendantiste du président Lee Teng-hui, ce qui a donné naissance au Nouveau parti de la Chine (NPC). En 2000, James Soong, ancien gouverneur de la province de Taïwan, en conflit avec Lee Teng-hui, n’obtient pas l’investiture de son parti à l’élection présidentielle. Il quitte donc le KMT pour se présenter en candidat indépendant, puis fonde le Parti du peuple d’abord (PPA), que rejoignent progressivement une vingtaine de députés du KMT. C’est la dispersion des voix des électeurs du parti au pouvoir entre le candidat officiel, Lien Chan et le très populaire James Soong qui permet au candidat du PDP, Chen Shui-bian de devancer ce dernier de très peu, l’emportant finalement par 39,3 % des voix, contre 36,83 % à James Soong, devançant de très loin Lien Chan qui n’obtient que 23,1 % des voix. Dans ce régime présidentiel, pour la première fois en plus d’un demi-siècle, le KMT perd le pouvoir exécutif, mais il conserve le pouvoir législatif.

Chen Shui-bian se retrouve donc, en mai 2000, président de la République, mais sans disposer de la majorité au Yuan législatif. Il pense trouver une solution en prenant pour Premier ministre, l’amiral Tang Fei, ancien ministre de la Défense et membre du KMT. Celui-ci, bien que malade, accepte la charge, mais se trouve rapidement en butte à l’obstruction systématique des députés de son ancien parti qui, avec ceux du PPA et du NPC font bloc pour mener la vie dure au président. Un des principaux bras de fer, est gagné par le Parlement en octobre lorsque, sous la menace d’une paralysie des institutions, Chen Shui-bian doit revenir sur sa décision, pourtant prise en conformité avec son programme électoral, d’interrompre la construction d’une quatrième centrale nucléaire, un des grands projets du KMT. C’est alors que Tang Fei démissionne en invoquant son état de santé.

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Plan de l'article

Les enjeux

Le résultat des élections de décembre

Les perspectives

Les relations avec Pékin

 
 

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