Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 650 Février 2003
  • Gendarmerie et sécurité intérieure - La création d'un recrutement « universitaire » pour les officiers de Gendarmerie

Gendarmerie et sécurité intérieure - La création d'un recrutement « universitaire » pour les officiers de Gendarmerie

François Dieu, « Gendarmerie et sécurité intérieure - La création d'un recrutement « universitaire » pour les officiers de Gendarmerie  » Revue n° 650 Février 2003 - p. 169-172

À la suite des interrogations provoquées par l’affaire des « paillotes », qui avait posé la question des capacités de discernement ultime, voire de désobéissance légitime d’une force de police à statut militaire, le gouvernement Jospin avait décidé, en juillet 1999, de faire disparaître, à compter de 2005, le recrutement d’officiers de gendarmerie en provenance des grandes écoles militaires. Ce type de recrutement posait d’ailleurs problème : l’Armée de terre, principalement mise à contribution, admettant difficilement de voir chaque année une quinzaine de ses jeunes officiers, souvent parmi les mieux classés, la quitter pour rejoindre la gendarmerie après seulement trois années de formation à Saint-Cyr. Afin de compenser la suppression envisagée de cette voie de recrutement, ainsi que l’assèchement du concours réservé aux officiers de réserve (avec la suspension du service national), il a été décidé de mettre en place un concours externe auprès des jeunes hommes et femmes (âgés de moins de 26 ans) titulaires d’un diplôme de fin de deuxième cycle de l’enseignement supérieur (maîtrise). La concordance de ces deux mesures a généré dans les rangs de l’institution de vives interrogations et réticences vis-à-vis d’une réforme suspectée d’initier ou de favoriser sa démilitarisation.

Sans même avoir connu un embryon de mise en œuvre, l’abandon du recrutement « grandes écoles militaires » a été enterré récemment par le gouvernement Raffarin, à la faveur d’une mesure destinée à réaffirmer ostensiblement le caractère militaire de l’institution, après, il est vrai, le rattachement au ministère de l’Intérieur. En effet, à l’occasion des 14e rencontres de la gendarmerie, réunissant à Montluçon du 18 au 21 novembre 2002, ses principaux responsables territoriaux, le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a déclaré à propos de cette réforme engagée par son prédécesseur Alain Richard : « Cette décision ne m’apparaît conforme ni à la vocation fondamentalement militaire de votre institution, ni à la nécessité de préserver des liens privilégiés entre la gendarmerie et les armées. Elle n’est pas non plus en accord avec le caractère prestigieux de votre arme, caractère qui est une nouvelle fois exprimé cette année par le choix du major de Saint-Cyr d’intégrer l’EOGN. J’ai donc décidé que le recrutement direct sera rétabli au sein des grandes écoles militaires ».

Pour ce qui est du concours « universitaire », qui ne semble pas, quant à lui, être remis en cause, il marque un tournant important pour l’institution, dans le sens d’une ouverture en direction de la société civile rendue encore plus nécessaire en raison de la professionnalisation des armées. La gendarmerie avait d’ailleurs engagé une réflexion en ce sens, dès la fin des années 80, préconisant la création d’un concours à la sortie des universités. Ce projet fut toutefois abandonné compte tenu de l’opposition du ministre de la Défense de l’époque, Pierre Joxe. De nouveau, en 1997, une commission de réflexion (présidée par le général Denizot) devait proposer un projet de réforme d’ensemble du recrutement et de la formation des officiers reprenant cette idée de constituer une voie universitaire, sans connaître de prolongements immédiats, de sorte que c’est le précédent gouvernement qui a rendu effectif ce projet. Ce concours, prévu initialement dès 2001, a été finalement reporté au printemps 2002, en raison des délais nécessaires pour établir les programmes des épreuves et modifier les textes réglementaires (notamment le décret statutaire des officiers de gendarmerie du 22 décembre 1975). Curieusement, la mise en place de ce concours s’est effectuée sans aucune contribution ou sollicitation extérieure, notamment de la communauté universitaire, la gendarmerie ayant manifestement préféré l’entre-soi pour digérer cette mutation et rédiger sa copie.

Il reste 70 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.