Déployer une nouvelle organisation n’est pas un exercice neutre. Celle que la DGA a mis en place en février 2005 témoigne tout à la fois de la continuité de son action au profit de la défense de notre pays et de son aspiration à poursuivre sa mission dans l’environnement mouvant qui est désormais le nôtre.
Les directions qui la composent sont ainsi le reflet d’orientations fortes : recherche accrue de cohérence tant dans le domaine financier qu’entre les programmes ; développement de la compétence technique ; renforcement de la préparation du futur, notamment en R&T, et du développement européen ; développement du système d’informations de la DGA ; dynamisation de la gestion des ressources humaines.
Au-delà des structures mises en place, l’exercice tout juste mené à bien se veut le précurseur d’un nouvel élan qui doit conduire la DGA à analyser en permanence son organisation pour accroître son efficacité au service des ambitions de la France et de l’Europe.
La parution des textes d’organisation de la DGA, le 1er février dernier, a marqué l’achèvement d’une action de longue haleine lancée au printemps 2004. Au-delà de la nature, par essence administrative, de l’exercice destiné à inscrire la DGA dans son environnement tant ministériel que gouvernemental, la mise en place d’une nouvelle organisation n’est pas un exercice neutre.
D’abord parce qu’elle est porteuse de messages à travers la lisibilité qu’elle confère sur les missions et l’action de la DGA et sur les priorités qu’elle fait apparaître au regard de l’organisation précédente. Ensuite parce qu’elle fixe pour un temps le cadre de travail des hommes et des femmes qui composent la DGA, gage d’efficacité pour son fonctionnement et instrument d’adhésion à un projet commun. Pour majeur que soit l’exercice tout juste mené à bien, il ne saurait toutefois conduire à une sanctuarisation de l’organisation ainsi créée. Fruit des équilibres et des priorités de son temps, l’organisation de la DGA doit être évolutive, tant dans sa structure que dans ses modes de fonctionnement, pour rester en prise sur les évolutions de son environnement qu’elles soient administratives, industrielles, technologiques ou mêmes sociétales. Enfin, l’organisation de la DGA ne peut être conçue en faisant table rase du passé, dont l’existence de la force de dissuasion rappelle, au demeurant, à chacun de façon emblématique la richesse, en même temps que sa contribution au rang de notre pays dans le monde. L’objectif de la nouvelle organisation n’est donc pas tant de rompre avec l’organisation précédente et ses modes de fonctionnement, fruits éprouvés de l’action de mes prédécesseurs, que de donner à la fonction armement qui les sous-tend un nouvel élan.
L’organisation de la DGA est, de fait, le reflet d’une dynamique trouvant ses sources dans son héritage, qui anticipe les évolutions de son environnement, et qui constitue un outil de modernisation au service d’une mission.
Organisation DGA : fruit d’un héritage
La force de dissuasion
La maîtrise de la complexité
La dimension internationale
La dimension industrielle
Organisation : adaptation aux évolutions de l’environnement
Réforme de l’État
Dialogue avec les interlocuteurs de la DGA
Technologies
Organisation DGA : les missions
Équiper les forces armées
Préparer le futur
La nouvelle organisation de la DGA
Équipement des forces
Environnement et prospective
Directions fonctionnelles
Et demain ?
Conclusion