Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 689 Août/Sept 2006
  • L'ethnie, ou les faux-semblants d'un mot

L'ethnie, ou les faux-semblants d'un mot

Olivier Kempf, « L'ethnie, ou les faux-semblants d'un mot  » Revue n° 689 Août/Sept 2006 - p. 167-174

Après avoir montré les origines intellectuelles d’une vogue, tenant au positivisme du XIXe siècle puis au relativisme de la fin du XXe, l’auteur note que le mot ethnie ne reçoit pas de définition unanimement partagée, et que cette imprécision est à la source de sa popularité. Ayant critiqué l’usage radical du critère linguistique proposé par le courant de l’ethnisme, l’article permet de s’apercevoir que l’ethnie, expliquant tout, n’explique rien, et surtout pas les données politiques d’une situation. Elle est un élément dangereux du discours plus qu’une réalité objective, et elle rend le même service qu’un mot passe-partout autrefois très courant et aujourd’hui quasiment disparu : la classe sociale.

Ethnicity, or the false appearance of a word

After an account of the intellectual origins of a fashion, derived from nineteenth century positivism, and then of late twentieth century relativism, the author notes that there is no general agreement on the definition of the word ‘ethnicity’, and that this loose terminology accounts for its popularity. After criticising the radical application of the linguistic criteria proffered by the fashionable ‘ethnic’ movement, this article suggests that ethnicity, while explaining everything, explains nothing, least of all the political facts of a given situation. It is more a dangerous figure of speech than an expression of objective reality, and it is no more useful than that other formerly cover-all buzz-word, now practically defunct: social class.

L’ethnie est partout : n’importe quelle crise internationale met en jeu des ethnies concurrentes ou insatisfaites, plus ou moins opprimées, toujours en lutte. Pourtant, le mot est mal défini. Un examen attentif suggère qu’il cache les obsessions de notre époque plus qu’il n’explique les situations observées. Ainsi, il révèle plus de choses sur l’observateur que sur les réalités prétendument décrites. Il s’agit de géopolitique, et comme souvent en la matière, ce qu’on apprend à l’extérieur est extrêmement instructif de ce qui se déroule à l’intérieur.

Les origines intellectuelles d’une vogue

La popularité du mot ethnie tient d’abord au schéma intellectuel qui la sous-tend, et qu’il faut décrypter.

Dans Le Monde du 4 octobre 2004, le romancier israélien Amos Oz constatait que l’âge moderne, à partir du XIXe siècle, avait « balayé le mal : on a appelé sciences sociales cette innovation intellectuelle. Pour les nouveaux praticiens […] de la psychologie, de la sociologie, de l’anthropologie et de l’économie, le mal n’était pas une question ». D’une certaine façon, le positivisme s’appliquait d’abord aux sciences humaines, les plus sujettes à la subjectivité, les plus marquées par le discours ambiant des églises et des morales. Au contraire, la science dure pouvait facilement prendre ses distances, grâce à ses résultats objectifs et aisément décrits par une raison « pratique ». S’agissant des sciences humaines, la partie était moins évidente. Marx, Darwin, Durkheim, Freud, furent autant d’étapes de cette libération. D’ailleurs, ce positivisme inspire pareillement la géopolitique : Kjellen crée le mot en 1916, et définit l’État comme « un organisme géographique » : ce naturalisme est le dernier avatar d’une évolution intellectuelle commencée au siècle précédent. La description scientifique, « objective », permet de s’affranchir du mal. On sait ce que Ratzel, et les nazis à sa suite, firent de cette objectivité amorale et nietzschéenne.

Il reste 87 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Les origines intellectuelles d’une vogue

Comment caractériser une ethnie ?

La langue est un faux critère de l’ethnie

Ethnie et géopolitique

L’ethnie dans les sociétés industrielles

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

ethnie, langue, géopolitique

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.