Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 690 Octobre 2006
  • L'affaire de la Santa Maria et la protection de l'environnement marin

L'affaire de la Santa Maria et la protection de l'environnement marin

David Guillard, « L'affaire de la Santa Maria et la protection de l'environnement marin  » Revue n° 690 Octobre 2006 - p. 160-170

L'arrêt de la Cour de cassation rendu dans le cadre de l'affaire de la Santa Maria a surpris la doctrine. Il ne s'agit pourtant que de la reconnaissance d'une tendance lourde du droit maritime : l'État côtier peut réprimer dans une limite de 200 milles les atteintes à l'environnement naturel, même en l'absence de ZEE.

The Santa Maria incident and maritime environmental protection

The verdict of the Supreme Court of Appeal (Cour de Cassation) in the Santa Maria affair proved to be something of a surprise. All it does, however, is officially to recognise what is already widely acknowledged in maritime law: that a littoral state has the right to prosecute those responsible for threats to its marine environment within 200 nautical miles of its coast, even in the absence of an Economic Exclusion Zone.

  Article available in english version 

En avril 2003, le navire Santa Maria a été surpris par un hélicoptère des douanes françaises en train de rejeter des hydrocarbures en mer sur le rail montant entre Calais et Boulogne. Lors du coupable rejet, le navire était dans une zone plus proche des côtes britanniques que des côtes françaises (Lat. 50°27’N Long. 000° 35’E). Après avoir été condamné par le Tribunal de grande instance de Paris, le commandant allemand du navire et l’armateur ont interjeté appel devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a condamné le commandant à 200 000 euros d’amende mettant cette somme à la charge de l’armateur à concurrence de 160 000 euros.

Selon la Cour d’appel de Paris, la compétence des juridictions françaises et plus particulièrement du Tribunal de grande instance de Paris découlait du lieu de survenance du délit, dans la zone économique exclusive (ZEE) française. La Cour d’appel, de manière surprenante, légitima l’existence d’une zone économique exclusive française en se fondant sur une sentence arbitrale du 30 juin 1977 délimitant le plateau continental entre les deux pays en Manche. La sentence arbitrale avait fait l’objet d’un accord postérieur non publié au Journal officiel de la République française. La Cour d’appel a estimé que les concepts de plateau continental et de zone économique exclusive étaient assimilables : « …cette délimitation concerne aussi bien la surface des eaux (dénommée par la convention de Montego Bay zone économique exclusive) que les fonds marins et leur sous-sol (dénommés plateau continental) puisque la notion de plateau continental existait seule avant l’adoption de cette convention et regroupait ces deux notions ; que dès lors cette décision de la Cour arbitrale constitue l’accord visé par l’article 74, alinéa 1er de la convention de Montego Bay. »

Une fois cette assimilation effectuée, la Cour d’appel a invoqué en cascade la convention Marpol du 2 novembre 1973 et les articles L 218-29 et L 218-10 du Code de l’environnement pour finalement confirmer le jugement du Tribunal de grande instance de Paris qui avait rejeté l’exception d’incompétence soulevée.

Il reste 90 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Des arguments pertinents

L’impossible assimilation du plateau continental à la zone économique exclusive

L’inexistence de la ZEE

Le nouveau concept d’intérêt général écologique

Pollution maritime

Protection de l’environnement

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Pollution, environnement marin, France, droit, ZEE

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Octobre 2025
n° 883

L’avenir de la guerre : cyberattaques, nouveaux conflits et frontière humaine - Actes du colloque académique du PDSF 2025

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

28-10-2025

Renforcement des capacités de surveillance de l’espace : la DGA commande à Thales le radar Aurore

28-10-2025

Mise en service opérationnel du missile M51.3

20-10-2025

L’Auguste Techer, 3e Patrouilleur outre-mer (POM) de la Marine nationale, admis au service

17-10-2025

Livraison de la nouvelle FDI Amiral Ronarc’h à la Marine nationale

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.