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  • Revue n° 697 Mai 2007
  • La prochaine génération de porte-avions britanniques

La prochaine génération de porte-avions britanniques

Gordon Wilson, « La prochaine génération de porte-avions britanniques  » Revue n° 697 Mai 2007 - p. 102-111

Après avoir rappelé la genèse du programme de CVF (Carrier Vessel Future) britanniques, l’auteur décrit la complexité du dossier. Comment répondre aux besoins : quel type de porte-avions ; quels avions embarqués ? Même dilemme quant aux choix des constructeurs et des organisations (maîtrise d’œuvre, partage des tâches). Sans parler des délais et des coûts qui augmentent en l’absence de consensus ou de décision. L’auteur évoque ce qu’il appelle la « French Connection », avant d’émettre le vœu d’assister au spectacle des deux CVF et du PA2 à la mer.

The next generation of British aircraft carriers-the story so far

After reminding us of the origins of the British CVF programme, the author examines the complexity of the issue. How can the requirement be met? What kind of carrier? What type of embarked aircraft? A parallel dilemma concerns the constructors and organisations concerned (prime contractor, work-sharing) in addition to problems of timescale, and costs which rise rapidly in the absence either of consensus or decision. The author mentions the ‘French Connection’, expressing the hope that he will one day see the two CVFs and the French PA2 actually at sea.

  Article available in english version 

La Strategic Defence Review (SDR), sous-titrée « Forces modernes pour le monde moderne » et publiée en 1998, un an après l’élection d’un nouveau gouvernement travailliste, a constitué un document fructueux. Il avait nécessité un an de préparation et le gouvernement avait consulté un large panel d’autorités, d’universitaires, d’industriels et de bureaux de Whitehall, tels que le Foreign office et le Department of International Development et autres acteurs du monde de la défense. Ce document avait la grande qualité de présenter un exposé raisonné et clair pour chaque capacité estimée nécessaire aux forces armées britanniques. Un commentateur américain a décrit ce rapport comme rendant « les forces armées britanniques plus mobiles et par conséquent plus utiles dans un monde post-soviétique ». Comparant les performances des armées alliées, ce commentateur ajoutait : « Ce qui différencie le Royaume-Uni, c’est sa capacité à déployer des forces vers des endroits où ils peuvent réellement être nécessaires » (1). Ce rapport a été perçu par toutes les nations, y compris les États-Unis, comme un exemple de ce qu’il convenait de faire pour restructurer, adapter les forces au nouvel environnement stratégique. La SDR a proposé une stratégie expéditionnaire avec les forces interarmées de réaction rapide modernisées (Joint Rapid Reaction Forces) ; le tout en coordonnant les activités des trois armées de façon plus intégrée, en mettant en commun les capacités et en optimisant leur impact, tout en supprimant les doublons et les gaspillages. Dans le monde post-guerre froide, on doit être prêt à aller affronter la crise, plutôt que de laisser la crise venir à nous. On a donc prévu d’acheter deux nouveaux porte-avions pour projeter de manière plus souple notre puissance tout autour du monde » (2).

Le rapport poursuivait en déclarant qu’à la mer, la puissance allait d’opérations à grande échelle en haute mer vers des « opérations littorales et de projection de forces, opérations pour lesquelles les forces navales sont bien adaptées » (3). Pour répondre aux exigences à plus long terme, la planification prévoyait le besoin de remplacer les porte-avions actuels « vers 2012 par deux unités plus grandes et plus polyvalentes, aux plus grandes capacités embarquant un remplaçant du Harrier » (4). La capacité à déployer une puissance aérienne offensive serait primordiale dans les opérations futures de projection de forces, ce qui implique un bâtiment déplaçant environ 30 000 à 40 000 tonnes, et mettant en œuvre jusqu’à 50 aéronefs, y compris des hélicoptères (5).

Le projet de porte-avions fut rapidement approuvé en décembre 1998 et un mois plus tard, les appels d’offres étaient lancés par le Ministry of Defence (MOD). Les réponses furent reçues dès le mois de mai suivant, de la part de British Aerospace (devenu entre-temps BAE Systems après sa prise de contrôle de Marconi Electronics) et Thomson-CSF (de son côté devenu Thales après sa prise de contrôle de Racal Electronics). En novembre 1999, les contrats, qui devaient être achevés en 2003, furent remis aux équipes prévues pour la phase d’évaluation. Cette procédure extrêmement détaillée, exigeait des études de conception de bâtiments (shit design studies) pour évaluer et comparer les avantages et inconvénients des différentes solutions : tonnage du bâtiment ; catapultage et appontage conventionnels (CTOL) ; décollage court, atterissage vertical (STOVL) ; décollage court et brins d’arrêt (Stobar). Au salon aéronautique de Farnborough en juillet 2002, l’auteur a pu assister aux présentations des propositions des deux sociétés, et admirer les maquettes de taille impressionnante des futurs porte-avions. Leur déplacement à pleine charge approchait les 65 000 t ; à opposer aux 50 000 t de l’Ark Royal, dernier grand porte-avions de la Royal Navy.

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Plan de l'article

Décisions et choix

Le choix de l’avion

Maîtrise d’œuvre

Coûts et délais

French Connection

Lettre d’intention

Rendez-vous manqués

Conclusion

 
 

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Royaume-Uni, Royal Navy, CVF, BAE Systems, Queen Elizabeth, Prince of Wales, PA2

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