Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 Revue Défense N@tionale La revue du débat stratégique
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 434 Juillet 1983
  • Lettre d'Uruguay

Lettre d'Uruguay

Yves Letraw, « Lettre d'Uruguay  » Revue n° 434 Juillet 1983 - p. 111-117

Que connaissons-nous en France, et en Europe, de ce petit pays d'Amérique latine coincé entre le Brésil et l'Argentine sur les bords du Rio de la Plata ? Peu de choses en vérité, et cette situation géographique particulière l'a fait comparer à la Suisse. Cette « lettre d'Uruguay », quasi-anonyme, vient nous apporter un grand nombre de précieuses informations.

« De la Suisse au Tiers Monde »…, J.-P. Clerc titrait ainsi un article sur l’Uruguay paru dans Le Monde en août 1981. Bien que le pays n’ait jamais été tout à fait la Suisse et ne soit pas encore le Tiers Monde, l’expression ne manque pas de force et de vérité. Uruguay, « vision de l’avenir », voilà une image également vraie et couramment utilisée chez les Européens, qui voient dans ce pays une illustration des menaces qui pèsent sur la vieille Europe à bout de souffle, et bien souvent impuissante devant les nombreux défis qui l’assaillent.

L’Uruguay fut, au début du siècle, avec l’Argentine, un pays exemplaire, tout particulièrement pour l’Amérique latine. Il connut prospérité, démocratie représentative, progressisme des lois sociales, absence de conflits sociaux majeurs, puis, à partir des années 1930, une lente plongée dans la crise, économique tout d’abord, puis sociale et politique. La dégringolade s’achève avec l’arrivée des militaires au pouvoir (1973), et l’exode massif de la jeunesse et des élites (20 % de la population). C’est alors une économie en déroute, un régime abhorré par la grande majorité de la population, des porte-parole médiocres, une protection sociale de plus en plus limitée. L’Uruguay de 1983 est sans âme et terne. Comment expliquer qu’un pays Blanc (95 % de la population), éduqué (taux d’alphabétisation : 95 %), bien doté par la nature (176 000 kilomètres de prairies fertiles), sans cataclysmes naturels (tremblements de terre, typhons etc.), bénéficiant d’un climat tempéré, et peu peuplé (3 millions d’habitants)… ait pu gâcher ses chances et se sous-développer, en apparence, de façon inexorable ?

L’Histoire est, comme un peu partout, un premier facteur d’explication. La « Banda Oriental » du Rio Uruguay fut, pendant les deux premiers siècles de la colonisation espagnole, une terre sous-administrée, domaine de la prairie et des « Gauchos », fréquemment en butte aux incursions des Portugais. En 1720, les Espagnols décidèrent de créer, sur les bords d’une telle baie naturelle, un fort, qui deviendra le noyau de la ville de Montevideo. Le développement de la ville est relativement lent, et ce n’est qu’à partir de la deuxième moitié du 19e siècle que Montevideo s’affirme comme un grand port, rival de Buenos-Aires, drainant l’essentiel des productions agricoles du pays (céréales, viande, cuir, laine). L’indépendance du pays, favorisée par les Anglais qui voyaient dans la ROU (République orientale de l’Uruguay) un État tampon entre le Brésil et l’Argentine, est proclamée en 1825. Il convient de noter que le fait national uruguayen, tangible, est plus alimenté par la haine du « Porteño » (l’habitant de Buenos-Aires) que par des réalités ethniques, culturelles, ou économiques.

Il reste 81 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Janvier 2023
n° 856

Pour une stratégie d'influence

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-02-2023

Finalisation des discussions entre la France et l’Italie sur la livraison du SAMP/T-MAMBA à l’Ukraine

02-02-2023

Guerre en Ukraine : état des lieux
26 janvier - 2 février 2023

30-01-2023

Le ministère des Armées lance avec l’Italie l’acquisition de missiles Aster

27-01-2023

La DGA réceptionne la première vedette de fusiliers marins (VFM)

21-01-2023

Annonce de la LPM 2024-2030

15-01-2023

Il y a 10 ans – Quatre Rafale sur Gao

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.