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  • Revue n° 463 Mars 1986
  • Réflexions sur la politique de défense de la Norvège

Réflexions sur la politique de défense de la Norvège

Hellström, « Réflexions sur la politique de défense de la Norvège  » Revue n° 463 Mars 1986 - p. 77-79

Deux exercices navals importants ont eu lieu cet été dans la mer de Norvège. Le premier, mené par la flotte soviétique s’appelait « Summerex 85 », et le deuxième « Océan Safari », effectué par les marines nationales de l’Otan. Ils démontrent clairement l’importance de la mer de Norvège et du territoire norvégien dans le cadre des stratégies de l’Union Soviétique et de l’Otan.

Le commandant en chef des forces alliées de l’Atlantique a déclaré après ces exercices : « La bataille pour l’Europe ne pourrait pas être gagnée dans la mer de Norvège, mais elle pourrait certainement être perdue dans cette région. Celui qui contrôle la Norvège contrôle aussi l’Atlantique du Nord ».

Pour contribuer à cette soirée-débat, je vais vous présenter deux aspects de la politique de défense de la Norvège : les dispositifs et renforcements nationaux du flanc Nord de notre pays ; la coopération avec nos alliés dans cette région.

Le fait que la Norvège soit située à la limite d’une base militaire décisive pour les intérêts, les aspirations et la sécurité d’une superpuissance, donne à cette région une importance particulière. La proximité du territoire norvégien et l’emplacement géographique limité de la base de Kola rendent cette zone vulnérable. Il ne fait aucun doute que les Soviétiques, dans leurs prévisions, ont pris toutes les précautions pour assurer la protection de leur potentiel militaire dans cette région.

L’Union soviétique a, depuis des années, par le déploiement de ses forces et les thèmes de ses exercices, démontré son ambition de contrôler la mer de Norvège aussi loin que possible. Le thème des manœuvres semble indiquer que ce contrôle pourrait s’étendre jusqu’à l’espace compris entre le Groenland, l’Islande et les îles Britanniques.

Nos ressources limitées par rapport à notre situation stratégique et à l’étendue de notre territoire national (4 millions d’habitants seulement pour une superficie presque équivalente à celle de la France), nous contraignent impérativement à exploiter la totalité de notre potentiel pour des objectifs de défense en temps de guerre ou de crise.

Compte tenu de ces facteurs défavorables, le seul moyen pouvant nous permettre de mettre en œuvre un potentiel militaire dont la qualité et la quantité soient suffisantes pour soutenir notre politique de défense, est d’avoir une armée constituée d’une part de forces permanentes et d’autre part de forces de mobilisation très importantes. Ces dernières, environ 305 000 hommes, pourraient donc être opérationnelles dans un délai de 36 heures.

La majeure partie de nos forces armées permanentes est en conséquence déployée dans le Nord de la Norvège qui est la région la plus menacée. Les forces de l’armée de terre en place dans cette région en tout temps sont constituées d’une division d’infanterie renforcée d’unités blindées et de deux régiments d’infanterie également renforcés.

Environ 70 % des bâtiments de la marine sont en service en temps de paix, et dans leur déploiement, nous donnons la priorité à nos eaux septentrionales.

Toute notre force aérienne est opérationnelle en temps de paix. Ses missions sont essentiellement la défense aérienne et anti-invasion en temps de guerre de la partie Nord de notre pays.

Celle-ci, la plus exposée stratégiquement, est assez faiblement peuplée. Pour compenser le faible potentiel de mobilisation de cette région, nous avons pris certaines précautions :

• Les exercices les plus importants pour les unités de mobilisation du Sud de la Norvège s’effectuent souvent dans le Nord.

• Ceci nous donne l’occasion de mettre à l’épreuve les transports opérationnels de renforts nationaux.

• Le préstockage d’armes, de matériels lourds et d’approvisionnements logistiques dans le Nord de la Norvège pour certaines unités venant du Sud permettent aux forces armées de renforcer le flanc Nord dans des délais très courts.

La politique poursuivie par notre pays depuis la création de l’Otan n’autorise pas le stationnement permanent de troupes alliées sur le territoire norvégien, ni le stockage d’ogives nucléaires en temps de paix. La conséquence militaire est que nous aurions, en cas d’agression, à y faire face avec nos seules forces dans sa phase initiale. Cela souligne l’importance d’une coopération toujours plus étroite avec nos alliés en ce qui concerne la planification, les exercices et la préparation nécessaire à la réception des renforts extérieurs.

Les exercices dans le Nord sont essentiels, tant pour nous que pour la défense de l’Europe occidentale. Ils sont importants du point de vue opérationnel, mais aussi en raison de leur effet de dissuasion.

Pour le moment, les forces alliées désignées pour assister la Norvège sont les suivantes : une brigade renforcée de commandos marine néerlandais-britanniques ; les forces mobiles du commandant en chef des forces alliées de l’Atlantique en Europe ; une brigade renforcée d’infanterie de marine des États-Unis ; une brigade blindée canadienne.

Pour les deux dernières, le matériel lourd et l’approvisionnement logistique pour un combat de longue durée sont en cours de préstockage en Norvège. Les unités de renforcement seraient soutenues par de nombreuses escadres d’avions de chasse venant de divers pays de l’Otan et par la flotte de l’Otan de l’Atlantique Nord.

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