La défense de la langue française constitue un des objectifs majeurs que l'auteure, présidente de la Ligue des parents, s'est fixés. Il s'agit là de propositions pour une politique de défense de notre langue contre l'envahissement de l'anglais.
Pour une politique de la langue française
Au XXIe siècle, l’anglais sera-t-il en France la langue universitaire ? Lorsqu’on s’aperçoit que la proportion des publications en cette langue de nos chercheurs et professeurs d’université s’accroît, la question pourrait très bien appeler une réponse affirmative. C’est pourquoi la ligue des parents a décidé d’alerter l’opinion sur cet aspect essentiel de notre défense, puisqu’un peuple n’a plus grand-chose à défendre s’il est prêt à abandonner sa culture et donc son identité.
Une position dégradée
Et tout d’abord, quel est l’avenir du français comme langue internationale ? Ce dernier paraît aujourd’hui bien compromis par la démission de nos élites (n’a-t-on pas entendu un directeur général des Affaires culturelles d’un ministère s’exprimer en anglais dans une assemblée à moitié francophone ?) et par l’absence, dans le domaine de l’utilisation du français, à la fois d’une réflexion stratégique sérieuse et de la mise en œuvre d’une politique ferme, volontariste et pourvue des moyens nécessaires à ses objectifs.
Il ne me paraît pas sans intérêt symbolique que ce soit une femme qui signe ces lignes. Même si l’éducation obligatoire et la télévision ont largement entamé ce privilège, c’est encore maintenant aux mères qu’il revient d’abord de transmettre la langue et la culture de génération en génération.
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