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  • Revue n° 508 Avril 1990
  • La politique étrangère des États-Unis

La politique étrangère des États-Unis

Stanley Hoffmann, « La politique étrangère des États-Unis  » Revue n° 508 Avril 1990 - p. 23-30

Dans un article précis et remarquablement composé, l'auteur nous donne ses réflexions sur la politique étrangère des États-Unis, au moment où certains bouleversements remettent en cause bien des situations qu’on croyait établies pour longtemps.

La diplomatie américaine, en cet hiver de 1990, est en pleine transition, mais elle ne sait pas encore vers quoi. À peine les esprits s’étaient-ils habitués à l’idée de la fin de la guerre froide, que les événements en Europe de l’Est et en URSS se sont précipités à une allure telle que nul n’a eu le temps de réfléchir sérieusement à une nouvelle stratégie à long terme.

Pendant quarante ans, la rivalité entre les États-Unis et l’URSS a servi à la fois de cadre et de boussole pour la politique étrangère américaine. Ici et là — particulièrement à l’égard des nouvelles nations du Tiers Monde, et parfois à l’égard de l’Amérique latine —, des politiques contradictoires ont été proposées et tentées, mais chacune avait pour justification sa contribution supposée à l’« endiguement » de l’URSS. Il en a été de même pour le développement et le déploiement de l’arsenal militaire américain. La tentative de Jimmy Carter, en 1977-1978, pour briser le carcan intellectuel et politique de la guerre froide, fut à la fois velléitaire (son propre conseiller à la sécurité nationale était un fervent du carcan en question) et un échec. On peut dire qu’entre 1953, date de l’avènement du président Eisenhower, et 1987, la diplomatie américaine a oscillé entre un « containment » dur et un endiguement mâtiné de détente, particulièrement en matière de maîtrise des armements, la détente servant essentiellement à réduire l’intensité et les risques d’une rivalité jugée inévitable.

Vers la fin de la période reaganienne, les changements apportés par Gorbatchev à la politique étrangère soviétique ont paru, à une bonne partie du public dit éclairé — y compris les membres du Congrès et les spécialistes des relations internationales — suffisamment vastes pour permettre de croire à la fin prochaine de la guerre froide et à l’arrivée d’une ère de coopération étendue entre les deux antagonistes. La perspective d’un accord de réduction massive des forces nucléaires offensives, le virage soviétique vers la modération dans les conflits du Tiers Monde, l’intention des dirigeants soviétiques de rejoindre diverses institutions économiques internationales, tout cela provoqua une sorte de clivage entre Américains optimistes sur l’avenir des rapports avec Moscou, officiels encouragés mais prudents et peu pressés d’abandonner l’idée et la tradition du containment, et idéologues de droite convaincus que les propos et propositions de Gorbatchev n’étaient que la dernière ruse du diable. Or, les trois groupes avaient en commun deux points très importants : la conviction que les États-Unis resteraient une superpuissance engagée et active partout dans le monde, et celle que l’URSS, tout en se lançant dans une réforme intérieure rendue nécessaire par des années de stagnation, n’en resterait pas moins elle aussi, et quoique affaiblie, l’autre grande puissance. Ce qui a été ébranlé en 1989, c’est ce cadre de pensée.

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