Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 555 Juillet 1994
  • Les dangers de l'homo economicus khmer rouge

Les dangers de l'homo economicus khmer rouge

François Guilbert, Richard Werly, « Les dangers de l'homo economicus khmer rouge  » Revue n° 555 Juillet 1994 - p. 133-150

François Guilbert est maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris et chargé de cours à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). En collaboration avec Nicolas Regaud, il a écrit un excellent article sur la Birmanie ou Myanmar en juillet 1992. Richard Werly est journaliste correspondant à Bangkok. Tous deux nous apportent des informations particulièrement intéressantes sur le mouvement khmer rouge, son influence, son avenir.

En refusant d’ouvrir leurs zones aux soldats de l’Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (Apronuc), en boycottant l’élection à l’Assemblée nationale constituante, les Khmers rouges se sont mis d’eux-mêmes en position de hors-la-loi. Bien que marginalisés politiquement, ils demeurent au cœur du débat politique khmer et des préoccupations internationales. En dépit de la restauration monarchiste et de la constitution d’un gouvernement de coalition, les capacités de nuisances khmères rouges restent importantes, pour ne pas dire intactes. Forts d’une armée de 7 à 8 000 hommes et de leurs « zones libérées », ils empêchent le Cambodge de retrouver sa pleine et entière souveraineté territoriale. Si, pour éviter de facto une sécession de leurs zones, beaucoup pensent qu’il faudra d’une manière ou d’une autre associer les hommes de Pol Pot au pouvoir, y compris au prix d’une modification de la toute nouvelle Constitution, il reste à savoir sur quoi s’articule aujourd’hui la puissance khmère rouge.

Certes, il faut tenir compte des capacités militaires du Parti du Kampuchea démocratique (PKD), mais il serait bien imprudent de considérer qu’il recourt seulement au registre de la violence armée. Les Khmers rouges ne marchent pas encore sur Phnom Penh et il n’est même pas certain que la conquête de nouveaux territoires soit leur objectif immédiat. Fins tacticiens, les hommes de Pol Pot évitent soigneusement toute confrontation directe en infériorité numérique avec les éléments de l’armée du régime de Phnom Penh. Depuis des mois, ils se « contentent » de menacer par radio leurs adversaires, de répandre des rumeurs par leurs agents au sein de la population ou de fuir vers la Thaïlande s’ils sont attaqués. En clair, les Khmers rouges jouent avec les nerfs des forces gouvernementales et se chargent de semer le trouble dans les esprits déjà ébranlés par le remue-ménage onusien.

C’est donc sur le terrain économique que se livre depuis quelques mois l’essentiel de la bataille. De l’action terroriste à la bataille rangée, le PKD utilise toute la gamme des conflits ; actions armée, sociale ou économique, les Khmers rouges savent engager, fort à propos, tous les registres de la guerre. Intimidant ou conquérant, ils gardent bien souvent l’initiative sur le terrain, faisant fi de toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Forts d’une bienveillante neutralité et d’un cynisme calculateur des populations pour affaiblir l’emprise totalitaire de l’État du Cambodge, les Khmers rouges sont loin d’être aussi impopulaires que l’on pourrait le souhaiter. Au-delà des déclarations de propagande du PKD faisant état de l’exemplarité des territoires khmers rouges, où « les populations disposent du droit de cultiver, de résoudre le problème de l’eau, de pratiquer leur religion, de se déplacer… et où n’existe ni corruption, ni vol », il faut bien reconnaître qu’une partie du soutien apporté aux Khmers rouges s’explique par l’attention qu’ils portent aux problèmes économiques quotidiens. Ils sont d’autant moins perturbateurs pour l’univers politique local qu’ils veillent quand ils sont en opération, contrairement à beaucoup d’autres factions, à payer aux villageois leurs produits de première nécessité au tarif généralement consenti aux consommateurs.

Il reste 92 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

La guerre économique

Les ressources forestières

Les ressources en gemmes

L’appareil économique khmer rouge

La dispersion des ressources fiduciaires

Investissements et moyens de pression économiques

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.