Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 568 Octobre 1995
  • Une force interafricaine d'intervention

Une force interafricaine d'intervention

Christine Philippe, « Une force interafricaine d'intervention  » Revue n° 568 Octobre 1995 - p. 113-124

L'auteure avait déjà participé à la constitution d'un dossier sur les questions africaines dans notre livraison de mai 1992. Depuis, la mise sur pied d'un mécanisme chargé de la prévention, de la gestion et du règlement des conflits en Afrique avait été décrite par Emad Awwad. En fait, apparaissait à l'évidence la nécessité de créer une force interafricalne d'intervention, en tenant compte de toutes les difficultés que pouvait présenter une telle initiative. L'auteure nous brosse un tableau très complet des possibilités envisagées.

Il est intéressant de noter qu’un courant de pensée s’était développé simultanément, en 1992, au sein du secrétariat général de l’OUA et de celui des Nations unies quant à la question de la sécurité collective. Préoccupé par le fléau des conflits internes et interétatiques en Afrique, M. Salim Ahmed Salim avait soumis, lors de la 56e session ordinaire du Conseil des ministres de l’OUA réunie à Dakar en juin 1992, un rapport préconisant la création d’un mécanisme chargé de la prévention, de la gestion et du règlement des conflits (1). Par ailleurs, il proposait que chaque État membre mette à la disposition de l’Organisation un contingent en temps de crise. Outre leurs fonctions nationales, ces troupes seraient prêtes pour les opérations de maintien de la paix chaque fois qu’elles seraient sollicitées. Pour sa part, le nouveau secrétaire général des Nations unies, M. Boutros Boutros-Ghali, présentait son Agenda pour la paix, où il était question du renforcement des capacités de l’Onu dans les domaines de la sauvegarde et du maintien de la paix ainsi que de la sécurité dans le monde.

L’initiative du secrétaire général de l’OUA a été sanctionnée par l’adoption au Caire, en juin 1993, d’une déclaration créant au sein de l’Organisation un mécanisme pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits. Ce faisant, les chefs d’État et de gouvernement africains ont affirmé leur « détermination à œuvrer de concert à la recherche d’une solution pacifique et rapide à tous les conflits sur le continent ». Ils ont mis l’accent sur les mesures d’anticipation et de prévention afin d’éviter « d’avoir recours à des opérations de maintien de la paix complexes et onéreuses » que les États africains auraient des difficultés à financer. Quant aux questions relatives aux opérations de maintien de la paix, la déclaration s’en remettait aux services des Nations unies. Du côté de cette institution, ce type d’opérations allait se multiplier. Sur les 34 opérations de paix lancées depuis 1945, 20 l’ont été entre 1987 et 1994 ; et sur ces 20, 16 étaient encore en cours au début de 1995, mobilisant près de 75 000 casques bleus dans le monde (2). En effet, la fin de la guerre froide a donné au Conseil de sécurité la liberté d’utiliser les possibilités offertes par la Charte pour tenter de mettre fin aux conflits. Or, il est impossible pour les Nations unies d’être partout à la fois (3).

Avec l’expansion quantitative des opérations de maintien de la paix ainsi que l’augmentation des dangers encourus, il est devenu de plus en plus difficile de réunir aussi rapidement qu’il serait nécessaire les troupes requises pour une opération quelconque. Tout le monde a en mémoire ce qui s’est passé au Rwanda en 1994 : tandis que le Conseil de sécurité des Nations unies adoptait le 17 mai la résolution 918 autorisant l’envoi de 5 500 casques bleus, au mois de juillet personne n’était sur le terrain et les premières troupes n’étaient annoncées que pour la mi-août ! Cette situation avait poussé la France à prendre la décision de procéder à l’opération « Turquoise ». Le mandat de celle-ci, approuvé par le Conseil de sécurité, était de sauver des hommes, des femmes, des enfants, jusqu’à ce que la force des Nations unies arrive au Rwanda.

Il reste 87 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Les différentes approches

L’initiative britannique

Les délibérations du sommet de Biarritz et la réflexion française

Autres propositions

Problématique

Conclusion

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Maintien de la paix, ONU, OUA, OMP, France

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.