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  • Revue n° 596 Mars 1998
  • Stabilité et sécurité en zone Baltique : le rôle de la Suède

Stabilité et sécurité en zone Baltique : le rôle de la Suède

Jean-Pierre Mousson-Lestang, « Stabilité et sécurité en zone Baltique : le rôle de la Suède  » Revue n° 596 Mars 1998 - p. 109-117

Il y a bien des raisons de penser qu’au cours de ces toutes dernières années s’est engagé un processus visant à établir une stabilité et une sécurité durables dans la zone Baltique. C’est d’une part l’intérêt affiché des États riverains réunis depuis 1992 dans un Conseil des États de la mer Baltique (CEMB). C’est d’autre part celui des principaux acteurs. L’Union européenne, après avoir très tôt apporté son soutien aux États baltes, s’est engagée en juillet 1997 dans l’ouverture de négociations d’adhésion avec la Pologne et un des États baltes, l’Estonie. L’Otan, de son côté, depuis le sommet de Madrid des 8 et 9  juillet 1997, a décidé d’ouvrir ses portes à la Pologne, et si le cas des Baltes a été pour l’instant disjoint, ceux-ci sont considérés comme pleinement qualifiés et candidats sérieux à une étape ultérieure de l’élargissement. Enfin, la Russie nouvelle et démocratique défend certes ce qu’elle juge être ses intérêts de sécurité. Elle s’oppose ainsi à une éventuelle adhésion des États baltes à l’Otan dont l’extension ne devrait pas, selon elle, arriver jusqu’à sa propre frontière. Pourtant, on ne voit pas pourquoi elle chercherait à envenimer les choses alors qu’elle a et continuera à avoir de sensibles préoccupations de sécurité à l’est, face à l’Asie, et peut-être aussi au sud. Enfin la Baltique est pour elle une zone importante d’échanges économiques.

Dans cet environnement, les États nordiques sont évidemment directement concernés. Parmi eux la Suède, dans cette partie de l’Europe où sa politique fut à différents moments de son histoire très active, pourrait jouer un rôle important. Le cabinet de centre droit, présidé par Carl Bildt depuis 1991, semblait avoir manifesté de nouveaux intérêts, affaiblissant le dogme de la neutralité et affirmant l’identité européenne du pays. Or, en septembre 1994, les sociaux-démocrates remportèrent les élections et purent former un cabinet homogène, présidé par Ingvar Carlsson, et assuré de l’appoint des voix communistes (6 octobre 1994).

Les premières mesures de rupture

La Suède avait adhéré à l’Union européenne le 24 juin 1994 à Corfou, mais ses réserves quant à la défense commune étaient plus que manifestes. La doctrine de non-participation à des alliances militaires en temps de paix (Alliansfrihet) fut réaffirmée. Le gouvernement Carlsson ne remit pas en cause l’adhésion au Partenariat pour la paix (PPP) effectuée en mai 1994, sans doute parce que ce dernier ne comportait pas les responsabilités, ni du reste les garanties, d’une appartenance à l’Otan toujours rejetée. Dès le 14 décembre 1994, à Helsinki, Ingvar Carlsson exprima sa conviction qu’une adhésion ne renforcerait pas, mais affaiblirait la sécurité de son pays. Très tôt aussi, les sociaux-démocrates critiquèrent les ambitions de la nouvelle politique baltique que le Premier ministre Carl Bildt avait esquissées dès l’été 1992 et confirmées en novembre-décembre 1993. À un moment où le retrait des troupes russes des États baltes n’était pas partout acquis, Bildt avait rappelé que le Riksdag lui-même avait décidé en avril 1992 que la neutralité n’était plus automatique, et affirmé que la Suède ne saurait rester indifférente si l’indépendance des États baltes était menacée.

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Plan de l'article

Les premières mesures de rupture

Une politique plus engagée

Une politique plus active encore : les chances d’un leadership suédois

 
 

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Baltique, Suède, Otan, groupe de Visegrad, Russie

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