Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 614 Novembre 1999
  • Libéralisme et humanisme

Libéralisme et humanisme

Paul Arnaud de Foïard, « Libéralisme et humanisme  » Revue n° 614 Novembre 1999 - p. 5-12

Au cours du troisième millénaire, la mission de l’Europe doit être de proposer au monde un type de civilisation privilégiant le culte de l’humanisme sur celui du libéralisme matérialiste. Deux types de civilisation se sont opposés au cours du siècle qui achève le deuxième millénaire de l’histoire de l’humanité : le collectivisme communiste et le libéralisme économique.

Le premier a abouti à un dramatique échec. Il a coûté la vie à plus de cent millions d’êtres humains, causé d’innombrables malheurs et d’atroces souffrances. Asservissant l’homme à la collectivité, il a réduit sa nature à l’état de matière organique, méconnaissant la noblesse de l’unicité de chaque individu et la grandeur quasi divine de la pensée qui l’anime. Au-delà des monstrueuses nuisances matérielles dont il s’accompagna partout, le communisme se révéla comme une négation absolue de l’humanisme, comme un facteur de dégénérescence de la nature humaine. Il est incompréhensible qu’abusés par sa prétention philosophique d’être au service de l’équité et voué au bien-être de l’humanité, ignorant l’immensité de ses crimes, des hommes lucides puissent encore actuellement s’en déclarer les adeptes, car malgré l’effondrement de La Mecque soviétique du communisme et la chute fracassante du mur de Berlin, la bête immonde vit toujours. Elle survit grâce à la rémanence de l’énorme infrastructure politico-policière qu’elle avait disséminée à travers le monde. Elle survit au moyen de la masse considérable de capitaux émigrés au sein des pays industrialisés à l’occasion d’opérations mafieuses de libéralisation de l’économie russe. Elle survit dans l’esprit de nombre d’idéologues acquis à la philosophie marxiste qui entendent demeurer les missionnaires de son esclavagisme, tout en jouissant du confort du libéralisme. Elle survit travestie en une trompeuse démocratie sociale qui cache une fidélité intacte à un collectivisme pur et dur. Elle survit ainsi en certains pays dans le maintien d’une écrasante structure étatique et dans la conduite d’une politique outrancière de redistribution de la richesse commune par une pression fiscale écrasante. Elle survit enfin dans l’acharnement à agresser la société dite bourgeoise par un ostracisme sectaire à l’encontre des valeurs humaines traditionnelles. L’hydre communiste a été terrassée par l’atrocité même des crimes dont elle s’est rendue coupable, mais toutes ses têtes n’ont pas été tranchées, et si l’on n’y prend garde, elle peut se redresser et, tout arbre produisant toujours les mêmes fruits, faire subir aux collectivités humaines tombées entre ses griffes les méfaits inhérents à sa nature.

Le second modèle préconise de libérer les capacités d’initiative individuelle afin de permettre à l’esprit humain de tirer le meilleur parti des immenses possibilités scientifiques et techniques qu’il vient d’acquérir. À l’évidence, cette conception de la vie en société a apporté à ses pratiquants un confort existentiel considérable. La recherche de profit constitue le fondement des motivations privées et collectives de ce type de société. La richesse financière et la puissance économique qui en résultent constituent non seulement des facteurs de bien-être individuel, mais de sécurité et de suprématie collective. Sur le plan matériel, ce modèle de civilisation constitue incontestablement un succès et représente un progrès considérable dans l’évolution de l’humanité. Il convient toutefois de remarquer que les facilités de vie offertes aux individus de ces sociétés de consommation sécrètent des toxines qui dégradent la tonicité du corps social en ce qu’elles incitent à l’abandon des vertus exigeantes qui en font la force en même temps qu’elles en délitent la cohésion collective par les tendances individualistes dont s’accompagne la quête forcenée de bien-être. Les nations européennes, au même titre que celles qui relèvent de ce qu’il est convenu de nommer l’Occident, ont abondé dans ce type de civilisation de libéralisme incontrôlé. Il est incontestable que les États-Unis d’Amérique occupent une place prééminente au sein de ce type de société en raison de l’importance des succès économiques et financiers dont ils se sont montrés capables.

Il reste 78 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

01-06-2025

Polaris 25 : une préparation grandeur nature à la guerre de haute intensité

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.