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  • Revue n° 618 Mars 2000
  • L'Afrique du Sud après Mandela

L'Afrique du Sud après Mandela

Michel Klen, « L'Afrique du Sud après Mandela  » Revue n° 618 Mars 2000 - p. 125-136

La fin de l'apartheid en Afrique du Sud a constitué un événement important dans l'histoire de la démocratie. Pendant la présidence de Nelson Mandela, la transition politique s'est déroulée sans heurts majeurs malgré des prévisions pessimistes de la majorité des commentateurs. Après le retrait du prix Nobel de la paix de la scène diplomatique, la république d'Afrique du Sud est entrée dans une nouvelle ère de défis et d'espoirs, mais aussi d'incertitudes. L'analyse de cette mutation nous est présentée par Michel Klen qui connait bien ce pays atypique sur lequel il a rédigé, il y a quelques années, un thèse de doctorat.

À la fin des années 80, les prédictions sur l’Afrique du Sud étaient catastrophiques. Une guerre civile entre les communautés noire et blanche devait embraser le pays de l’apartheid. C’est alors que Frederik De Klerk arriva au pouvoir et fit libérer Nelson Mandela. Les deux Prix Nobel de la paix œuvrèrent ensemble pour assurer le succès de la phase transitoire. Cependant beaucoup de commentaires restèrent alarmistes. La plupart des « belles âmes » de la planète pronostiquaient une révolte de la minorité blanche. Pour de nombreux spécialistes, les Afrikaners refuseraient la perte de leurs privilèges. Une fois de plus, les Cassandre de la panique se sont trompées. La majorité noire s’est installée au pouvoir sans convulsions et les principaux leviers économiques sont restés entre les mains des Blancs. L’Afrique du Sud n’a toujours pas implosé. Au vu de ces erreurs de jugement, un constat s’impose : le pays le plus riche du continent africain a souvent été analysé à travers le prisme déformant des préjugés simplistes, de la passion et de la désinformation. Il en est résulté une profonde méconnaissance des éléments de base qui ont forgé le socle de la société sud-africaine.

Le particularisme de la société sud-africaine

Les traits d’union du réalisme

La clairvoyance et le pragmatisme de Mandela et de De Klerk ne sont pas les seuls paramètres qui ont permis la révolution tranquille de l’Afrique du Sud. Le processus de démocratisation a été aussi facilité par l’action de médiateurs déterminés qui ont constitué des traits d’union essentiels entre les différents groupes de populations (1), en particulier entre les Noirs et les Blancs. Ces liens de tolérance et de réalisme ont été forgés par trois grands ensembles qui ont joué un rôle capital dans l’éradication de l’apartheid : ils sont de nature économique, sociale et surtout religieuse.

Le trait d’union économique a été scellé par la communauté anglophone des affaires qui a longtemps exercé de fortes pressions sur le pouvoir afrikaner. Cette frange éclairée de la population blanche, dont les chefs de file ont été les grands patrons des compagnies minières (Anglo American, De Beers), s’est employée dans les années 80 à convaincre les acteurs politiques de l’époque que la bonne santé économique du pays allait nécessairement de pair avec la paix sociale. Ces dirigeants lucides ont amorcé et entretenu un dialogue constructif avec la bourgeoisie noire. Cette dynamique d’échanges fructueux n’a jamais été interrompue. Elle se perpétue encore de nos jours.

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Plan de l'article

Le particularisme de la société sud-africaine

Les traits d’union du réalisme

Les questions épineuses

L’évolution de l’armée sud-africaine

Grandeurs et servitudes économiques

Conclusion : un pays atypique

 
 

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RSA, Nelson Mandela, Apartheid

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