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  • Revue n° 634 Août/Sept 2001
  • Conclusion

Conclusion

Bruno Elie, « Conclusion  » Revue n° 634 Août/Sept 2001 - p. 93-94

Tirant les conclusions de cette journée, l'auteur rappelle que cette zone n'a pas d'existence autrement que par défaut, que l'histoire de ces pays explique leur situation actuelle : des régimes autoritaires mais fragiles, ou ressurgit le fait religieux. L'État impuissant à assurer la sécurité fait appel à l'aide extérieure, la Russie bien sûr qui réapparaît progressivement, et les États-Unis qui se sont donnés deux objectifs : l'exploitation et l'exportation des ressources pétrolières, l'instauration de la démocratie.

Plusieurs points percutants et rarement entendus, évoqués lors du colloque, méritent une attention toute particulière.

Tout d’abord, il est intéressant de noter que l’Asie centrale est une aire définie par défaut. Elle serait conçue comme tout territoire qui n’est pas sous l’emprise d’un des États qui l’entourent. Cette notion explique l’absence de frontières physiques et leurs variations possibles dans la région. Lorsqu’on évoque l’Asie centrale, il peut être utile pour la réflexion géostratégique de considérer la région dans son ensemble mais il ne faut pas oublier que ces États ont évolué depuis l’indépendance. Ces pays possèdent des stratégies politiques ou économiques individuelles. En outre, les différences se sont accrues dans la dernière décennie.

La dimension historique de l’Asie centrale n’est pas à négliger pour mieux comprendre les développements actuels. En effet, dans la région ont régné successivement le despotisme, le colonialisme tsariste puis le colonialisme soviétique avant d’aboutir, finalement, à l’indépendance. Les Occidentaux ont traité de la même façon les pays d’Europe centrale, les pays Baltes et ceux d’Asie centrale, mais la très forte tradition de despotisme a laissé des marques indélébiles sur les populations de la région et il est très difficile de gommer ce phénomène d’autant plus que les gouvernants de ces États craignent pour leur pouvoir. Ceci explique aussi pourquoi la majorité des dirigeants actuels redoutent une réforme en profondeur des structures économiques qui augmenterait encore l’incertitude.

Le passé colonial a aujourd’hui d’autres conséquences sur la conduite des affaires. L’élite intellectuelle et politique dans ces États reste faible. Ceci s’explique notamment par la formation, par le passé, d’une élite dénationalisée et délocalisée. Elle était dénationalisée car avant tout soviétique, et délocalisée car souvent formée à Moscou. Le phénomène d’attraction par la culture du colonisateur fut bien présent dans la région. Ajouté au départ de l’intelligentsia européenne, cette caractéristique a contribué a renforcé le défaut d’encadrement des sociétés d’Asie centrale.

La résurgence actuelle du fait religieux est un problème sérieux pour ces élites. Elles ne savent pas comment traiter avec ces nouvelles figures montantes. La gestion de toute opposition est problématique pour ces dirigeants formés à l’école soviétique. C’est en quoi on peut affirmer qu’ils ne sont pas démocratiques. La réforme est en elle-même inquiétante pour ces élites centre-asiatiques.

Après avoir analysé les caractéristiques internes des États centre-asiatiques, il est temps d’aborder les considérations géopolitiques.

Ce qui caractérise l’Asie centrale aujourd’hui, c’est la faiblesse de l’État. Pour combler ce déficit, ces pays doivent avoir recours à l’aide extérieure pour pallier les déficiences dans le domaine de la sécurité mais aussi dans le domaine social ou économique. Dans ce cadre, la Russie tient bien évidemment une place de choix avec des places fortes héritées du passé. C’est la grande force des Russes de posséder les clés du fonctionnement de ces pays, ce qui explique leur retour actuel en Ouzbékistan ou au Kazakhstan. Néanmoins, le voisin du Nord n’est plus ce qu’il était car la Russie ne possède plus la puissance économique et financière d’antan. En outre, son retard technologique limite sa capacité d’action, notamment dans le domaine des hydrocarbures.

Dans ces conditions, les États-Unis se sont assignés plusieurs objectifs dans la région : Washington veut rendre possible l’exploitation et l’exportation de la manne pétrolière et gazière du bassin caspien, et également instaurer la démocratie dans la région. On perçoit alors très vite le problème de compatibilité entre objectif économique et objectif politique. En outre, les États-Unis doivent mettre en œuvre cette politique dans un cadre contraignant puisque Washington essaie de limiter l’influence russe dans la région et continue à ne pas vouloir traiter avec l’Iran.

S’agissant des relations entre l’Asie centrale et l’Afghanistan, il est bon de se référer immédiatement à l’histoire. Il a toujours existé une grande continuité historique entre l’Asie centrale, l’Afghanistan et même le Pakistan. L’Afghanistan s’inscrit dans le concept d’« Asie médiane » ; en tant qu’espace hors la loi, il fait peser une menace indéniable sur l’Asie centrale, jouant donc un rôle important dans la stabilité ou l’instabilité de la région. ♦

Notes et synthèses de Gaël Raballand et Sophie Chautard

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