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  • Revue n° 594 Janvier 1998
  • Marine - Le programme tripartite des frégates Horizon

Marine - Le programme tripartite des frégates Horizon

Adam Galbet, « Marine - Le programme tripartite des frégates Horizon  » Revue n° 594 Janvier 1998 - p. 177-179

Les besoins opérationnels établis conjointement par les trois marines européennes du Royaume-Uni, de l’Italie et de la France ont convergé en 1992 vers une frégate de 6 000 tonnes, puissamment armée et dotée de moyens à la mesure des menaces prévisibles du prochain siècle (c’est-à-dire les missiles et les avions actuellement en développement) (1).

Ainsi est né le programme tripartite des frégates antiaériennes Horizon. La marine nationale a pour objectif immédiat d’assurer le remplacement des frégates lance-missiles Suffren et Duquesne en 2004. Le bureau de programme commun Horizon (JPO : Joint Project Office) à Londres vient d’annoncer la signature de plusieurs contrats lançant des études de définition de cette frégate antiaérienne ; les accords ayant permis la signature de ces contrats tiennent compte des négociations en cours pour la phase de développement du système principal de missiles antiaériens (Principal Anti Air Missile System ou PAAMS).

Rétrospective rapide

Depuis 1992, le programme de frégates Horizon a tout naturellement rencontré des tempêtes dans les océans du besoin opérationnel élaboré par les états-majors, dans les mers parfois démontées des choix politiques ou industriels, dans les traversées incertaines des options de la programmation… mais il poursuit sa route gaillardement ! La phase d’étude de faisabilité et la rédaction des spécifications opérationnelles et techniques ont permis, par les réflexions et les difficiles négociations, d’obtenir une très grande cohésion de l’équipe de direction de programme et un rapprochement significatif des concepts de stratégie maritime.

L’année 1993 connaissait la mise en place du bureau de programme commun (JPO) et commençait la phase de faisabilité. Le 21 mars 1996, un pas important était franchi lorsque les trois ministres de la Défense (M. Portillo, le général Corcione, M. Millon) signaient les accords-cadres (Memorandum of understanding ou MOU) de la phase de définition pour le programme Horizon et de préparation du contrat de développement du PAAMS.

Des consortiums industriels se sont formés pour les deux projets. Le maître d’œuvre principal pour l’étude et la construction des trois premiers bâtiments de série sera l’IJVC (International Joint Venture Company), qui comprend les industries GEC, BAE et Vosper-Thornycroft pour la Grande-Bretagne, DCN International pour la France, et Orrizonte, un consortium de Finmeccanica et Fincantieri pour l’Italie. Pour le PAAMS, un groupe appelé Europaams regroupera le consortium franco-italien Eurosam déjà existant, composé de : Aerospatiale, Alenia Finmeccanica et Thomson-CSF (industriel chargé actuellement du programme franco-italien FSAF, amené à former les composantes du PAAMS), et du consortium britannique UKAMS (qui comprend BAE Dynamics/GEC-Marconi/Siemens Plessey Systems). Par ailleurs, les trois équipements nécessitant des dépenses de développement (le système d’exploitation de l’information et de commandement, celui de transmission et celui de guerre électronique) sont maintenant tous entrés dans leur phase de définition.

Le système principal de défense aérienne PAAMS

Le PAAMS, élément majeur du système de combat, connaît un avancement parallèle à celui des frégates. Construit dans un programme trilatéral autonome, il est directement dérivé du système de défense de zone SAMP/N (sol-air moyenne portée-naval) développé dans le programme franco-italien FSAF (famille sol-air futur).

Conçu pour traiter simultanément, dans un environnement de brouillage intense, au large et à proximité de terre, un nombre important de missiles, le PAAMS a une capacité d’interception de plusieurs dizaines de kilomètres. Il est destiné à participer à la défense de zone, c’est-à-dire à la protection antiaérienne (contre les missiles et les avions) d’une force navale, et pourra assurer celle de tout navire peu ou pas armé situé à proximité de la frégate. Destiné à fonctionner en mode automatique avec des délais de réaction extrêmement courts, il est capable d’exécuter toutes les tâches depuis la détection jusqu’au tir des missiles, y compris l’évaluation automatique de la menace et l’établissement d’un plan d’engagement. Il comprend deux versions de conduite de tir : l’une, à base du radar Empar d’Alenia, sera destinée aux unités françaises et italiennes, l’autre, conçue autour du radar Sampson de Siemens-Plessey, équipera la Royal Navy. Le niveau très élevé des performances attendues pour aborder les défis du siècle prochain fait l’objet d’âpres négociations afin de satisfaire au mieux les exigences des différentes marines.

Le PAAMS mettra en œuvre les missiles Aster 30, version courte et moyenne portée du programme FSAF et Aster 15 (qui équiperont également le porte-avions Charles de Gaulle). Les frégates Horizon embarqueront 48 missiles Aster mis en œuvre à partir de silos verticaux situés à l’avant du navire. Le principe du lancement vertical des missiles donne l’avantage d’éliminer les secteurs morts et les délais de pointage des rampes. L’Aster a été conçu pour assurer une grande efficacité d’interception face aux missiles supersoniques très manœuvrants. Cela a conduit à mettre au point un engin particulièrement agile, équipé d’un propulseur de croisière, et faisant appel à un mode de pilotage en force innovant (le « Pif-Paf ») combinant les effets des forces aérodynamiques sur la voilure et de celles issues de la combustion d’un bloc de poudre appliquées au centre de gravité du missile.

La prochaine étape importante du programme PAAMS est la décision de lancement de la phase de développement et de production initiale (FSED/IP) pour laquelle, sous réserve des négociations satisfaisantes, la signature d’un contrat est envisagée avant la fin de l’année.

Les prochains jalons du programme horizon

Le mois de septembre 1997 a donc connu la signature d’un premier lot de contrats entre le JPO et l’IJVC d’un montant de 18 millions de livres, destiné à préparer le transfert de la responsabilité de la maîtrise d’œuvre industrielle du JPO vers l’IJVC et touchant en particulier les domaines suivants : lancement des appels d’offres pour les équipements achetés sur étagères, phase de définition de la plate-forme d’intégration à terre du système de combat (Shore Integration Facilities ou SIF) prévue à Saint-Mandrier près de Toulon, préparation des contrats de développement des trois équipements déjà cités et en cours de définition, étude devant définir un coût unitaire de bâtiment acceptable par les trois nations, permettant de lancer ensuite la phase de définition détaillée. Celle-ci devrait s’achever fin 1998 pour se poursuivre par une décision des ministres de lancer la phase de développement et de construction. Le début de la construction interviendrait alors fin 1999, pour une livraison des trois premiers bâtiments de série (un par nation) fin 2004. La France a l’intention de commander la première frégate en 1998, la deuxième en 2000 et les suivantes après la période couverte par la loi de programmation 1997-2002. Après avoir relevé le défi des performances, les trois nations vont maintenant devoir relever et gagner, en commun, celui des coûts et des délais.

 

Les caractéristiques générales de la frégate

Cette frégate sera un bâtiment d’environ 6 000 tonnes, capable d’une vitesse de 29 nœuds (soit environ 55 km/h), doté d’une autonomie de 7 000 nautiques (environ 12 500 km) à 18 nœuds, et apte à mettre en œuvre un hélicoptère lourd (classe 9-10 tonnes : NH 90).

Pour réduire les coûts d’acquisition et de possession, il est prévu que ce bâtiment soit mis en œuvre par un équipage de 200 personnes seulement.

Longueur totale : 148 mètres (hors tout)
Largeur totale : 20 mètres
Déplacement pleine charge : 6 400 tonnes
Puissance propulsive : 2 x 20 MW
Vitesse de croisière :18 nœuds
Tenue à la mer : 25 nœuds par mer force 5 ; mise en œuvre de l’hélicoptère jusqu’à mer force 6
Autonomie de 45 jours : capacité d’effectuer des missions continues ; 7 000 nautiques à 18 nœuds, 3 500 nautiques à 25 nœuds.


(1) NDLR. Un article prospectif de ce bâtiment avait été publié dans notre livraison de mai 1995. Cette chronique est une mise à jour très intéressante.

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