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  • Revue n° 604 Décembre 1998
  • Asie - Pyongyang mène la danse

Asie - Pyongyang mène la danse

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Pyongyang mène la danse  » Revue n° 604 Décembre 1998 - p. 177-180

Plus de quatre ans après le décès de Kim Il-sung, la Corée du Nord poursuit son parcours tortueux avec, semble-t-il, les mêmes objectifs. Le cinquantième anniversaire de la fondation de la république populaire a été marqué par une réunion de l’Assemblée nationale qui a confirmé Kim Jong-il comme numéro un du régime et modifié la Constitution. Pour marquer l’événement, Pyongyang a procédé au lancement d’un engin balistique qui a survolé le territoire japonais et provoqué de vives réactions dans la région. Malgré d’inquiétantes informations sur un vaste chantier qui serait un nouveau site nucléaire militaire, le Japon a levé ses sanctions, et les discussions bilatérales avec les États-Unis ainsi que les réunions quadripartites (les deux Corées, Chine, États-Unis) ont repris. Plus que jamais, il semble que ce soit Pyongyang qui mène la danse.

Le 8 octobre 1997, après trois ans de deuil officiel, Kim Jong-il avait succédé à son père au poste de secrétaire général du Parti des travailleurs (1). Déjà commandant en chef des forces armées et président de la Commission militaire, il ne lui manquait plus qu’à être élu président de la République pour hériter de toutes les fonctions que détenait Kim Il-sung. Le 26 juillet 1998, se sont tenues les premières élections législatives depuis huit ans, puis la IXe Assemblée populaire suprême (APS) s’est réunie le 5 septembre suivant pour une session de trois jours, date choisie pour correspondre au cinquantième anniversaire de la fondation de la république populaire démocratique de Corée (RPDC), le 9 septembre. Il n’y avait pas eu de session depuis quatre ans. Au lieu d’élire Kim Jong-il à la fonction présidentielle, il fut décidé que Kim Il-sung, décédé en juillet 1994, serait « président éternel », et son fils a été confirmé dans ses fonctions de président de la Commission nationale de défense qui devient l’organe suprême du pays, marquant encore plus la militarisation du régime. Officiellement, c’est pour honorer son père que Kim Jong-il aurait refusé le titre de président. L’actuelle Constitution a été adoptée le 27 décembre 1972, lors de la première session de la Ve APS. L’amendement du 5 septembre a annulé le Comité central du peuple et le Comité permanent de l’Assemblée populaire en intégrant leurs fonctions au présidium de l’APS dont le président, Kim Yong-nam, assure dorénavant les fonctions protocolaires d’un chef d’État vis-à-vis de l’étranger, comme l’accréditation d’ambassadeurs. On revient donc à l’organisation précédant la Constitution de 1972. Au lendemain de cette session extraordinaire, des centaines de milliers de Coréens ont été rassemblées pour prendre part aux festivités du cinquantenaire. Kim Jong-il y a fait une de ses rares apparitions publiques, mais il n’y a pas pris la parole. Son discours a été lu par une tierce personne. Certains affirment qu’une timidité maladive et des difficultés d’élocution seraient les vraies raisons qui l’auraient poussé à renoncer au poste de président de la République.

Pendant ces quelques jours, la communauté internationale était en émoi. Le 31 août, les États-Unis informaient le Japon que la Corée du Nord venait de procéder à un tir d’essai de son nouveau missile balistique, le Teapo Dong 1, qui s’était abîmé dans le Pacifique après avoir survolé le territoire japonais au-dessus de l’île de Honshu. Tokyo, sous le choc, protesta contre la violation de son espace aérien et annonça immédiatement une série de mesures de rétorsion, dont la suspension de la contribution japonaise au programme international de construction de deux usines nucléaires en Corée du Nord et le gel des envois d’argent des quelque 180 000 Coréens vivant au Japon, restés fidèles au Nord (sur une colonie de 640 000 personnes). Ce n’est que cinq jours plus tard que Pyongyang reprocha à Tokyo de faire beaucoup de bruit pour rien, affirmant que le tir du 31 août était en fait la mise sur orbite d’un satellite devant marquer le cinquantenaire de la fondation de la RPDC, et que tout État souverain a le droit de procéder à des essais scientifiques pacifiques. L’agence de presse officielle donna des précisions sur l’orbite et sur la fréquence sur laquelle le petit satellite, nommé Kwangmyong Song 1 (Étoile brillante) émettait des chants à la gloire de Kim Il-sung et de son fils.

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