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  • Revue n° 047 Avril 1948
  • Diplomatique - Les évènements de Tchécoslovaquie - L'Union occidentale et la Conférence de Bruxelles

Diplomatique - Les évènements de Tchécoslovaquie - L'Union occidentale et la Conférence de Bruxelles

Maurice Pernot, « Diplomatique - Les évènements de Tchécoslovaquie - L'Union occidentale et la Conférence de Bruxelles  » Revue n° 047 Avril 1948 - p. 547-551

Avec la mise au pas de l’État tchécoslovaque, l’Union soviétique mène à son achèvement l’entreprise commencée en Pologne, poursuivie dans les Balkans et boucle la chaîne de protection tendue entre l’Est et l’Ouest, de la Baltique à la mer Noire. Protection contre des États qui ne songent nullement à l’attaquer et dont la politique – ils l’ont montré maintes fois depuis trois ans – ne tend qu’à entretenir avec elle des relations normales et pacifiques. Rappelons brièvement les faits. Aux premiers jours de février 1948, onze membres du Cabinet de Prague, représentant les trois partis de droite (socialiste national, populiste-catholique, démocrate-slovaque), donnèrent leur démission ; ils ne voulaient point partager plus longtemps la responsabilité de certaines initiatives arbitraires prises par les ministres communistes, et notamment ils entendaient protester contre le noyautage de la police, dénoncé et réprouvé en termes non équivoques le 7 février 1948 dans la dernière réunion du Front national.

Si cette démission collective était acceptée, c’était la rupture d’une coalition qui avait assuré tant bien que mal le gouvernement de la deuxième république tchécoslovaque et la dislocation du ministère d’union nationale que présidait M. Gottwald. En souscrivant, il y a deux ans, au fameux programme de Kosice, les éléments modérés avaient peut-être imprudemment sacrifié leurs préférences politiques au souci de maintenir dans le pays une concorde qu’ils estimaient nécessaire. Le Parti communiste avait habilement exploité à son profit ce sentiment patriotique. Aux dernières élections, il n’avait recueilli que 38 % des suffrages : il ne disposait donc d’une majorité, ni dans l’Assemblée, ni dans le gouvernement, puisque les ministres sont nommés en fonction du nombre de sièges que détiennent à l’Assemblée leurs partis respectifs. Les communistes ne pouvaient donc imposer leur volonté que par un coup de force ; la démission des ministres de droite devait leur en offrir l’occasion.

Le 21 février 1948, on vit arriver à Prague, sous prétexte de négocier un accord commercial, M. Zorine, commissaire-adjoint aux Affaires étrangères dans le gouvernement de Moscou. Le déplacement inopiné de ce personnage rappelait étrangement celui de M. Yychinski, lorsque ce dernier vint à Bucarest pour imposer au roi Michel un ministère communiste présidé par M. Groza. Deux jours après l’arrivée de M. Zorine, la police occupait à Prague le siège du parti socialiste-national, qui est celui du président Beneš ; des « Comités d’action », constitués par les communistes, commencèrent d’entrer en jeu. Cependant il appartenait au Président de la République, d’accepter ou de refuser la démission des onze ministres. Après de longues hésitations, M. Beneš l’accepta (24 février 1948), puis ratifia le choix des remplaçants que M. Gottwald proposait immédiatement à la sanction présidentielle. Le tour était joué et le résultat acquis par des moyens en apparence constitutionnels.

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