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  • Revue n° 055 Janvier 1949
  • Pourquoi l’Armée rouge a vaincu

Pourquoi l’Armée rouge a vaincu

Henry Freydenberg, « Pourquoi l’Armée rouge a vaincu  » Revue n° 055 Janvier 1949 - p. 135-136
Auteur(s) de l'ouvrage : Général Augustin Guillaume Éditions Julliard, 1948 ; 258 pages

Dans son livre, Pourquoi l’Armée Rouge a vaincu, le général Guillaume, spécialiste des questions russes, analyse, objectivement et méthodiquement, les causes du succès de l’armée de l’URSS dans sa lutte entre Germains et Slaves. L’auteur expose, avec netteté, les causes politico-militaires qui ont amené l’URSS, certaine d’avoir à lutter contre l’Armée hitlérienne, à préférer une alliance allemande à une entente avec le bloc France–Angleterre ; cette trêve procurait à l’URSS le temps indispensable pour préparer son industrie de guerre.

Dans la 2e partie de son ouvrage, le général Guillaume présente un raccourci des opérations qui font apparaître la stratégie de l’URSS depuis le début de la lutte jusqu’à l’effondrement de l’Allemagne hitlérienne. Dans la 3e partie – de beaucoup la plus intéressante –, l’auteur analyse les facteurs de la puissance soviétique, s’attachant, par des exemples concrets, à montrer comment l’URSS, surprise par la ruée allemande, a su stopper la Blitzkrieg à Leningrad, Moscou et Stalingrad, pour prendre ensuite l’offensive et la poursuivre jusqu’au succès final. Pour l’auteur, le facteur commandement est représenté par le maréchal Staline qui agit en dictateur, prenant ses responsabilités, animant tous les exécutants de sa volonté réfléchie et tenace. Le général Guillaume expose successivement la transformation d’un pays essentiellement agricole en une puissance industrielle, le transport, derrière la Volga et l’Oural, d’usines de guerre exposées aux coups de l’ennemi, le rendement journellement accru de fabriques de canons, de munitions, d’avions, l’intensification du recrutement, la mobilisation totale des hommes et des femmes dans une confédération où l’idée patriotique n’était pas développée partout au même niveau, l’organisation des grandes unités, le recrutement et l’instruction des cadres, enfin, le maintien du moral dans cette masse.

L’emploi des moyens procède de l’analyse du possible, opposé à la fantaisie d’Hitler, à son entêtement, à sa méconnaissance des ressources de l’URSS. Les forces terrestres, après une série de défaites dues à la disproportion des matériels opposés, se raidissent devant les trois grandes villes. Malgré les pertes, Staline refuse de dépenser ses réserves jusqu’au moment où, les moyens étant suffisants, il passe à l’offensive et débloque Stalingrad, capturant l’armée von Paulus. La stratégie est toujours la même : une percée grâce à une artillerie très puissante, appuyant l’infanterie secondée par l’aviation ; puis l’enveloppement par les chars accompagnés de DI motorisées ou de cavalerie ; les hérissons ennemis, laissés derrière, seront liquidés par les troupes qui suivent. Cette méthode constante est appliquée par plusieurs armées ou groupes d’armées, agissant sur des directions convergentes et aboutissent à des coups de filet où les Allemands perdent chaque fois de nombreuses divisions. L’armement augmente au cours de la campagne, l’artillerie en arrive à former des divisions, les matériels augmentent de calibre, les chars de puissance, l’aviation de vitesse et de protection ; la marine protège les flancs et exécute des coups de main hardis.

En fait, l’URSS, même après la création du deuxième front, a eu à lutter contre les deux tiers des forces terrestres de l’Allemagne et de ses satellites ; par contre, l’aviation allemande a dû faire face aux forces anglo-américaines, dégageant ainsi le front russe. Il ne faut, du reste, pas oublier que l’écrasement systématique des moyens de production allemands par les forces de l’Ouest a aidé l’URSS à acquérir la supériorité des moyens, et l’auteur conclut : « Au début, l’impréparation des alliés et des États-Unis a incité l’URSS à s’allier aux Allemands au lieu de les combattre, laissant ainsi la France seule à l’avant-garde et amenant sa défaite. Il n’en est pas moins vrai que l’URSS, seule par la suite, a mis un terme à la Blitzkrieg, puis a soutenu sans faiblir contre les masses principales allemandes une lutte sans précédent par son ampleur et son acharnement. Il lui reste d’avoir apporté à la victoire commune le plus sanglant tribut, avec ses 7 millions de tués et ses 3 M d’invalides. Cependant, l’héroïsme dépensé sur tant de champs de bataille ne saurait à lui seul expliquer la victoire soviétique. Sans les cadres de réserve patiemment préparés, sans les milliers de chars, de canons, d’avions sortis à profusion des usines, les armées hitlériennes auraient subjugué l’URSS comme elles avaient subjugué le reste de l’Europe, mais ces cadres et ces usines ne seraient pas sortis du sol sans l’énergie et la volonté tenace de ceux qui ont transformé la Russie des Tsars en une grande puissance industrielle moderne. Unité de doctrine réalisée dans l’enthousiasme, ou imposée par la contrainte, unité de direction dans les domaines politiques, économique et militaire assurée par la forte personnalité de Staline, autarcie absolue et stabilité du pouvoir, ampleur de la préparation mise en œuvre, le moment venu, sans aucune restriction, de la totalité des ressources humaines et naturelles d’un même pays, travail acharné d’un peuple soumis à une discipline inflexible, valeur de la troupe basée sur la puissance des effectifs et sur un moral soigneusement entretenu, valeur d’un matériel de plus en plus abondant et de plus en plus perfectionné : telles sont, en définitive, les causes de la victoire soviétique. »

Le livre du général Guillaume, complété par des annexes intéressantes, est à lire. Bien que parfois touffu, à cause du nombre et la complexité excessive des détails, il présente un grand intérêt pour tous ceux qui veulent étudier l’Armée rouge, rempart de l’URSS.

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