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  • Revue n° 124 Avril 1955
  • Le vainqueur du Pacifique : L’épopée Mac Arthur 1941-1951

Le vainqueur du Pacifique : L’épopée Mac Arthur 1941-1951

R. Bt., « Le vainqueur du Pacifique : L’épopée Mac Arthur 1941-1951  » Revue n° 124 Avril 1955 - p. 500-501
Auteur(s) de l'ouvrage : Charles A. Willougby et John Chamberlain Éditions Amiot-Dumont, 1955 ; 315 pages

À travers et par-dessus la campagne du Pacifique, c’est le destin merveilleux d’un très grand homme de guerre que nous font vivre les auteurs : cinquante-deux années consacrées par ce grand soldat au service de son pays.

L’ouvrage est limité à la guerre du Pacifique et à l’occupation du Japon, du 8 décembre 1941, date de l’offensive japonaise sur les Philippines, au 12 avril 1951 jour où MacArthur apprit son rappel définitif. Nous voyons donc, durant dix années, cet homme face aux problèmes les plus difficiles qui se soient jamais posés dans l’histoire militaire du monde, car les distances sont à l’échelle de la planète.

Dès le départ, il impose son rythme. Malgré la faiblesse ridicule de ses effectifs, il prend l’offensive et s’établit à Port-Moresby. Successivement, et sans jamais ralentir son allure, il conquiert toute la côte septentrionale de la Nouvelle-Guinée ; occupe les points stratégiques essentiels de la Nouvelle-Bretagne, met la main sur les îles de l’Amirauté, débarque à Morotaï, puis fait le saut définitif et gagne de haute lutte la bataille de Leyte, préface à la libération des Philippines.

Ensuite, c’est la capitulation japonaise, le « proconsulat » de Tokio.

Enfin, c’est la Corée : l’offensive communiste, le redressement militaire miraculeux, les divergences de vues avec Washington, le Rappel.

De cette épopée, deux grands ordres d’enseignements peuvent se dégager : l’un militaire, l’autre politique.

Stratégiquement, la méthode de MacArthur a été qualifiée de « sauts de grenouille ». Il agit par bonds successifs et débarquements aéromaritimes, tantôt le long de la côte de Nouvelle-Guinée, tantôt d’île en île. À aucun moment il ne cherche à affronter l’ennemi. Il s’insinue sur ses lignes de communication, s’installe sur ses arrières, crée des bases aériennes chaque jour plus menaçantes et s’efforce de n’aller que « vers du mou ». Ainsi, est-il efficace au maximum, en n’usant que de moyens toujours inférieurs à ceux de l’adversaire et dans une économie remarquable de vies humaines. Les résultats jugent la méthode.

Dans l’ordre politique, il manifeste son originalité dans l’occupation du Japon. Malgré une capitulation sans condition, il débarque avec deux divisions et demie dans un pays aux esprits « survoltés » où l’on compte encore 57 divisions, 34 brigades et 45 régiments. Les risques sont grands : il faut démobiliser cette armée. MacArthur exige de ses troupes clémence et correction, place au premier plan le ravitaillement des populations et consacre tous ses efforts à promouvoir la paix en dépit de l’esprit vindicatif des accords de Potsdam. Mais surtout il utilise, dans toute sa plénitude, l’influence quasi divine de l’Empereur et maintient une administration à la dévotion de celui-ci. Ainsi peut-il annoncer qu’en quelques mois 7 millions d’hommes ont déposé les armes sans qu’une goutte de sang soit versée. Les manifestations spontanées qui saluèrent son départ justifient sa conception politique de l’occupation d’un pays vaincu.

C’est sa politique « asiatique » qui a été cause de son rappel. Il prétendait que la lutte contre le communisme en Asie conditionnait le sort de l’Europe dont, la chute était inévitable si la guerre était perdue en Asie. Comme les stratèges rouges, il pensait que la route de Moscou à Paris passait par Pékin. Avait-il tort ou raison ? L’histoire seule jugera. Quoi qu’il en soit, MacArthur restera un homme hors série, dont la carrière prestigieuse honore grandement les États-Unis et c’est une impression de rayonnement et de grandeur humaine qui se dégage de la lecture passionnante de cet ouvrage.

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