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  • Parmi les livres – Ghassan Salamé, La tentation de Mars, Guerre et paix au XXIe siècle (T 1665)

Parmi les livres – Ghassan Salamé, La tentation de Mars, Guerre et paix au XXIe siècle (T 1665)

Eugène Berg, « Parmi les livres – Ghassan Salamé, La tentation de Mars, Guerre et paix au XXIe siècle (T 1665)  », RDN, 12 décembre 2024 - 4 pages

Dans son nouveau Parmi les livres, Eugène Berg fait la recension analytique du livre de Ghassan Salamé, La tentation de Mars. Dans cet ouvrage important, l'auteur se livre à une réflexion du monde de l'après-guerre froide.

Voici un livre (1) de poids, pétri de questionnements qui s’inscrivent dans l’expérience diversifiée qui est celle de son auteur. Après avoir enseigné les relations internationales à Sciences Po Paris, et avoir été invité au MGIMO (Institut d’État des relations internationales de Moscou) en 1993, Ghassan Salamé a été ministre de la Culture et de l’Éducation au Liban avant d’être désigné Représentant spécial de l’ONU pour la Libye. À la croisée des civilisations arabo-musulmane, anglo-saxonne et francophone, c’est à une réflexion sur l’état du monde de l’après-guerre froide à laquelle il se livre.

Le tiers de siècle qui nous sépare de la chute de l’URSS et de la disparition de la guerre froide peut se diviser en deux périodes. La première largement placée sous le signe de la « fin de l’histoire » de Francis Fukuyama fut celle de l’espérance et de la pensée, bien naïve, de l’extinction de guerres. Fortes furent en effet les raisons de croire en l’effacement de Mars sinon au triomphe de Vénus. Les différentes catégories de guerre semblaient s’éteindre l’une après l’autre. Aucune hostilité n’a émergé entre pays développés. Les luttes de libération nationale avaient déjà connu leur fin avec l’achèvement quasi complet du processus de décolonisation de la planète tout entière. Certes quatre ou cinq conflits interétatiques allaient éclater (Éthiopie contre Érythrée, Pérou contre Équateur, ou Arménie contre Azerbaïdjan et même une confrontation sur le toit du monde entre Inde et Pakistan, également dotés d’armes nucléaires). Les actions de « police », à savoir les opérations ponctuelles pour rétablir l’ordre ou le statu quo ante, se poursuivaient peut-être (Panama en 1989, Koweït en 1990, Haïti en 1994), mais leur fréquence tendait à décroître tandis que les luttes civiles tendaient à s’éteindre. L’affrontement entre grandes puissances étant jugé impensable, ce ne fut plus qu’après le 11 septembre 2001, une guerre contre le terrorisme, le djihadisme, en Afghanistan, en Irak ou au Sahel. Cette vision irénique, selon laquelle la guerre, la vraie, celle de haute intensité, était appelée à disparaître et que l’on allait toucher les dividendes de la paix aura duré près de quinze ans. Un autre système international émergerait, mais on en distinguait, en outre, mal les contours. Le monde était-il passé à l’état unipolaire avec la prépondérance de l’hyperpuissance américaine ? Apolaire ? Tendait-il vers la multipolarité, laquelle n’était encore que dans les limbes ? Bien des configurations ont été envisagées ; surtout les élites occidentales, les institutions financières internationales – Fonds monétaire international (FMI) et Banque mondiale –, dont le « consensus de Washington » était devenu la nouvelle Bible, étaient persuadées que la croissance économique, dynamisée par l’ouverture des marchés, la circulation des capitaux et des techniques (mais pas des hommes) allait répandre partout le capitalisme et la démocratie. Or, on le voit maintenant, il n’y a pas qu’un seul modèle de capitalisme et la démocratie dans le monde revêt bien des teintes.

Cet espoir, cette vision irénique du monde, s’est peu à peu effacé. Ghassan Salamé emploie à multiples reprises ce terme « irénique » d’origine religieuse (la paix entre les chrétiens) dont l’usage s’est élargi, pour s’appliquer aux partisans de la paix perpétuelle. L’inflexion s’est opérée vers 2005-2006, lors de l’apogée de la déferlante démocratique. Les coups d’État reprirent leur cours en Thaïlande, puis au Myanmar, la dernière vague des coups dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest (neuf entre 2020 et 2023 !) n’étant que la queue de la comète. Puis ce fut le revers des Printemps arabes, illustré par le cas de la Tunisie qui avait donné leur impulsion et où le président Kaïs Saïed a instauré une sorte de despotisme qui se veut éclairé tout en se séparant de l’Occident. Les divers populismes de droite ou de gauche ont essaimé, écrit-il, phénomène qu’il avait décrit dans un précédent ouvrage (2). Alors qu’on comptait une quarantaine d’« autocraties électives » en 2000, elles sont une soixantaine en 2020. Ce déclin des pratiques démocratiques est certes réel et profond, mais mérite d’être nuancé. Depuis qu’il a rédigé son ouvrage, les électorats ont ébranlé en Inde la prépondérance de Narendra Modi, mis fin à l’hégémonie politique du Congrès national africain (ANC) en Afrique du Sud, mis en difficulté Recep Tayyip Erdogan lors des scrutins municipaux turcs et mis fin au règne du parti Droit et justice (PiS) en Pologne lors des législatives du 15 octobre 2023.

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