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  • Éditorial – Back to the USSR. Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb. The hunt for Red October. All together…

Éditorial – Back to the USSR. Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb. The hunt for Red October. All together…

Jérôme Pellistrandi, « Éditorial – Back to the USSR. Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb. The hunt for Red October. All together…  », RDN, 04 août 2025

Le général Pellistrandi, dans son nouvel éditorial de la semaine, revient sur les dernières déclarations de Donald Trump vis-à-vis de la Russie de Vladimir Poutine, alors que son envoyé spécial pour les négociations sur l'Ukraine, Steve Witkoff, est à Moscou.

Back to the Cold War cette semaine avec l’annonce surprise de Donald Trump de l’envoi de deux sous-marins (forcément à propulsion nucléaire) pour répondre aux multiples agressions verbales de Dmitri Medvedev, l’ancien président russe (2009- 2012), actuellement vice-président du conseil national de sécurité russe et dont les dérapages nationalistes, xénophobes et machistes alimentent les réseaux sociaux pro-russes ; à quelques jours d’une forme d’ultimatum envoyé à Moscou pour obtenir la fin de la guerre en Ukraine, alors que rien n’avance réellement sur le plan diplomatique, Poutine restant ferme sur ses exigences qui ne sont ni plus ni moins que la capitulation de Kyiv.

Après près de huit mois à la Maison Blanche, le Président américain a échoué dans son ambition d’imposer la paix aux deux protagonistes, tout en considérant qu’au début de son mandat, son intention était de faire plier Volodymyr Zelensky et ainsi accéder aux demandes du maître du Kremlin. Force est de constater que rien n’a fonctionné comme prévu. Tout d’abord, les Ukrainiens se battent pour la survie de leur nation car cette guerre est existentielle pour eux. Ensuite, les forces de Vladimir Poutine n’arrivent pas à gagner cette « opération spéciale militaire », ce qui, de facto, est une humiliation pour le nouveau Tsar de toutes les Russies. Enfin, les Européens, malgré toutes leurs divergences, soutiennent l’Ukraine : il y va de la sécurité future du continent européen. Le roi du deal n’a donc, jusqu’à présent, pas réussi.

De l’autre côté, la menace nucléaire a été agitée à de nombreuses reprises tant par Poutine, lui-même, que par son premier cercle, sans oublier ses outils de propagande à commencer par la télévision russe où les experts et divers commentateurs expliquaient que Londres, Berlin et Paris pouvaient être rasés en quelques minutes. Une gesticulation davantage verbale que réelle, car Moscou a fait attention à respecter la grammaire de la dissuasion nucléaire en évitant une escalade. C’est ainsi que les essais de missiles intercontinentaux, tel le Sarmat, ont été notifiés. Il n’en demeure pas moins que la rhétorique belliciste russe n’a pas cessé et s’est même amplifiée avec des « porte-paroles » comme Medvedev.

Dès lors, à qui s’adresse cet avertissement lancé par Donald Trump entre deux parties de golf ? À Medvedev ? Pas vraiment, celui-ci n’a pas un rôle exécutif et n’est, d’ailleurs, pas dans la chaîne de commandement nucléaire. Plutôt à celui qui la commande, Vladimir Poutine. Pour lui signifier qu’il est temps de commencer à engager de sérieuses discussions afin d’aboutir à un cessez-le-feu. Le temps tourne et le bilan de Donald Trump n’est pas à la hauteur de ses ambitions comme le prix Nobel de la Paix qu’il revendique haut et fort.

C’est là que cette décision – qui n’en est pas réellement une, puisque des SNLE américains sont en permanence à la mer pour assurer la dissuasion – devient aléatoire et peu responsable. Surtout avec les arguments utilisés : répliquer à un trublion de la scène politique russe. Et, depuis, certains cercles de Moscou suggèrent de déployer des missiles balistiques en Amérique latine et aux Caraïbes. Comprendre le Venezuela de Maduro et Cuba de feu Fidel Castro. La provocation serait alors immense et ferait passer la crise de 1962 à Cuba comme une aimable plaisanterie. Or, à l’époque, tant John Kennedy que Nikita Khrouchtchev avaient comme qualité leur sang-froid et leur capacité à analyser les risques encourus d’une escalade. Sans oublier qu’ils avaient connu la Seconde Guerre mondiale dans leurs chairs. Ce qui n’est pas le cas des deux dirigeants actuels, dont le cynisme et les égos surdimensionnés ne sont pas des atouts pour faire face à une crise.

Cette nouvelle tension peut cependant aboutir à un début de discussions entre Moscou et Kyiv qui ne se limiterait pas à des échanges de prisonniers. La visite cette semaine de l’envoyé spécial de Donald Trump à Moscou, l’avocat d’affaire Steve Witkoff pourrait marquer un tournant, à condition que celui-ci ne se fasse pas rouler dans la farine par ses interlocuteurs du Kremlin… ♦

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