Auteur : Daniel Kerven

Pseudonyme d'Étienne Manac'h (1910-1992) Diplomate français. Il a notamment été ambassadeur de France en République populaire de Chine de 1969 à 1975.

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N° 242 Janvier 1966 - p. 15-48

La place de Pékin dans l’ensemble du « camp socialiste » (II) La politique internationale de la Chine - Daniel Kerven

Je me suis efforcé, dans un précédent article (1), de décrire quelques-uns des aspects les plus importants de la situation intérieure de la Chine actuelle et de marquer d’une part quels ont été les succès du régime, d’autre part quelles sont aussi ses difficultés au terme de cette année 1965. J’en viens maintenant à l’étude de sa politique internationale. Lire la suite

N° 241 Décembre 1965 - p. 1893-1909

La place de Pékin dans l'ensemble du « camp socialiste » (I) La situation à l'intérieur de la Chine - Daniel Kerven

Peu de problèmes internationaux ont fait couler autant d’encre, au cours de ces dernières années, que celui des relations entre l’Union Soviétique et la Chine. Livres, revues et journaux n’ont cessé de mettre ce problème à l’avant-scène au point que le schisme entre Moscou et Pékin est apparu comme un événement majeur — sinon l’événement majeur — de la période contemporaine de l’histoire. Le fait revêt d’autant plus d’importance qu’il comporte de graves conséquences à la fois en extension, c’est-à-dire à l’échelle du monde entier (notamment dans les relations entre les grandes puissances et particulièrement entre les États-Unis et l’U.R.S.S., dans le comportement des principaux États vis-à-vis des pays du tiers-monde, dans leur attitude en face de la question nucléaire, dans leurs conceptions stratégiques, etc…) et en compréhension, je veux dire dans la profondeur même de chaque pays communiste, dans l’intérieur des divers partis communistes et jusque dans le « for intérieur » de l’homme communiste. À ce titre, le heurt entre les deux métropoles a pris la forme d’une sorte de séisme sociologique dont les ébranlements se font sentir à longue portée dans l’espace et le temps. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les volcans sont loin d’être éteints et qu’à partir des épicentres de Moscou et Pékin un phénomène ondulatoire a gagné l’ensemble du monde communiste, donnant lieu à des éruptions secondaires et à des poussées contradictoires d’Oulan-Bator à Tirana et de la Roumanie à l’Indonésie. Lire la suite

N° 218 Novembre 1963 - p. 1654-1662

Où en sont les relations sino-soviétiques ? - Daniel Kerven

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