Pseudonyme d'Étienne Manac'h (1910-1992) Diplomate français. Il a notamment été ambassadeur de France en République populaire de Chine de 1969 à 1975.
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Je me suis efforcé, dans un précédent article (1), de décrire quelques-uns des aspects les plus importants de la situation intérieure de la Chine actuelle et de marquer d’une part quels ont été les succès du régime, d’autre part quelles sont aussi ses difficultés au terme de cette année 1965. J’en viens maintenant à l’étude de sa politique internationale. Lire la suite
Peu de problèmes internationaux ont fait couler autant d’encre, au cours de ces dernières années, que celui des relations entre l’Union Soviétique et la Chine. Livres, revues et journaux n’ont cessé de mettre ce problème à l’avant-scène au point que le schisme entre Moscou et Pékin est apparu comme un événement majeur — sinon l’événement majeur — de la période contemporaine de l’histoire. Le fait revêt d’autant plus d’importance qu’il comporte de graves conséquences à la fois en extension, c’est-à-dire à l’échelle du monde entier (notamment dans les relations entre les grandes puissances et particulièrement entre les États-Unis et l’U.R.S.S., dans le comportement des principaux États vis-à-vis des pays du tiers-monde, dans leur attitude en face de la question nucléaire, dans leurs conceptions stratégiques, etc…) et en compréhension, je veux dire dans la profondeur même de chaque pays communiste, dans l’intérieur des divers partis communistes et jusque dans le « for intérieur » de l’homme communiste. À ce titre, le heurt entre les deux métropoles a pris la forme d’une sorte de séisme sociologique dont les ébranlements se font sentir à longue portée dans l’espace et le temps. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les volcans sont loin d’être éteints et qu’à partir des épicentres de Moscou et Pékin un phénomène ondulatoire a gagné l’ensemble du monde communiste, donnant lieu à des éruptions secondaires et à des poussées contradictoires d’Oulan-Bator à Tirana et de la Roumanie à l’Indonésie. Lire la suite
Au cours d’articles précédents, j’ai tenté d’analyser les caractères propres du Communisme chinois, lequel apparaît comme fortement influencé par certaines données nationales (1). J’ai tenté d’examiner ensuite les principales divergences qui séparent la Chine et l’U.R.S.S. (2). L’origine de ces divergences me paraissait remonter pour le moins au 20e Congrès du PCUS qui avait permis à Khrouchtchev, sous le couvert de la déstalinisation, de mettre en œuvre, en Union Soviétique, aussi bien dans le domaine intérieur que dans la politique extérieure, une révision profonde de sa tactique, sinon de ses objectifs. C’est au fond cette « révision » que les Chinois ne pouvaient accepter en tant que membres du camp socialiste. Mais, avais-je souligné en conclusion de mes articles, les divergences existant entre la Chine et l’U.R.S.S. n’étaient pas seulement de nature idéologique ; elles n’étaient en fait que le reflet d’oppositions plus graves, dont les répercussions finissaient par apparaître dans le domaine des relations entre États. Lire la suite
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Le colloque
Quelle autonomie pour les robots armés de demain ?
organisé par le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d'expérimentations (CICDE) et l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan avec son centre de recherche le CReC
se tiendra le
lundi 13 octobre 2025 de 9 H 00 à 16 h 00
à l’amphithéâtre Lacoste de l’École militaire
17 place Joffre, 75007 Paris
Le programme de ce colloque est accessible sous le lien Internet : https://www.terre.defense.gouv.fr/crec/evenements/quelle-autonomie-robots-armes-demain
Ce colloque est réservé aux personnes de nationalité française travaillant sur les questions de Défense.
Pour participer à l’ensemble du colloque, inscription gratuite mais obligatoire sous le lien Internet https://www.paris-ecole-militaire.fr/fr/forms/colloquecicdecrecsaintcyrsurlessystemesrobotiquesarmees
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