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  • Revue n° 171 Juillet 1959
  • Un satellite orthodoxe : la Tchécoslovaquie (III)

Un satellite orthodoxe : la Tchécoslovaquie (III)

Maxime Mourin, « Un satellite orthodoxe : la Tchécoslovaquie (III)  » Revue n° 171 Juillet 1959 - p. 1206-1224

LA question a été maintes fois posée. Pourquoi la Tchécoslovaquie, la plus industrialisée, l’une des plus occidentalisées des démocraties populaires, celle dont la classe moyenne est économiquement et culturellement la plus développée, n’a-t-elle fait entendre chez elle aucun véritable écho des entreprises de dégagement faites par la Pologne et la Hongrie à l’automne 1956 ? Comment est-elle restée ou devenue l’un des plus loyaux, sinon le plus loyal des satellites de l’U.R.S.S. ? Certes les accords de Munich de septembre 1938, consacrant l’abandon par les puissances occidentales de leur alliée tchécoslovaque, l’occupation de Prague par les troupes de Hitler en mars 1939, tolérée sans réaction appréciable, la transformation du pays disloqué en un « Protectorat » véritable régime colonial imposé à un État européen, l’occupation germanique suivie de l’arrivée de troupes soviétiques, avaient pu plonger le pays, comblé d’épreuves, dans une sorte de prostration politique. Un esprit d’accablement s’était effectivement répandu.

Les étapes de l’étatisation

Mais d’autres raisons intervenaient qui n’étaient pas sans rapports avec les caractères particuliers, politiques et économiques, de l’évolution récente de la Tchécoslovaquie. Le développement de l’étatisation y était moins lié au nouveau régime que chez les autres satellites. La République tchécoslovaque d’avant-guerre avait été une démocratie avancée et le faible pourcentage de l’économie agricole (la plus réfractaire à la collectivisation) dans la vie nationale, la concentration de l’industrie, avaient déjà permis à l’État de prendre une part directe et notable dans la gestion des affaires, que ce soient les transports, les banques, les usines comme Skoda… D’autre part le fait, rare en Europe centrale et orientale, que les investissements privés dans ces mêmes entreprises étaient essentiellement constitués par des capitaux tchécoslovaques et non étrangers, facilitait les contrôles et les nationalisations.

L’annexion par l’Allemagne allait encore accentuer cette étatisation. Les biens juifs étaient confisqués au profit du Reich, les principales banques devaient fusionner pour former quatre banques centrales sous contrôle allemand, la plupart des entreprises métallurgiques et minières étaient intégrées dans le vaste consortium d’État « Hermann Gœringswerke », l’I.G. Farben prenait en charge les usines de produits chimiques et d’explosifs. Le Reich possédait, en 1944, 60 % des capitaux investis dans l’économie du pays. Bien que ne considérant pas la Tchécoslovaquie comme État ex-ennemi, les Russes allaient trouver là un prétexte légal pour qualifier ces biens d’« allemands » et pouvoir en disposer comme « butin de guerre », procéder au démontage et au transfert en U.R.S.S. de l’outillage de plusieurs dizaines de grandes entreprises, les abandons éventuels n’étant faits qu’au profit de l’État. Les autorités tchèques n’y avaient pas fait d’opposition systématique. Dans les « Comités nationaux de résistance » qui avaient pris en main l’administration du pays les communistes occupaient tous les postes-clés. L’Église orthodoxe elle-même approuvait l’expulsion des Allemands des Sudètes, dont le territoire allait être livré aux seules initiatives de l’État.

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Plan de l'article

Les étapes de l’étatisation

Les réticences devant l’assouplissement

Explications de la passivité

L’expansion économique et l’aide aux pays sous-développés

Récents aspects de l’orthodoxie

 
 

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