Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 182 Juillet 1960
  • Politique et diplomatie - Après le sommet manqué

Politique et diplomatie - Après le sommet manqué

Jacques Vernant, « Politique et diplomatie - Après le sommet manqué  » Revue n° 182 Juillet 1960 - p. 1301-1307

Les événements de mai comportent un certain nombre de leçons qu’il est intéressant de rassembler. On peut les grouper sous deux rubriques : d’abord l’interprétation du comportement des principaux personnages du « rendez-vous manqué » de Paris. Ensuite les perspectives d’avenir que l’interprétation de ce passé encore chaud laisse entrevoir. Si le comportement de M. Khrouchtchev entre le 1er et le 16 mai soulève bon nombre de questions, le comportement de l’administration américaine pendant cette période est, à certains égards, difficilement explicable.

La première question que l’on est en droit de se poser est la suivante : des vols de reconnaissance aérienne étant effectués par des appareils américains au-dessus du territoire soviétique depuis près de quatre ans, l’éventualité fut-elle envisagée de suspendre ces vols en raison de la proximité de la rencontre au sommet ? Sur ce point, les premiers résultats de la Commission d’enquête du Sénat, présidée par M. Fullbright, sont formels : cette éventualité ne fut pas évoquée aux plus hauts échelons de l’administration américaine. Le vol de l’U-2 du 1er mai fut un vol de routine. Et l’on peut penser que ni le Président des États-Unis, ni le Secrétaire d’État n’en furent informés. Les événements ont montré que ce fut une erreur ; la présence de l’U-2 au-dessus de Sverdlosk, le 1er mai, à quinze jours de la conférence au sommet, étant « pour le moins intempestive ». Cependant, les organes intéressés de l’administration américaine font sans doute valoir que de nombreuses conférences internationales s’étaient tenues depuis que de tels vols étaient organisés, sans qu’il n’y ait jamais eu interférence entre l’activité de la Central Intelligence Agency, menée sous le couvert de l’Organisation nationale de recherches aéronautiques et spatiales (N.A.S.A.) et les activités diplomatiques du gouvernement des États-Unis.

Un autre point paraît difficilement explicable. Le samedi 7 mai, l’administration américaine, admettant que l’U-2 effectuait une mission de reconnaissance sur le territoire soviétique, déclarait qu’« en ce qui concerne les autorités de Washington, elles n’avaient pas eu à autoriser le vol auquel M. Khrouchtchev fait allusion ». Mais le lundi 9 mai, un nouveau communiqué déclarait que de tels vols étaient effectués sur l’ordre du Président, et donnait à penser que ces vols seraient continués. Comment expliquer cette attitude contradictoire et la confusion qu’elle révèle. Il semble que l’une des raisons de ce « flottement » soit l’absence du Secrétaire d’État qui, après dix jours passés en Iran, en Turquie et en Grèce, ne regagna Washington que le vendredi 6 mai dans la soirée. Quant au Président des États-Unis, il se trouvait absent de Washington pour le week-end et c’est par téléphone que M. Herter s’entretint avec lui de l’affaire, après la publication du communiqué du 7 mai. C’est donc par téléphone qu’il fut décidé, peut-être hâtivement, entre Washington et Gettysburg de modifier la position adoptée par l’Administration le 7 mai et de faire endosser par le Président des États-Unis la responsabilité des vols d’espionnage. On discerne assez facilement les raisons qui ont conduit le Président Eisenhower à endosser cette responsabilité. Le supérieur hiérarchique a voulu couvrir ses subordonnés qui en organisant et en exécutant la mission de l’U-2 n’avaient fait qu’exécuter les ordres antérieurement donnés par lui sous une forme générale. Mais, ce faisant, le Président Eisenhower, peut-être sans s’en rendre compte, modifiait la nature des vols de reconnaissance. Il leur faisait une place dans la politique délibérée et avouée des États-Unis. Sans y prendre garde, il lançait ainsi une sorte de défi au gouvernement et à l’opinion soviétiques, en même temps qu’il plaçait le gouvernement américain sur un terrain difficile à tenir au point de vue du droit international.

Il reste 74 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

URSS, États-Unis, U-2, Khrouchtchev, Eisenhower, Berlin, désarmement, Chine

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Octobre 2025
n° 883

L’avenir de la guerre : cyberattaques, nouveaux conflits et frontière humaine - Actes du colloque académique du PDSF 2025

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

17-10-2025

Livraison de la nouvelle FDI Amiral Ronarc’h à la Marine nationale

01-10-2025

La DGA commande 5 avions de surveillance et d’intervention maritime Albatros à Dassault Aviation

29-09-2025

Contribution de la France à la lutte anti-drones en vue du sommet européen de Copenhague

19-09-2025

Décès d’un gendarme maritime français à Mayotte

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.