L’appareil mondial des partis communistes en 1960
Il n’existe aucune nation au monde, faible ou puissante, jeune ou ancienne, agricole ou industrielle, sur ou sous-développée, blanche, jaune ou noire, qui n’ait un Parti communiste.
Il en existe un chez les Esquimaux, un chez les Touaregs, un aux États-Unis, un au Betchouanaland [NDLR 2025 : futur Botswana en 1966]. Parfois le Parti communiste comprend des millions de membres, parfois il se réduit à une poignée d’individus, mais cette poignée est organisée rigidement ; elle a des responsables, possède un local, dispose d’argent. Selon les circonstances, le Parti communiste fonctionne, soit de façon ouverte sous son vrai nom (comme le PC français) ou sous un nom d’emprunt comme le Toudeh en Iran ; soit de façon clandestine sous son vrai nom comme les PC turc et portugais ou sous un nom d’emprunt comme l’Union des Populations camerounaises.
En dehors des pays sous pouvoir communiste, les partis communistes peuvent être classés, quant à leur importance, en trois catégories : les partis de masse, les partis moyens ou petits mais solidement ancrés et les partis groupuscules.
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