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  • Revue n° 257 Mai 1967
  • Outre-mer - Accords monétaires franco-maliens - Gabon : réforme constitutionnelle et élections

Outre-mer - Accords monétaires franco-maliens - Gabon : réforme constitutionnelle et élections

Philippe Scipion, « Outre-mer - Accords monétaires franco-maliens - Gabon : réforme constitutionnelle et élections  » Revue n° 257 Mai 1967 - p. 929-932

Accords monétaires franco-maliens.

Le 30 juin 1962, l’Assemblée nationale de la République du Mali adoptait deux projets de loi créant l’un le « franc malien », l’autre la « Banque de la République du Mali » et entraînant le retrait du Mali de « l’Union monétaire ouest-africaine ». Dès le 3 juillet, le franc malien, dont la valeur était analogue à celle du franc CFA, avait seul cours légal sur le territoire de la République du Mali. L’agence de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest cessait toute activité et l’échange des francs CFA était effectué au pair par les soins des autorités maliennes. L’importation et l’exportation des nouveaux signes monétaires, émis par la Banque du Mali, étaient interdites. À la suite de cette décision les États de l’Union monétaire ouest-africaine et la France arrêtaient en commun des mesures tendant à interdire l’entrée sur leur territoire des billets de banque précédemment en circulation au Mali ainsi que la sortie de francs CFA vers le Mali. Un accord technique, conclu le 21 juillet 1962 à Paris, entre les représentants de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest et ceux de l’Institut d’émission malien liquidait la situation résultant de la sortie du Mali de l’Union monétaire ouest-africaine. Le 20 juillet, l’arrestation par la police, sur le marché de Bamako, de trafiquants de francs CFA provoquait de sérieux incidents. Des manifestations de commerçants furent réprimées par la police et l’armée. Parmi les personnes arrêtées figuraient notamment MM. Fily Dabo Sissoko et Hamadoun Dicko, anciens membres du gouvernement français et dirigeants de l’ancien parti soudanais progressiste. Ceux-ci devaient disparaître tragiquement en 1964. Comme l’admettent actuellement les dirigeants de Bamako, avec un réalisme méritoire, le Mali connaît depuis lors de sévères difficultés liées à la création de cette nouvelle monnaie et à certaines expériences socialistes mal adaptées aux besoins de l’économie locale telles que les sociétés d’État. Une partie très importante du commerce au Mali est devenue clandestine : des commerçants ambulants, les Dioulas, franchissent les frontières avec du bétail et reviennent des pays voisins notamment de Côte d’Ivoire avec des produits manufacturés d’importation, des tissus, des noix de cola, etc.. Ce commerce parallèle rapporte aux commerçants qui le pratiquent des bénéfices sérieux mais ne procure aucune ressource au budget malien, La situation financière et monétaire du pays s’aggravant d’année en année, les autorités maliennes résolurent, en 1965, de reprendre le dialogue avec la France.

En février 1965 une mission malienne dirigée par les ministres Ousmane Ba et Seydou Badian Couyate et dont faisait partie M. Louis Nègre, gouverneur de la banque du Mali, engagea avec le gouvernement français des négociations qui n’aboutirent pas, le gouvernement de Bamako n’ayant pas à l’époque accepté les termes du mémorandum français. Le point sur lequel les négociations avaient buté concernait l’adhésion à l’Union monétaire ouest-africaine en acceptant sans réserve les règles et la discipline de celle-ci. Les rapports entre les deux pays sont restés toutefois excellents. Après un délai de réflexion de plus d’un an, le gouvernement malien faisait connaître au gouvernement français qu’il était disposé à engager de nouvelles conversations sur les questions monétaires et financières. Le gouvernement français acceptait après avoir consulté les États-membres de l’Union monétaire ouest-africaine. Après un certain nombre de contacts, les deux gouvernements ont jugé préférable d’entourer les négociations d’une grande discrétion. Le 26 octobre 1966, la délégation malienne conduite par M. Jean-Marie Koné, ministre d’État, et M. Louis Nègre devenu ministre des Finances, arrivait à Paris et procédait avec les experts français du ministère des Affaires étrangères, du secrétariat d’État aux Affaires étrangères chargé de la Coopération et du ministère de l’Économie et des Finances à un très large échange de vues. Les experts français voulaient notamment établir un inventaire aussi précis que possible de la situation économique et financière du Mali permettant d’évaluer l’ampleur des mesures nécessaires pour favoriser la réintégration de ce pays dans la zone franc.

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