Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 290 Juin 1970
  • L’Allemagne du chancelier Willy Brandt

L’Allemagne du chancelier Willy Brandt

Alfred Frisch, « L’Allemagne du chancelier Willy Brandt  » Revue n° 290 Juin 1970 - p. 902-915

Depuis octobre 1969, la République Fédérale d’Allemagne est gouvernée — pour la première fois depuis environ 40 ans — par un chancelier socialiste, qui dispose dans son parlement d’une faible majorité, grâce à la coalition conclue avec le parti libéral (F.D.P.). Pour la première fois depuis la création de la République Fédérale, le parti chrétien-démocrate (C.D.U./C.S.U.) fondé par le chancelier Adenauer, se trouve dans l’opposition. Beaucoup d’observateurs — en Allemagne et ailleurs — donnent à ce changement une grande signification. Personne n’aurait cependant l’idée d’affirmer que le socialisme ait pris le pouvoir en Allemagne, car la social-démocratie (S.P.D.) n’est pas un parti socialiste dans le sens classique, et le chancelier Willy Brandt ne se considère nullement comme un marxiste. Son arrivée au pouvoir n’est pas non plus due à une volonté de changement clairement exprimée par le peuple allemand, mais à un mariage de raison entre les socialistes, classés internationalement plutôt à droite, et les libéraux, désireux de se placer à gauche. Cette combinaison parlementaire impose à ses artisans et à ses bénéficiaires des compromis d’autant plus nombreux qu’elle se trouve en face d’une opposition massive, qui peut assez raisonnablement espérer reprendre avant la fin de la législature les rênes du pouvoir pour peu qu’elle bénéficie de la défection d’une dizaine de députés F.D.P.

L’impression d’un changement sensible prévaut néanmoins même dans les milieux gouvernementaux allemands. L’explication réside probablement dans la personnalisation du pouvoir, dans l’importance que l’opinion publique accorde au rôle du chef de gouvernement et à son style personnel. On parle ainsi de la fin de l’ère Adenauer et du début d’une nouvelle phase de la vie politique allemande, qui n’est évidemment pas encore aussi étroitement liée au nom de Brandt que la précédente l’était à celui de son grand prédécesseur, car on ignore la durée et aussi les résultats de l’équipe actuellement au pouvoir. Il est néanmoins certain que Brandt voudrait donner son nom à une politique qui engagerait le destin de son pays et qui tracerait une voie dont ses successeurs éventuels ne pourraient que difficilement s’écarter.

Toutefois, il est permis de se demander si la fin de ce qu’on appelle l’ère Adenauer n’est pas davantage la conséquence d’une transformation du climat général de la politique mondiale que d’un changement de majorité au Bundestag allemand. La politique d’Adenauer avait été intimement liée à la guerre froide et elle était déterminée par l’impérieuse nécessité de réintégrer progressivement l’Allemagne dans la société internationale. À présent, la politique mondiale est influencée par un désir sincère de détente entre l’Ouest et l’Est, par le phénomène chinois et par la volonté de l’Union Soviétique et des États-Unis d’arriver par étapes à un grand arrangement mondial.

Il reste 91 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Les tensions d’une politique de détente

Politique intérieure

Les jeunes contestataires

Un tournant économique ?

Les raisons du chancelier Brandt

Divergences et tensions

Difficultés

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.