Défense en France - Le président de la République reçoit l'Union nationale des officiers de réserves (Unor) et le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM) - Deuxième session du CSFM - Le service national féminin
À l’occasion de deux réceptions à l’Élysée, le président de la République a fait entendre la voix du chef des Armées à l’ensemble des officiers de réserve d’une part, à l’ensemble des officiers et sous-officiers d’active d’autre part.
Le vendredi 26 mars 1971, s’adressant à la délégation de l’Unor, Georges Pompidou, lui-même officier de réserve comme il s’est plu à le rappeler, a précisé le rôle qui doit être celui de l’officier de réserve. Si, dans le passé, la notion de mobilisation définissait sans ambiguïté à l’officier de réserve sa mission en temps de guerre, de nos jours l’évolution des formes prévisibles de conflit conduit à envisager une diversification du rôle des réservistes. Au cours de la période séparant la crise du conflit, il ne serait possible de mobiliser qu’un nombre réduit d’officiers appelés à participer à la première bataille. Mais tous les autres, que ce soit au sein de la Défense opérationnelle du territoire (DOT), ou, s’il faut envisager les dernières hypothèses, au sein de la résistance qu’ils seraient chargés d’organiser, auraient un rôle non moins essentiel pour le résultat final.
Enfin, en dehors de l’état de crise, et aux côtés de leurs camarades d’active, les officiers de réserve ont le rôle permanent et essentiel de maintenir, voire de ranimer, le patriotisme, véritable instinct de conservation indispensable à toute nation qui refuse de devenir la proie des autres sous une forme ou sous une autre. Dans ce domaine, a conclu le président Pompidou, je sais pouvoir compter sur votre concours.
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