Défense en France - L'évolution de la Gendarmerie nationale - Réforme de la formation professionnelle et de la promotion sociale aux Armées - La Délégation ministérielle pour l'Armement à Sao Paulo
Le 30 septembre 1971 à Caylus (Tarn-et-Garonne), M. Fanton, secrétaire d’État, assistait au saut en groupe de l’Escadron de gendarmes parachutistes. Cette unité, nouvellement créée à Mont-de-Marsan, est l’exemple le plus récent du dynamisme de la Gendarmerie dans son adaptation à ses missions, toujours plus nombreuses et toujours plus diversifiées. Diversifiées du fait de l’extension de la civilisation des loisirs, et plus nombreuses en raison de l’augmentation de la population, du développement de l’habitat urbain et de la circulation routière.
À elle seule, la surveillance de la circulation routière exige la mobilisation quasi permanente de 6 000 gendarmes dotés de véhicules et d’équipements (radios, cinémomètres radars) de plus en plus perfectionnés.
Renforcement des effectifs
C’est pour faire face à cette augmentation des charges que la 3e loi de programme 1971-1975 a autorisé la Gendarmerie à renforcer ses effectifs de quelque 8 000 hommes. Cette augmentation sera réalisée par le recrutement annuel de 1 000 élèves gendarmes supplémentaires pendant chacune des cinq années du Plan, le complément de 3 000 gendarmes-auxiliaires étant fourni par le contingent.
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