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  • Revue n° 312 Juin 1972
  • L'Europe entre les deux super-Grands (II) Tentations et répulsions européennes de la Russie

L'Europe entre les deux super-Grands (II) Tentations et répulsions européennes de la Russie

Claude Delmas, « L'Europe entre les deux super-Grands (II) Tentations et répulsions européennes de la Russie  » Revue n° 312 Juin 1972 - p. 902-917

Les relations entre la Russie et l’Europe ont, à toutes les époques, été empreintes d’incompréhensions, d’équivoques et de méfiances, à tel point que l’on s’est toujours demandé si la Russie appartient à l’Europe ou si elle n’est que le prolongement, vers l’Atlantique, des immensités continentales de l’Asie. Les pays russes ont toujours occupé une place mal définie aux confins de l’Asie : non seulement parce qu’ils furent pendant des siècles soumis aux Mongols, mais aussi parce qu’ils appartenaient à un monde différent de l’Europe. Depuis Ptolémée, l’opinion générale était que le Tanaïs — le Don — séparait deux continents distincts. C’est sous le règne d’Ivan III (1462-1505) que s’imposa la puissance moscovite. Après son mariage avec une nièce du dernier empereur de Constantinople, il inséra dans les armes de sa maison l’aigle bicéphale des souverains byzantins, et de là à ambitionner, voire à revendiquer l’héritage des Paléologue, il n’y avait qu’un pas.

Les Occidentaux apprirent à connaître les Russes et la Russie au moment où ils venaient d’entrer en relations avec les Amériques, et la découverte de l’empire des tsars fut ainsi, en quelque sorte, contemporaine de celle de l’empire des Aztèques et de celui des Incas. Mais, alors que les relations avec les Amériques se développèrent dans le sens d’une interdépendance de plus en plus étroite, celles avec la Russie se développèrent dans une tout autre perspective.

Sans doute serait-il abusif de parler, dès ce moment-là, d’un « impérialisme russe ». Ce fut cependant l’époque où prit consistance, dans le clergé et plus particulièrement dans les monastères, l’idée d’une « troisième Rome » devant tout naturellement être Moscou. Sans doute cette idéologie tendit-elle surtout à renforcer les tendances absolutistes du gouvernement, sans doute resta-t-elle longtemps sans influence sur la politique extérieure : elle n’en devait pas moins marquer l’idée que les Européens se faisaient de la Russie. Ce sentiment s’est projeté dans le temps, au point que Karl Marx pouvait écrire : « L’influence prépondérante que la Russie a gagnée par surprise en Europe à différentes époques a effrayé les peuples de l’Occident, qui s’y sont soumis comme à une fatalité ou n’ont résisté que par à-coups. Mais à côté de la fascination, on voit constamment renaître un scepticisme qui la suit comme son ombre, mêlant la note légère de l’ironie aux cris des peuples agonisants, se moquant de la grandeur véritable de la puissance russe comme d’une attitude prise par un historien pour éblouir et tromper » (1). De la part de l’Europe à l’égard de la Russie, il y a ainsi toujours eu méfiance et crainte.

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