Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 343 Avril 1975
  • Armée de terre - Candidatures à l'École spéciale militaire Saint-Cyr - Le Larzac pourquoi ? - Équateur 74, exercice franco-gabonais - Le mécanisation des 15e et 8e Brigades motorisées

Armée de terre - Candidatures à l'École spéciale militaire Saint-Cyr - Le Larzac pourquoi ? - Équateur 74, exercice franco-gabonais - Le mécanisation des 15e et 8e Brigades motorisées

Édouard Vaujaque, « Armée de terre - Candidatures à l'École spéciale militaire Saint-Cyr - Le Larzac pourquoi ? - Équateur 74, exercice franco-gabonais - Le mécanisation des 15e et 8e Brigades motorisées  » Revue n° 343 Avril 1975 - p. 155-160

Candidatures à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr

Plusieurs articles récents sur le recrutement des officiers ont fait état d’une diminution alarmante du nombre des candidats et d’une baisse corrélative de leur valeur. Un tel jugement ne résiste pas à l’examen. C’est ce qui ressort de l’étude des différents éléments détenus par l’Armée de terre sur le concours d’entrée à l’ESM et dont l’essentiel est donné ci-après.

Volume global des candidatures

Les chiffres globaux des candidatures et des résultats des sept dernières années, c’est-à-dire depuis l’institution des deux concours parallèles, option « Lettres » et option « Sciences », sont les suivants :

Année

Candidats inscrits

Candidats ayant composé à l’écrit

Reçus

1968

483

466

190

1969

680

628

190

1970

801

719

186

1971

745

681

198

1972

690

634

210

1973

744

674

209

1974

791

684

198

 

Ce tableau montre qu’il n’y a pas d’évolution significative dans le nombre des candidats réels (ayant composé). Cependant il ne permet pas à lui seul d’apprécier la sélectivité des concours. Il faut en effet distinguer l’option « Lettres », où les candidats se présentent généralement à ce seul concours dont le programme est particulier, et l’option « Sciences » où bon nombre des candidats se présentent également à Navale et à l’Air, le programme des trois concours étant identique.

• Concours « Lettres »

Parmi les candidats au concours « Lettres » en 1974, 37 % ont été reçus et ont obtenu une moyenne supérieure ou égale à 11,13. À titre de comparaison, les résultats des cinq dernières années à ce même concours, sont donnés dans le tableau ci-après.

Année

Candidats ayant composé

Nombre de reçus

Nombre d’incorporés

Présentés incorporés

Moyenne

1970

394

94

93

23 %

12,34

1971

389

106

105

26 %

12,00

1972

377

120

120

32 %

11,83

1973

345

138

135

39 %

11,72

1974

334

122

125

37 %

11,13

 

Pour juger du taux de sélectivité du concours et du niveau des candidats (moyenne du dernier admis) il est intéressant de comparer ces chiffres à ceux de quelques années caractéristiques.

Année

Inscrits

Reçus

% de reçus

Moyenne

1907

953

226

24 %

11,05

1912

864

484

56 %

8,04

1913

1 000

510

51 %

8

1924

879

300

34 %

10,1

1928

628

354

56 %

9,47

1929

735

404

63 %

9,47

1935

1 514

365

24 %

12,36

1938

1 823

490

27 %

12,16

1950

563

268

50 %

9,96

1960

858

360

43 %

10,86

 

De cette comparaison, il ressort à l’évidence que si les années 1972, 1973 et 1974 ne sont pas particulièrement favorables, elles n’ont cependant aucun caractère catastrophique. Du reste, le président du jury d’examen – le jury de Saint-Cyr est constitué exclusivement de professeurs de faculté – considère que les admis de 1974 méritent amplement l’équivalence du Diplôme universitaire d’études littéraires (DUEL) qui leur est accordée et il estime que tant que le nombre des candidats à l’option Lettres sera au moins le double du nombre de places offertes, la situation ne peut être considérée comme inquiétante.

• Concours « Sciences »

Le concours « Sciences » est plus délicat à analyser puisqu’il faut prendre en considération, non pas le nombre de reçus, mais le rang de classement du dernier reçu de façon à tenir compte du désistement de candidats reçus à Navale et à l’Air, ce qui donne les résultats suivants :

Année

Candidats présentés

Nombre d’incorporés

Dernier reçu

Pourcentage de reçus à l’ESM (démissionnaires ou non)

Note/20

Classement

1970

325

85

11,08

124e

38 %

1971

292

75

10,68

141e

48 %

1972

257

90

9,9

140e

54 %

1973

329

74

9,26

164e

49 %

1974

350

69

9,7

154e

44 %

 

La mise en regard du nombre d’incorporés et du classement du dernier reçu fait apparaître qu’il y a actuellement pour le concours Sciences, par rapport au concours Lettres, insuffisance du nombre des candidats « réels ». C’est pourquoi il a été ouvert ces dernières années moins de places aux Scientifiques qu’aux Littéraires alors que l’Armée de terre aurait souhaité en ouvrir autant, sinon plus.

Mais, selon le président du jury, « il serait excessif de considérer que les élèves admis sont d’un niveau scientifique manifestement insuffisant, à moins d’étendre ce jugement sévère à un grand nombre d’écoles scientifiques ». Le jury a en effet toujours limité la liste complémentaire à un niveau qui reste celui du Diplôme universitaire d’études scientifiques (DUES). En outre, le phénomène des candidatures multiples se produit pour tous les concours d’entrée aux écoles scientifiques et il est courant que pour une école de cette nature il faille pour admettre 100 élèves faire une liste d’admis de 500 noms.

Le Larzac pourquoi ?

L’armée française disposait, dans un passé récent, de 10 grands camps nationaux représentant un total de 70 800 hectares (non compris Coëtquidan réservé aux écoles de formation d’officiers).

Il est intéressant de noter, à titre d’information, les moyens en grands camps mis à la disposition des forces armées du Pacte de Varsovie : République démocratique allemande (RDA), plus de 200 000 ha - Pologne : 113 000 ha - Tchécoslovaquie : 172 000 ha - Hongrie : 169 000 ha.

À quoi servent nos grands camps ?

En grande partie, à accueillir les unités de notre corps de bataille qui viennent y manœuvrer.

Si le besoin est apparu d’accroître les superficies de ces camps, c’est que depuis plusieurs années, une armée équipée en totalité d’engins chenilles a remplacé une armée qui manœuvrait à pied ou sur roues. Pour ne parler que des forces de manœuvre, l’Armée de terre a aujourd’hui le souci de conduire l’instruction de ses 15 brigades mécanisées représentant chacune 4 500 hommes et 1 000 véhicules.

Il s’agit en fait de donner à chaque régiment de l’armée française la possibilité d’effectuer annuellement trois séjours de trois semaines dans un camp national – séjour pendant lequel les unités élémentaires doivent pouvoir manœuvrer en vraie grandeur avec appui de feu, et mettre en œuvre toutes leurs armes.

Ce but ne peut être atteint que si le pays met à la disposition de son armée les espaces suffisants. Or, le potentiel actuel en terrains de manœuvre est saturé. Nos régiments arrivent à peine, dans le meilleur cas, à effectuer deux séjours au camp par an. C’est pourquoi le ministre a décidé la réalisation de deux nouveaux camps nationaux : Canjuers et le Larzac.

Choix du site

La région du Larzac a été choisie pour trois raisons :

– il existait déjà au sud de Millau un camp militaire de 3 000 ha.
– le relief de la région se prête à la manœuvre des unités de toute nature,
– la région est une des plus faiblement peuplée de toute la France et des offres de vente de terrains ont été présentées depuis plusieurs années par des propriétaires de terrains avoisinants.

Déroulement de la procédure

M. Debré ayant pris sur l’extension du camp du Larzac une décision de principe le 28 octobre 1971, 5 réunions de concertation présidées par le préfet de l’Aveyron ont permis de confronter les besoins des armées aux soucis des propriétaires et exploitants concernés. Cette concertation n’a pas été un vain mot, puisqu’elle a eu pour effet, par rapport au projet initial, de renoncer à l’acquisition d’environ 1 700 ha de terrains cultivés. Le projet définitif, limitant l’extension à 13 600 ha environ, a été arrêté par le ministre le 13 mai 1972. Une déclaration d’utilité publique a été prononcée le 26 décembre 1972.

Conclusion

L’Armée de terre conçoit aisément que la réalisation d’un tel projet vienne à rencontre d’intérêts privés très respectables. La lente procédure qu’elle a mise en œuvre témoigne de son souci de ne rien brusquer et d’apaiser les craintes résultant des menaces d’expropriation.

C’est pourquoi, après avoir contacté chacun des 400 propriétaires connus, elle n’a procédé pour le moment qu’à des acquisitions amiables. À ce sujet, il faut savoir que, sur les 13 600 ha concernés, 3 600 environ appartiennent à l’État ou à d’autres collectivités, et que sur les 10 000 ha restants, 3 000 environ ont déjà fait l’objet de propositions de vente. Début février, 1 417 ha avaient déjà été acquis à l’amiable.

L’extension du camp du Larzac a été reconnue indispensable pour la satisfaction des besoins de la Défense ; elle a fait l’objet d’un arrêté déclaratif d’utilité publique. L’Armée s’est attachée à limiter au maximum les inconvénients qui pouvaient en résulter pour les populations locales. C’est ainsi que toutes les garanties ont été données pour que la circulation sur la RN9 ne subisse aucune gêne et que le pacage des brebis puisse se poursuivre dans les mêmes conditions que par le passé. Enfin le ministre a veillé personnellement à ce que la région de Millau bénéficie au maximum des retombées économiques de l’opération. C’est ainsi que, parallèlement aux efforts faits par les autres ministères, le budget militaire a participé à la réalisation d’un système d’adduction d’eau au bénéfice des communes rurales et à l’aménagement de l’aérodrome de Millau. Sa participation à l’équipement sportif de cette même ville est également prévue.

La lenteur de la procédure a pu contribuer à faire croire que le ministère de la Défense hésitait à poursuivre la réalisation de l’opération. En fait, le retard provient des difficultés administratives consécutives à la reconstitution du plan cadastral. Plus d’une année a été nécessaire pour que le service du Génie en collaboration avec l’Institut géographique national (IGN) et en liaison avec le Service de la conservation des hypothèques parvienne à mettre à jour les documents cadastraux. Dès l’achèvement de ce travail, le ministre de la Défense a demandé au préfet de l’Aveyron d’ouvrir l’enquête parcellaire dont la conclusion permettra de procéder à l’expropriation des terres qui n’auraient pu être acquises à l’amiable.

L’opération suit donc son déroulement normal et devrait aboutir dans les années prochaines, sous réserve que le Conseil d’État qui est actuellement saisi d’un recours en annulation de l’arrêté de déclaration d’utilité publique, confirme, un jour prochain, la décision du ministre.

Exercice franco-gabonais Équateur 74

L’exercice franco-gabonais Équateur 74, mettant en œuvre conjointement les forces armées gabonaises et une force d’intervention interarmées française, s’est déroulé au Gabon du 2 au 6 décembre 1974.

Il avait pour buts principaux d’étudier la coordination entre les forces des deux pays au niveau du commandement et de l’exécution, d’entraîner les troupes gabonaises et françaises, ces dernières sans accoutumance préalable, et de rechercher des enseignements sur les conditions d’acheminement et d’engagement de la force d’intervention. Cette manœuvre était placée sous la direction conjointe du général inspecteur des forces extérieures et du général commandant en chef les forces armées gabonaises.

Y participaient, du côté français, des éléments de commandement de la 11e Division parachutiste, un détachement « Guépard » du 6e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), les forces françaises stationnées en permanence au Gabon (notamment une compagnie tournante du 3e RPIMa et une du 9e Régiment de chasseurs parachutistes [RCP]), un escorteur rapide et un escorteur côtier, et une composante aérienne englobant des North American F-100 Super Sabre et des appareils de transport (Transall et Nord 2501 Noratlas).

De leur côté, les Gabonais ont également engagé des forces terrestres (infanterie motorisée et parachutiste, éléments de reconnaissance, Gendarmerie mobile), navales (patrouilleurs, vedettes, Landing Craft Tank [LCT]) et aériennes (appareils d’appui au sol, de transport, hélicoptères).

La manœuvre, dont le thème était centré sur la réduction de bandes armées menaçant les installations industrielles essentielles du Gabon, s’est déroulée en deux phases. La première avait pour cadre la presqu’île de Port-Gentil, zone pétrolifère d’importance économique majeure. Les différentes composantes des deux armées y furent mises en œuvre par le biais d’une opération aéroportée et d’une opération de débarquement bénéficiant d’un appui aérien et naval.

La seconde, mettant en jeu l’ensemble des forces terrestres et aériennes, fut conduite dans la région de Franceville, au cœur du pays minier d’où sont extraits manganèse et uranium. Menée dans un terrain difficile en raison de son modelé et de l’exubérance de la végétation et dans les conditions climatiques sévères de la saison des pluies, à quelque 500 kilomètres de la base de départ et de soutien de Libreville, cette phase a été placée sous le signe d’une coopération étroite entre forces terrestres et aériennes : opérations aéroportées, appuis feu, aérotransports, ravitaillements par air, éclairement par Luciole, se sont succédé en dépit de conditions météorologiques peu favorables.

Exécutées avec réalisme dans un environnement ingrat, ces manœuvres ont montré la capacité de la FTI à s’accoutumer rapidement à un théâtre africain pendant la saison des pluies. Elles ont, en outre, apporté de nombreux enseignements dans le domaine de l’équipement individuel des combattants (armement, tenue, paquetage).

Équateur 74 a enfin permis de concrétiser sur le terrain, dans un même effort, les excellentes relations qui unissent militaires français et gabonais : les premiers ont pu goûter la chaleur de l’accueil des seconds. Bénéfique au plan de l’entraînement, du moral et de la cohésion, cet exercice a été également, pour beaucoup, l’occasion de découvrir le Gabon dans son aspect géographique et économique.

Mécanisation des 15e et 8e Brigades motorisées

Parallèlement à la modernisation de la 7e Brigade mécanisée annoncée dans notre chronique du mois de février, l’année 1975 marquera également le début de la mécanisation des 15e et 8e Brigades motorisées.

Les 94e et 150e Régiments d’infanterie motorisée de la 15e Brigade seront équipés d’AMX-13 respectivement en juillet et en octobre ; dans le même temps disparaîtront provisoirement les sections de mortiers de 120 mm de ces deux régiments ; une Compagnie d’éclairage de brigade (CEB) sera créée au 94e RI en août. Le régiment blindé de cette brigade ne sera transformé en régiment de chars de bataille (par création d’un 4e escadron de chars AMX-30) qu’au cours de l’été 1976.

En revanche et de la même façon, le régiment blindé de la 8e brigade sera transformé en régiment de chars en janvier 1976. Cette interversion est due à des questions d’infrastructure.

Les deux régiments motorisés de cette brigade seront mécanisés au cours du 1er semestre 1976 et perdront leurs sections de mortiers de 120 mm, et une CEB sera créée au 170e RI pendant la même période.

Ainsi, en 1976, le corps de bataille disposera de 12 brigades mécanisées, dont 2 auront été modernisées en AMX-10 et AMX-30. ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.