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  • Revue n° 348 Octobre 1975
  • Armée de terre - Réorganisation de l'Armée de terre : création du poste de général major régional - L'achèvement de  la modernisation des transmissions d'infrastructure de l'Armée de terre

Armée de terre - Réorganisation de l'Armée de terre : création du poste de général major régional - L'achèvement de  la modernisation des transmissions d'infrastructure de l'Armée de terre

Édouard Vaujaque, « Armée de terre - Réorganisation de l'Armée de terre : création du poste de général major régional - L'achèvement de  la modernisation des transmissions d'infrastructure de l'Armée de terre  » Revue n° 348 Octobre 1975 - p. 181-182

Création du poste de Général major régional

Une précédente chronique avait donné les grandes lignes du projet de réorganisation de l’Armée de terre, tel qu’il était possible de les connaître à travers les propos du ministre et du secrétaire d’État à la Défense. Toutes les décisions concernant cette réorganisation n’étant pas encore prises, il n’est pas possible aujourd’hui d’apporter d’autres précisions sur ce sujet, sauf sur un point. Il s’agit des modifications apportées à l’exercice des responsabilités au niveau de la région militaire et des Forces françaises en Allemagne (FFA).

Les généraux commandants de région ont reçu le 1er septembre le commandement de toutes les forces stationnées sur leur territoire y compris celles appartenant aux forces de manœuvre et d’intervention. Cette réforme est accompagnée de la fusion du commandement du 1er Corps d’armée (CA) et de celui de la 6e Région militaire (RM).

Cette décision recrée l’unicité du commandement, source de simplicité et d’efficacité. Mais les responsabilités du général commandant la région se trouvent étendues dans le domaine de l’emploi, donc de l’instruction et de l’entraînement des forces. Le chef placé à cet échelon joue désormais dans l’exercice du commandement de l’Armée de terre un rôle plus important encore qu’auparavant, impliquant une totale liberté, d’esprit et d’action. Il devra en particulier pouvoir dégager son esprit de la majorité des préoccupations relatives à la gestion courante. Or, celle-ci est particulièrement importante, car c’est au niveau de la région militaire que les services sont directement subordonnés au commandement.

C’est pourquoi, sur la proposition du général Chef d’état-major de l’Armée de terre (Cémat), le ministre de la Défense a décidé de créer le poste de « général major régional ».

L’officier général désigné pour occuper cet emploi est plus particulièrement chargé de diriger et de coordonner, au nom du général commandant la région (ou les FFA) et suivant ses directives, l’action des services et des organismes à qui incombent l’administration, le soutien logistique et la mobilisation.

Il veille en particulier à ce que leurs activités s’inscrivent parfaitement dans la ligne fixée par le chef.

Habilité à entretenir des contacts directs avec les autorités de l’administration centrale responsables dans ces domaines, le major régional suscite entre les parties intéressées une meilleure connaissance réciproque des besoins et des possibilités.

Le général Lagarde, Cémat, a précisé dans un éditorial paru dans le bulletin d’information de l’Armée de terre, que ces deux réformes ne constitueraient pas un simple remaniement de l’organisation du commandement. Il en attend dans le fonctionnement de l’Armée de terre des améliorations très nettes et qui se fassent sentir dans la vie courante jusqu’à l’échelon du corps de troupe, grâce à une simplification des chaînes hiérarchiques, à une plus grande disponibilité du commandement et à une meilleure cohérence dans Faction des services.

L’achèvement de la modernisation des transmissions d’infrastructure de l’Armée de terre

Depuis quelques années une profonde transformation des transmissions d’infrastructure de l’Armée de terre est en cours dans le cadre du programme Ritter (Réseau intégré des transmissions de l’Armée de terre).

La notion de système de transmissions d’infrastructure spécifiquement militaire couvrant l’ensemble du territoire est relativement récente. Auparavant, les liaisons des armées en arrière de la zone des combats étaient satisfaites par les moyens PTT. Or, les formes du combat moderne caractérisées par des destructions massives, la disparition des fronts continus, le rythme et l’étendue accrue des opérations, la possibilité de voir celles-ci s’étendre à tout le territoire rendent difficiles et aléatoires l’utilisation des installations civiles. Par ailleurs, l’apparition du fait nucléaire exige une disponibilité permanente des moyens, incompatible avec les délais exigés par l’activation et l’adaptation des circuits PTT. Enfin, ces circuits sont centrés en étoile sur Paris avec tous les inconvénients que cela comporte, notamment les risques d’engorgement.

Les progrès de la technique et des procédés électroniques – multiplication du nombre de voies téléphoniques et télégraphiques, augmentation des portées, automatisation permettant d’accroître à la fois la sécurité et le rythme du trafic – ont procuré aux transmissions de l’Armée de terre les moyens de s’affranchir, le cas échéant, de l’infrastructure civile.

Cette entreprise a été engagée par les transmissions de l’Armée de terre en 1969. Elle débouchera dans moins d’un an. Elle a consisté à concevoir et à réaliser un système maillé, centré non plus sur le seul nœud de Paris mais sur un quadrilatère de quatre centres dits primaires implantés respectivement dans les régions de Paris, Tours, Dijon et La Courtine. Étroitement interconnectés entre eux par des relations à grande capacité, ces centres sont reliés par ailleurs à au moins deux centres régionaux.

Mais pour que le maillage ainsi réalisé et la capacité des supports utilisés puissent conférer au système la souplesse et le débit recherchés, il fallait éliminer les goulots d’étranglement constitués par les centraux. Pour y parvenir on a fait appel à des équipements automatiques à hautes performances utilisant les techniques de l’informatique moderne et permettant d’automatiser entièrement toutes les opérations élémentaires de commutation des messages, dans les équipements Cartel (Centre automatique de relais télégraphique) ou des circuits téléphoniques, dans les centraux du type MÉTACONTA.

Le programme est entré dans sa phase d’achèvement. Le centre primaire de Tours sera inauguré en octobre 1975 et le dernier nœud du système, celui de La Courtine, le sera sans doute moins d’un an plus tard.

Conçu comme un réseau banalisé, le Ritter offre aussi ses services à des utilisateurs n’appartenant pas à l’Armée de terre : Gendarmerie, établissements de la Délégation ministérielle pour l’armement (DMA), du Service des essences, etc. Enfin, interconnecté avec les réseaux spécifiques des autres armées, il s’intègre dans le vaste système des télécommunications militaires et il peut être utilisé par les autres départements ministériels. ♦

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