Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 368 Juillet 1977
  • Outre-mer - Le Sahara occidental et le jeu maghrébin - La conférence sur la coopération économique internationale : l'apprentissage du dialogue

Outre-mer - Le Sahara occidental et le jeu maghrébin - La conférence sur la coopération économique internationale : l'apprentissage du dialogue

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Outre-mer - Le Sahara occidental et le jeu maghrébin - La conférence sur la coopération économique internationale : l'apprentissage du dialogue  » Revue n° 368 Juillet 1977 - p. 169-174

Le 1er mai 1977, un commando du Front POLISARIO à Zouérate, la cité minière de la Mauritanie, fit trois victimes françaises et prit en otages six de nos compatriotes, parmi lesquels une femme ; son action provoqua l’exode d’une grande partie des techniciens de la Cominor. Cette société nationale, dont les recettes représentent 15 % des entrées budgétaires de la Mauritanie, se voit contrainte de ralentir ses activités à une époque où le pays ne survit que grâce aux dons accordés par les pays arabes du golfe et à l’aide militaire du Maroc.

On avait cru, au lendemain de l’attaque sur Nouakchott de juin 1976, qui causa la mort du secrétaire général du POLISARIO, que ce mouvement avait renoncé à des raids lointains sur la Mauritanie et qu’il concentrait ses efforts sur le secteur du Sahara occupé par les Marocains, c’est-à-dire la mine de phosphate de Bou Craa et ses débouchés vers la mer, secteur plus facile à atteindre depuis les sanctuaires que les Sahraouis occupent en Algérie. En réalité, il ne s’agissait pas d’une volonté délibérée d’épargner les Mauritaniens mais d’une réorganisation des guérilleros. Désormais, ceux-ci sont regroupés en trois zones opérationnelles dont les bases arrières se situent en territoire algérien mais dont les PC se trouvent en permanence sur leur terrain d’activité ; la zone nord comprend la partie du territoire marocain placée entre l’oued Draa et l’ancienne frontière du Sahara espagnol : les zones centre et sud correspondent aux régions dévolues respectivement au Maroc et à la Mauritanie par la partition, mais la dernière déborde sur le territoire mauritanien ; elle englobe par conséquent la région de Zouérate et celle où circule la voie ferrée qui, suivant le tracé de la frontière coloniale, relie ce centre minier à Nouadhibou (Port Étienne). On sait en effet que lors de la mise en exploitation du bassin de Zouérate par la France en 1963, plusieurs solutions avaient été envisagées pour l’évacuation du minerai de fer à travers le territoire espagnol ; elles n’avaient pas été retenues et l’on s’était résolu à adopter un tracé situé entièrement en territoire mauritanien, donc beaucoup plus long (657 km), pour éviter d’avoir à doter l’entreprise d’une couverture financière trop complexe. Dès janvier 1977, le POLISARIO se manifesta sur toute la surface de la zone sud, coupant la voie ferrée, tendant les embuscades aux forces mauritaniennes, cherchant à contrôler les populations nomades. Cette reprise d’activité n’ayant pas fait l’objet d’une grande publicité, elle devait aboutir à une action plus spectaculaire, celle du raid de Zouérate qui non seulement tendait à perturber gravement l’économie mauritanienne mais aussi comportait une prise d’otages européens que la presse ne pouvait passer sous silence.

En effet, l’objectif prioritaire du Front POLISARIO est de montrer aux instances africaines et internationales que la population sahraouie n’a pas renoncé à faire valoir ses droits à l’autodétermination, droits que l’Assemblée des Nations unies d’ailleurs n’a jamais contestés ouvertement. Ses dirigeants estiment que leurs revendications sont conformes aux usages qui ont présidé jusqu’ici aux décolonisations, alors qu’une partition d’un territoire colonial par un accord particulier entre le colonisateur et deux États indépendants, sans consultation des populations, n’a pas de précédent dans l’histoire des Nations unies. Le Maroc et la Mauritanie ont toujours soutenu, en dehors de la légitimité de leurs droits historiques ou religieux, que la consultation de populations nomades était très difficile à organiser et qu’en tout état de cause, elle ne pourrait pas être probante en raison de la perméabilité des frontières : on ne pourrait s’en tenir, pour fixer le nombre des électeurs, au recensement espagnol auquel les familles réfugiées dans les territoires voisins n’avaient pas participé ; les résultats d’un référendum seraient donc toujours contestés par l’une ou l’autre des parties. La solution que les Algériens avaient initialement proposée permettait de pallier cette difficulté : l’avenir du Sahara occidental aurait dû être l’objet d’un accord entre les trois pays limitrophes, dans le cadre d’une « entente maghrébine », afin que les ressources de ce pays fussent consacrées en priorité au développement régional ; l’indépendance aurait été ainsi garantie par les trois pays voisins qui auraient aidé conjointement le nouvel État à s’organiser, à s’administrer et à exploiter ses ressources.

Il reste 78 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Le Sahara occidental et le jeu maghrébin

La Conférence sur la coopération économique internationale : l’apprentissage du dialogue

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.