Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 384 Janvier 1979
  • Cinéma - Nouvelle confrontation de films militaires à Lausanne

Cinéma - Nouvelle confrontation de films militaires à Lausanne

Charles Ford, « Cinéma - Nouvelle confrontation de films militaires à Lausanne  » Revue n° 384 Janvier 1979 - p. 184-185

Le Festival international du film militaire de Versailles a essaimé : si l’initiative de Peter Pooley, ancien directeur des relations publiques de l’Otan, qui souhaitait organiser à Bruxelles un festival cinématographique des pays membres, n’a pas été acceptée par son successeur, les pays du Pacte de Varsovie ont créé deux manifestations similaires, réservées strictement aux nationaux du pacte, l’une se déroulant à Varsovie, l’autre à Leningrad.

De son côté, la Société vaudoise des officiers vient de réaliser des Journées du film militaire de Lausanne, manifestation qui, par bien des aspects, ressemble beaucoup au festival de Versailles. La première manifestation vaudoise s’est déroulée dans une atmosphère très agréable et les organisateurs ont surtout mis l’accent sur les différences de structure de leur confrontation et de celle de Versailles.

Les projections des premières Journées du film militaire ont eu lieu pendant 3 jours dans la salle de spectacle du centre de loisirs de Grand-Vennes à Lausanne. Une commission de sélection avait examiné préalablement plus de 80 films et en avait choisi 62 pour présentation en concours. Les pays suivants étaient représentés : Allemagne fédérale (RFA), Autriche, Belgique, Canada, Espagne, Finlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hongrie, Italie, Roumanie, Suisse, Tunisie et États-Unis. Ne parlons pas de Panama qui avait prêté un pavillon de complaisance à un film authentiquement suisse, ni de l’Union soviétique dont les films sont arrivés… après le festival. Plusieurs nations habituées du festival de Versailles se faisaient donc remarquer par leur absence : Pays-Bas, Danemark, Suède, Yougoslavie, Norvège, Tchécoslovaquie, Portugal, Pologne. Mais il ne s’agissait évidemment que d’un galop d’essai et il ne semble pas douteux que la confrontation vaudoise verra s’accroître la participation internationale. Deux jurys distincts, l’un militaire, l’autre dit « du cinéma et de la communication », avaient à juger les films et à établir un double palmarès. Votre serviteur ayant été invité à faire partie (comme seul membre étranger !) du second jury, ce sont des impressions de première main qu’il m’est possible de rapporter ici.

Plusieurs remarques s’imposent. Le niveau moyen des films était nettement inférieur à celui que l’on observe généralement à Versailles. À cela, il y a, semble-t-il, plusieurs raisons. Pour ne décourager personne et pour pouvoir aligner le plus grand nombre possible de pays participants, les organisateurs ont accepté plusieurs œuvres qui n’auraient jamais dû figurer dans une confrontation de ce genre. Par ailleurs, et contrairement au règlement de la manifestation versaillaise, tout le monde en fait peut présenter des films puisque le règlement précise : « sont admis à présenter des films : les ministères de la Défense, services cinématographiques des armées, entreprises productrices de matériel et d’armement, organismes d’information tels que télévisions, cinéastes professionnels ou amateurs » ! Étant donné cette structure, on pouvait trouver choquante la formule « La France présente » (ou tout autre pays) puisqu’il n’y avait en réalité aucune responsabilité des services nationaux compétents. C’est pourquoi les deux jurys se sont trouvés face à une pléthore de bandes insignifiantes, présentées par des firmes privées désireuses de vanter les mérites de leurs produits. Il y avait donc trop de films, certains forts médiocres nous l’avons dit. Il y avait aussi trop de jurés (plus de trente !) et l’on peut regretter qu’aucun des deux jurys n’ait eu de caractère international comme à Versailles où le dosage est soigneusement respecté.

Ceci dit, il est nécessaire de souligner le très grand succès public rencontré par ces Journées du film militaire qui ont attiré de très nombreux spectateurs venus de toutes les régions de la Suisse. Militaires de réserve, étudiants, intellectuels, simples citoyens se pressaient dans la salle et manifestaient un grand intérêt. Cette ferveur populaire peut faire rêver les organisateurs du festival de Versailles qui, en dépit de son grand prestige international, n’a jamais réussi à attirer le public. Il est vrai que les Suisses sont infiniment plus sensibilisés à tout ce qui touche à la défense de leur pays.

En fin de compte, les organisateurs des Journées du film militaire, le capitaine Édouard Graf et ses deux adjoints, le capitaine Jacques Perrin et le chef Jean-Michel Henry, qui se sont dépensés sans compter, peuvent être fiers de leur réussite. Ils ont exprimé l’intention de tirer les leçons qui s’imposent de cette première expérience pour améliorer la manifestation dans les années à venir. Par ailleurs, ils sont bien décidés – et ils ont raison – à conserver à ces journées leur caractère populaire. Le palmarès établi par les deux jurys prouve d’abord… qu’un seul jury suffirait étant donné que plusieurs films se retrouvent dans les deux cas. Ce palmarès a consacré une double victoire de la France, le film de l’ECPA (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense, aujourd’hui l’ECPAD) Informer, s’informer pour commander ayant obtenu le prix des deux jurys dans la catégorie des films d’instruction. Un autre film français, Pumas dans le ciel, a obtenu le prix du jury du cinéma et de la communication dans la catégorie des films publicitaires en faveur de matériel et d’armement. Pour le reste, les deux jurys ont couronné Die Nasse Flanke (Allemagne) et Le Combat de l’Infanterie (Suisse). Séparément, le jury militaire a distingué Die Filmschau der Bundeswehr (Allemagne). Un prix spécial des deux jurys (conjointement) a été attribué au film Assurer la Sécurité (Finlande), tandis que le prix de la presse allait à Chaplain Royal Navy (Grande-Bretagne) et celui du public à Supercanard (Suisse) qui avait déjà été distingué par un Soleil d’or à Versailles. Enfin, des diplômes ont été décernés à des films venus d’Autriche, de Belgique, de Tunisie, de Grèce et des États-Unis.

En conclusion générale, on peut affirmer que les imperfections, les lacunes, les erreurs constatées à ces premières Journées du film militaire de Lausanne découlent de l’inexpérience compréhensible des organisateurs. Ceux-ci ne manquent ni de courage, ni de bonne volonté, ni de dévouement à leur entreprise et l’on peut gager qu’ils apporteront à leur manifestation les correctifs indispensables. Le film militaire semble gagner du terrain. Tant mieux, car plus on en parlera, mieux il se portera. ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.