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  • Revue n° 385 Février 1979
  • Outre-mer - Le réveil du Nigeria - La diplomatie française à l'œuvre pour favoriser une association eurafricaine

Outre-mer - Le réveil du Nigeria - La diplomatie française à l'œuvre pour favoriser une association eurafricaine

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Outre-mer - Le réveil du Nigeria - La diplomatie française à l'œuvre pour favoriser une association eurafricaine  » Revue n° 385 Février 1979 - p. 162-167

Par ses ressources économiques et humaines, le Nigeria est le pays le plus important d’Afrique noire (1). Il compte néanmoins parmi les plus pauvres en raison de la densité de sa population et des graves crises internes qu’il a connues depuis son accession à l’indépendance. Paradoxalement aussi, il représente à la fois un facteur de stabilité pour l’ensemble du continent et d’instabilité dans une Afrique occidentale morcelée dont il aspire à devenir la clé de voûte du regroupement mais qui craint ses ambitions hégémoniques. Après la guerre du Biafra, ses gouvernements successifs s’étaient bornés, en politique étrangère, à s’efforcer de disloquer l’encerclement dont ils croyaient que leur pays était l’objet pendant qu’ils en reformaient les structures pour accroître l’autorité du gouvernement central. Depuis que le régime militaire a terminé son œuvre de consolidation intérieure et qu’il s’apprête à céder le pouvoir aux civils, depuis surtout l’éviction de l’armée d’une fraction de jeunes officiers progressistes, Lagos intervient plus volontiers dans les affaires du continent et fait entendre sa voix dans tous les secteurs en crise.

Le colonisateur britannique avait divisé le Nigeria en trois régions soumises à des systèmes politiques différents. Ceux-ci correspondaient d’ailleurs au degré d’évolution des populations concernées et étaient coiffés par une autorité fédérale dont le pouvoir était contrôlé par un parlement de type « Westminster » et dont les ressources dépendaient pour une large part de la générosité des gouvernements et assemblées régionales. Après la chute du régime des partis et l’accession au pouvoir d’une équipe de technocrates dirigés par le général Gowon, la guerre du Biafra naquit de la volonté exprimée par Lagos de mettre fin à ce système et d’obtenir les moyens nécessaires pour assurer la direction effective des affaires nationales. Les troupes Ibo une fois défaites, le gouvernement militaire du général Gowon poursuivit son action dans la même direction : l’ordre ternaire imposé par les Britanniques ne fut plus respecté dans le découpage régional et le gouvernement central se dota des moyens financiers nécessaires à l’exercice du pouvoir. L’Est vaincu et le Nord trop puissant furent d’abord morcelés : le Nigeria fut divisé en douze États gouvernés par un proconsul militaire : la nationalisation des ressources essentielles du pays servit à alimenter les caisses du gouvernement central qui, de quémandeur, devînt distributeur de richesses par l’intermédiaire du Fonds de répartition.

L’équipe dirigeante n’entendait pas, par ces réformes, se ranger parmi les pays ayant adopté l’idéologie socialiste : en obligeant certaines sociétés étrangères à céder une partie de leur capital à des sujets nigérians, il cherchait au contraire à provoquer l’enracinement de la libre entreprise et à rendre plus forte la classe moyenne détribalisée : de cette manière, le pouvoir central pouvait asseoir son emprise sur une classe sociale capable de s’intéresser au développement de l’ensemble du pays et non plus attachée à l’essor d’une seule région. Grâce au poids pris par ce nouvel « establishment » dans la vie politique, on pouvait espérer revenir bientôt au pluripartisme et à la démocratie parlementaire sans craindre que les intérêts particuliers d’une région portassent préjudice à l’unité nationale.

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Le réveil du Nigeria

La diplomatie française à l’œuvre pour favoriser une association eurafricaine

 
 

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