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  • Revue n° 404 Novembre 1980
  • Strategic Survey 1979

Strategic Survey 1979

Marcel Duval, « Strategic Survey 1979  » Revue n° 404 Novembre 1980 - p. 175-176
Auteur(s) de l'ouvrage : International Institute for Strategic Studies IISS, Londres, 1979 ; 140 pages

L’Institut international d’études stratégiques de Londres publie chaque année 2 ouvrages, l’un en juin, le Strategic Survey, qui est une appréciation annuelle de la situation mondiale, l’autre en septembre, le Military Balance. Ces 2 ouvrages font maintenant autorité, même si, en France, on n’en partage pas toujours les conclusions.

L’édition 1979 du Strategic Survey passe en revue les événements qui ont pu modifier l’équilibre militaire mondial. Entre les deux supergrands, il note la fin de la détente, conséquence de l’invasion de l’Afghanistan, la prise de conscience par les États-Unis, à cette occasion, du déséquilibre qui est en train de se créer entre eux et les Soviétiques dans le domaine militaire, les difficultés que ces derniers rencontreront prochainement pour maintenir leur effort militaire, en raison des insuffisances de leur économie. Des facteurs nouveaux se sont également introduits, comme les systèmes perfectionnés d’exercice du commandement des forces nucléaires stratégiques, connu chez les Américains sous le sigle C3 (Command, Control, Communications) dont se sont dotés les deux supergrands, ainsi que leur capacité d’adaptation à une guerre nucléaire limitée. Est ensuite évoqué le risque de prolifération nucléaire qui est en train de se manifester en Asie du Sud, le Pakistan voulant se doter, comme l’Inde, de la bombe. Sont également analysés les dangers qui menacent la stabilité du monde et qui résultent du chantage au pétrole, de la part de l’Opep vis-à-vis des pays occidentaux, et de la part de l’URSS vis-à-vis de ses satellites.

Le jugement porté par le Strategic Survey sur le recours à la force dans le Golfe mérite d’être reproduit intégralement. « Une intervention militaire ne paraît pas du tout être la meilleure solution. En dehors des problèmes considérables qu’elle soulèverait du point de vue technique et logistique, ses conséquences politiques seraient telles qu’il convient de n’envisager cette solution qu’en dernier ressort. Elle ne manque pas, en effet, d’entraîner la constitution, au Moyen-Orient, d’un front anti-occidental, à moins que l’intervention puisse être considérée comme destinée à protéger, non pas les seuls intérêts occidentaux, mais aussi la sécurité des riverains du Golfe. Cette conjonction est bien improbable à moins, cependant, qu’une menace caractérisée et venant d’ailleurs ne se manifeste contre les riverains ».

L’étude la plus intéressante du Strategic Survey apparaît être celle qui montre comment la marine soviétique est devenue un instrument de la politique mondiale de l’URSS. « en appui des intérêts d’État », pour citer l’amiral Gorchkov, qui lui a donné la dimension océanique qui lui manquait pour jouer ce rôle. Au fur et à mesure qu’elle s’est dotée des moyens nécessaires, la marine soviétique a déployé ses bâtiments de surface et ses sous-marins d’attaque de manière permanente, au plus près des points chauds, en Méditerranée d’abord, puis successivement en océan Indien, aux Caraïbes, sur la côte occidentale d’Afrique et même en Asie du Sud-Est. Grâce à cette présence, l’Union soviétique pratique maintenant une « diplomatie navale » entendue dans un aspect aussi bien coercitif que coopératif. Elle ne manque pas de se manifester lorsque la tension monte quelque part, par l’envoi des renforts, par de nouveaux déploiements ou par des mises en alerte. En certaines occasions, elle s’est même traduite par des interventions à caractère politico-militaire en soutien direct, par des transports de troupe par voie aérienne ou maritime, comme en Angola, en Ogaden ou en Érythrée. Le nouveau porte-avions Minsk, lors de son transfert de mer Noire au Pacifique, en 1979, n’a pas manqué d’effectuer des démonstrations de son groupe aérien, en Angola, au Mozambique et à Aden, le bâtiment de débarquement Ivan Gorov qui l’accompagnait se livrant de son côté à des lâchers de véhicules à coussin d’air et de chalands porte-chars.

Ces missions se combinent avec celles qui sont prévues en permanence dans les plans soviétiques pour marquer les porte-avions américains et qui gardent la priorité. À cette fin, la marine soviétique a inventé un groupe opérationnel composé d’un croiseur lance-missiles et de son escorte de destroyers. En 1980, 2 groupes de ce type ont fait leur apparition dans le Golfe pour marquer les 2 porte-avions envoyés par les États-Unis. Le soutien logistique soviétique paraît cependant être léger par rapport aux normes américaines, en raison des séjours prolongés sur rade foraine et un moindre souci de confort et des distractions des équipages. Les Soviétiques n’en recherchent pas moins la création de « facilités » pour l’entretien, la réparation de leurs bâtiments, la reconnaissance aérienne. Aden en est une qui a remplacé Berbera, après son abandon forcé.

Cette analyse du Strategic Survey rappelle ainsi fort opportunément que la marine soviétique a acquis une dimension mondiale permettant à l’URSS d’agir en stratégie indirecte, au sens militaire du terme. À la récente session de la conférence sur le droit de la mer, l’Union soviétique, aux côtés de la délégation américaine, a d’ailleurs farouchement défendu le libre usage de la mer à des fins militaires, preuve qu’elle a parfaitement conscience de cette mutation. ♦

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