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  • Revue n° 417 Janvier 1982
  • Afrique - Mauritanie : difficile neutralité - Le Tchad après le retrait libyen

Afrique - Mauritanie : difficile neutralité - Le Tchad après le retrait libyen

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Afrique - Mauritanie : difficile neutralité - Le Tchad après le retrait libyen  » Revue n° 417 Janvier 1982 - p. 171-177

Les durs combats qui voient s’affronter Armée royale marocaine et troupes du Front POLISARIO ne sont qu’un des aspects du problème sahraoui. Les discussions internationales, où les parties en cause ont l’occasion de justifier publiquement leur position et de trouver des alliances, en sont une autre. Les luttes d’influence qui s’exercent autour d’un gouvernement mauritanien mal assuré, incapable de définir une politique qui ne soit pas patronnée par l’un de ses voisins, ces luttes donc, bien qu’elles soient peu visibles, ont aussi leur place dans la comédie ; elles se situent au niveau où se détermine non seulement la manière par laquelle la crise débouchera sur un dénouement mais aussi quel État tiers, ou plutôt quelle idéologie, sera en mesure de tirer profit de la solution. Entre l’Algérie, le Maroc et la Libye, le problème n’est plus de savoir qui contrôlera les Sahraouis à l’avenir, mais lequel de ces États étendra son influence sur la Mauritanie. On voit plus que jamais ce pays devenir l’enjeu de rivalités maghrébines dont le conflit sahraoui ne représenterait qu’un développement secondaire.

L’unification au Maghreb intéresse quatre États méditerranéens (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye) et un État saharien, la Mauritanie. Les trois premiers ont adopté des modes de gouvernement qui peuvent les assimiler à des pays de culture européenne, qu’ils soient socialistes ou libéraux. La Libye se singularise : ses structures administratives et politiques veulent être la modernisation de l’organisation des peuples nomades du désert, comme nous l’avons fait remarquer dans la chronique du mois précédent, système qui convient à la majorité d’une population dont les occupations ne sont pas sédentaires. En revanche, l’Algérie et la Tunisie, chacune avec un style particulier, placent la réalité de leur pouvoir entre les mains d’une population citadine de la bande côtière ; leurs Sahariens sont en minorité, bien que les territoires qu’ils occupent, en Algérie surtout, contiennent les richesses exploitées ou potentielles constituant le plus clair des revenus nationaux. Cet état de fait provoque un sentiment de frustration qui pourrait être facilement rendu plus intense.

La Mauritanie paraît être, ainsi d’ailleurs que le Sahara occidental, et comme le veut la tradition chérifienne, le complément saharien du Maroc. Elle connaît une composition ethnique et sociale comparable à celle de la Libye : la majorité de sa population est marquée par la civilisation des nomades. Pourtant, la forme de son gouvernement n’a jamais été très différente de celle de ses voisins : d’abord démocratie unipartite sous la direction de M. Ould Daddah ; ensuite, depuis la chute de ce dernier, régime dominé par un comité militaire comme cela se pratique dans de nombreux États africains. Par souci d’éviter d’être critiqués sur le plan des institutions, les dirigeants de ce régime avaient même redonné la parole aux politiciens et leur avaient confié, en décembre 1980, la direction d’un gouvernement qu’ils continuaient à superviser. C’était peut-être mal évaluer les risques qu’ils faisaient courir à la stabilité du pays. Us durent faire machine arrière pour des raisons qu’ils n’ont pas expliquées. Ils semblent cependant avoir agi par crainte qu’à travers les rivalités des familles maures, le Front POLISARIO ne soit amené à exercer une influence directe sur le gouvernement.

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Mauritanie : Difficile neutralité

Le Tchad après le retrait Libyen

 
 

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