Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 489 Juillet 1988
  • Afrique - Afrique australe : tactiques ou bonnes volontés ? - La réconciliation algéro-marocaine

Afrique - Afrique australe : tactiques ou bonnes volontés ? - La réconciliation algéro-marocaine

Bernard Brionne, Bernard Guillerez, « Afrique - Afrique australe : tactiques ou bonnes volontés ? - La réconciliation algéro-marocaine  » Revue n° 489 Juillet 1988 - p. 185-192

Afrique australe : tactiques ou bonnes volontés ?

Deux événements récents méritent d’être examinés à la lumière de ce que nous savons des évolutions qui se dessinent depuis plusieurs mois, sinon plusieurs années, en Afrique australe. L’un concerne les rapports de l’Angola avec l’Afrique du Sud, touchant la situation intérieure du premier et le rôle que Luanda peut jouer dans la solution du conflit namibien. L’autre se rapporte au problème constitutionnel de la République d’Afrique du Sud et au comportement que paraît avoir adopté le président Botha pour concilier la montée des influences extrémistes dans la communauté blanche et la nécessité de rompre l’isolement que son gouvernement connaît sur le plan international. Les interdépendances économiques, qui conditionnent les relations de Pretoria et de ses voisins, expliquent l’ambiguïté des rapports réciproques et interdisent l’usage de sanctions et de représailles effectives. De même, la poursuite du dialogue américano-soviétique rend vraisemblables les engagements plus tactiques que sincères de la part non seulement des deux principaux protagonistes, mais aussi de leurs alliés respectifs, que ceux-ci soient conditionnels (c’est le cas de l’Afrique du Sud à l’égard des États-Unis, du Zimbabwe, de la Zambie et du Mozambique vis-à-vis de l’URSS) ou reconnus (tel l’Angola par Moscou). L’observateur doit donc tenir compte de ces contingences et chercher à démêler les positions tactiques du réel bon vouloir ou, tout au moins, de la volonté ferme d’aboutir à un accord. La remarque est particulièrement vraie en ce qui concerne le gouvernement de Pretoria qui sait jusqu’où il peut aller trop loin sans faire basculer une partie déterminante de son électorat et sans porter atteinte à la sécurité de ses ressortissants.

À partir de septembre 1987, M. Chester Crocker, sous-secrétaire d’État pour les Affaires africaines, prenant le relais des bons offices européens, s’est employé à dégager un compromis qui permît l’ouverture de conversations directes entre représentants des gouvernements cubain, angolais et sud-africain, en présence d’une autorité américaine qui servît en quelque sorte de catalyseur permanent. Cette entremise de Washington faisait suite à des pressions américaines s’exerçant alternativement sur Luanda et Pretoria ; la première était caractérisée par l’abrogation de l’Amendement Clarke qui interdisait d’accorder une aide financière et matérielle à l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), mouvement angolais en rébellion contre le pouvoir central, la seconde par la décision d’exercer des sanctions économiques à l’égard du régime sud-africain, décision toute théorique qui, sans doute, pouvait être atténuée ou rendue plus pénible suivant les réactions de Pretoria aux propositions de la diplomatie américaine. Washington avait tiré les leçons d’expériences passées : Angolais, Sud-Africains et Américains s’étaient déjà réunis à Praia (Cap-Vert) en l’absence d’un représentant des pays de l’Est et sans que le département d’État ait eu la possibilité de peser sur les comportements angolais et sud-africain ; les conversations avaient échoué en partie parce que les Américains ne s’étaient pas donné au préalable le moyen d’agir sur les deux adversaires.

Il reste 88 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Été 2025
n° 882

L’Afrique face aux mutations stratégiques

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

09-07-2025

Voyage d’État du président Emmanuel Macron au Royaume-Uni

04-07-2025

Le ministère des Armées totalise 4 milliards d’euros de nouvelles commandes

26-06-2025

Retour sur le sommet de l’Otan 2025

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.