Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 330 Février 1974
  • Il est urgent pour l'Europe de prendre en main sa défense

Il est urgent pour l'Europe de prendre en main sa défense

Edmund Stillman, « Il est urgent pour l'Europe de prendre en main sa défense  » Revue n° 330 Février 1974 - p. 29-39

Économiste et historien, Edmund Stillman est responsable à Paris de la division européenne du Hudson Institute. Il a dirigé la rédaction d'une étude parue en 1973 sous le titre L'Envol de la France (Éditions Hachette) qui envisage les perspectives favorables pour l'avenir économique de notre pays. Les points de vue et opinions exprimés par l'auteur n'engagent, il le souligne lui-même, aucune instance officielle, ni même la direction du Hudson Institute.

R. — Je vais peut-être vous étonner, mais je crois que l’avenir économique de la France se présente de façon favorable. À court terme sans doute, l’Europe, globalement prise, connaîtra une certaine crise énergétique et par suite une récession économique. Mais la France, tout en en subissant les effets, sera le pays le moins touché d’Europe.

Nous avons, au Hudson Institute, révisé nos chiffres dans cette perspective et avons abouti à la conclusion qu’entre 1974 et 1979, la France gardera, dans l’hypothèse la plus défavorable, un taux de croissance très conservateur, entre 2,5 % et 3 %. De même pour l’Italie. Celui de l’Allemagne sera, l’an prochain, voisin de zéro ou même légèrement négatif, avec —0,4 %. Il est vrai que la récession menaçait déjà l’Allemagne avant la crise du pétrole. Pour l’Angleterre, les perspectives immédiates sont encore plus sombres, mais pour les trois années à venir le taux de croissance pourrait se situer entre 0,5 % et 1 % si la crise énergétique se poursuit. Quant aux États-Unis, pour la même période, le taux de croissance devrait être de 3 %. Ceci ne signifie pas que tout ira pour le mieux aux États-Unis — je reviendrai sur l’avenir des États-Unis dans un instant — mais nous avons la chance d’être assez bien dotés en ressources pétrolières et en autres sources d’énergie, schistes bitumineux par exemple. Nous allons donc devenir rapidement un exportateur important d’énergie et c’est une chance pour nous, car sans cette crise énergétique, l’avenir des exportations américaines était assez sombre en raison de la concurrence de l’Europe et du Japon. Disons-le franchement, ce n’est pas une mauvaise affaire pour nous.

La crise pétrolière est une crise à court terme. Pour nous c’est un problème technologique et les producteurs de pétrole ont eu tort de nous défier sur ce terrain ; il y a bien des choses qui vont mal aux États-Unis, que ce soit en politique ou sur le plan moral : nous avons eu du mal à résoudre le problème de la guerre au Vietnam, nous avons du mal à comprendre le problème noir ; mais un problème technologique, pour nous c’est « du gâteau ». En ce domaine, nous avons fait la preuve de nos capacités ; nous avons fait la bombe atomique, pendant la guerre, en trois ans. Rappelez-vous aussi la crise spatiale en 1957, lorsqu’est apparu le « Spoutnik » et que tout le monde disait : c’en est fini des États-Unis, ils sont dépassés par les Russes. Finalement, nous avons atterri sur la Lune et ce sont les Soviétiques maintenant qui ont des difficultés spatiales. La technologie, c’est notre affaire. Nous allons — le Sénat l’a voté — dépenser 20 milliards de dollars pour rechercher de nouvelles ressources et développer de nouvelles formes d’énergie.

Il reste 88 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Q. — Comment voyez-vous aujourd’hui l’avenir économique du monde occidental ? Les prévisions optimistes du Hudson Institute ne sont-elles pas mises en défaut par la crise énergétique qui nous menace ?

Q. — Et à plus long terme ?

Q. — Vos prévisions concernant l’avenir de notre pays, telles que vous les exprimez par exemple dans votre livre « L’Envol de la France » surprennent beaucoup les Français. Ils n’y croient pas trop. Sur quelles bases reposent-elles ?

Q. — Vos prévisions reposent sur le postulat d’une stabilité politique garante de la stabilité économique pour notre pays. Que se passerait-il, à votre avis, si la gauche venait à l’emporter ?

Q. — Les ressources de l’Europe lui permettent-elles de maintenir un équilibre satisfaisant face à la puissance soviétique ?

Q. — Y a-t-il à votre avis une urgence à l’établissement d’une défense européenne ? Les porte-parole américains ne multiplient-ils pas les déclarations selon lesquelles il n’y aura pas de retrait unilatéral de leurs troupes du continent ?

Q. — S’il y avait retrait américain d’Europe, les Européens ne seraient pas capables de s’opposer aux forces armées du Pacte de Varsovie et, en premier, à l’armée soviétique. Qu’en pensez-vous ?

Q. — L’OTAN vous parait-il un cadre susceptible d’évoluer et de permettre l’avènement d’une défense européenne ?

Q. — Une force nucléaire européenne, étant donné le retard technologique de 15 ans que Français et Anglais ont sur les deux Grands en cette matière et étant donné la poursuite de la course aux armements sur le plan qualitatif, ne risque-t-elle pas d’être dépassée et donc peu crédible ?

Q. — Les États-Unis demandent aux Européens un effort militaire supplémentaire et en même temps ils s’entendent avec les Soviétiques et, par leurs accords économiques, ils les aident à renforcer leur potentiel. Cela ne vous paraît-il pas contradictoire ?

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.