Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 493 Décembre 1988
  • Un amour à la légère

Un amour à la légère

Claude Le Borgne, « Un amour à la légère  » Revue n° 493 Décembre 1988 - p. 202-202
Auteur(s) de l'ouvrage : George Buis Éditions Seuil, 1988 ; 237 pages

On connaît le général Buis, sa carrière et son œuvre. On se souvient de La Grotte (1961), son premier roman qui prenait pour cadre la guerre d’Algérie, et de Fanfares perdues (1973), où il méditait avec Jean Lacouture sur une vie militaire riche d’expériences multiples. Si l’on ne craignait de le trop réduire, on dirait bien de ce nouveau roman qu’il est le chant du cavalier.

Le plus brillant sabreur de l’armée impériale revient d’Espagne. Napoléon, à la veille de la campagne de 1809, l’attend sous Vienne pour lui confier le commandement de sa Cavalerie Légère et la mission de préparer, par ses reconnaissances, la sanglante œuvre d’art qu’il élabore et qui prendra forme à Wagram. Notre général passe à Paris, s’entiche d’une romancière en vogue, qui le lui rend bien : Rolande suivra l’armée en campagne, pratique courante, en cette heureuse époque, chez les belles des généraux, et rejoindra sur le Danube son ravageur, et du même coup le décor et le sujet de son prochain roman. Ainsi l’auteur se donne-t-il la possibilité d’un double jeu : l’histoire qu’il raconte, et l’histoire de l’histoire, que Rolande met en chantier.

À la bataille décisive, le héros ne sera point. Il fera merveille à Essling et mourra devant Engerau, la poitrine défoncée par un boulet autrichien. Ce général n’est pas Lasalle – mort, lui à Wagram –, mais on y pense.

Sur cette trame, Georges Buis est à l’aise et s’en donne à cœur joie ; le lecteur aussi ! Passons sur les amours, nombreuses et variées, légères parfois selon le titre, plus graves avec Rolande. C’est ici l’admirable peinture de la guerre qui nous retiendra : guerre sérieuse, intelligente, dont la reconnaissance fournit le premier matériau ; guerre brillante, où l’on se défie entre chefs sur le front des troupes ; jolie guerre, « chenilles d’escadrons multicolores » remontant le lit des rivières. « violente palette des uniformes dans les plaines et les vallons, le tout piqueté du vol blanc des quelques mamelouks qui restent en vie » ; guerre furieuse, lorsque la charge déchaîne hommes et chevaux, fous de vent, de cris et de sang ; guerre fraternelle où se retrouvent, au soir, « cinq cents épaves étalées sur le sol du bivouac, ivres mortes et que leurs chevaux reniflent délicatement comme pour prendre acte du bon respect de la tradition ».

Sans doute l’auteur a-t-il placé son roman à l’époque la plus grandiose – sinon la plus cruelle – qu’ait connue notre armée. Mais quel plaisir de voir décrits par l’un des nôtres, avec exactitude et sensibilité, dans un style à la pureté classique, les rigueurs, les charmes et la grandeur du métier des armes. À nous, soldats du XXe siècle finissant, besogneux d’états-majors parisiens ou vieux ratiocineurs de stratégies nouvelles, restent la nostalgie et « la soie brodée, souvent joliment blessée, des drapeaux, étendards et fanions qui tapissent occasionnellement Notre-Dame ou qu’habitent imperceptiblement, dans leur alignement sous les voûtes de Saint-Louis des Invalides, les frissons d’une mêlée oubliée ». ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

26-06-2025

Retour sur le sommet de l’Otan 2025

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

01-06-2025

Polaris 25 : une préparation grandeur nature à la guerre de haute intensité

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.