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  • Revue n° 507 Mars 1990
  • Afrique - Afrique australe : changements de ton - Le Gabon à l'ombre de la dette

Afrique - Afrique australe : changements de ton - Le Gabon à l'ombre de la dette

Bernard Brionne, Bernard Guillerez, « Afrique - Afrique australe : changements de ton - Le Gabon à l'ombre de la dette  » Revue n° 507 Mars 1990 - p. 183-189

À tous les niveaux et quels que soient les partenaires, les relations extérieures de l’Afrique du Sud ont pris un autre ton comme si, d’un coup de baguette magique, les problèmes qui la concernaient avaient perdu de leur acuité ou même avaient changé de nature. L’évolution des rapports entre l’Union soviétique et les États-Unis, l’attrait de l’Europe centrale pour la démocratie de type occidental, l’abandon des dogmes trop rigides du marxisme-léninisme, une certaine redistribution des zones d’influence dans le monde, ont eu pour effet de calmer les tensions de l’Afrique australe mais sans en supprimer, bien entendu, les causes. Toutefois, le gouvernement de Pretoria qui est le seul à pouvoir agir sur celles-ci a, de son côté, favorisé un règlement pacifique du problème namibien, facteur de crise ; il a pris aussi quelques mesures sur le plan intérieur, avec l’intention de montrer, ou du moins de laisser croire qu’il était sur le point d’en prendre de plus décisives.

Comme Pretoria a toujours prétendu, à juste titre d’ailleurs, que les pressions économiques de l’Occident, l’attitude de ses voisins immédiats, la poussée idéologique du marxisme, au moins autant que les violences verbales ou physiques, effrayaient son électorat. ce qui le contraignait à ralentir la mise en place de réformes, la détente actuelle ne peut que le laisser plus libre de poursuivre une double action : parachever le recentrage des électeurs de la communauté blanche, favorisé du reste par la montée de nouvelles générations ainsi que par l’action permanente d’Églises, de clubs et des entreprises en faveur d’un métissage culturel et professionnel ; après avoir libéré la vie publique, établir des règles constitutionnelles qui permettront à la communauté noire détribalisée de gérer d’abord ses propres affaires, puis de participer progressivement à l’élaboration et aux décisions de la politique nationale, avec le poids que son importance numérique lui donne. Mais on peut toujours craindre qu’au lieu d’accélérer les réformes, les autorités sud-africaines profitent de l’occasion pour accorder à leur électorat la pause que les plus irrédentistes souhaitent. Ce serait une faute grave de s’engager dans cette voie : il ne faut pas oublier que, durant les deux dernières décennies, les tentatives d’ouverture de Pretoria vers l’Afrique ont toujours échoué, pendant des périodes de calme relatif, parce que ses dirigeants se refusaient à traiter ouvertement de leur politique intérieure.

Il n’est pas inutile de rappeler que la décolonisation du continent africain, qui suivit durant une vingtaine d’années l’indépendance du Ghana de 1957, avait surpris le gouvernement sud-africain. Pretoria était alors dirigé par un parti nationaliste qui, lui-même, était sur le point de se libérer de l’emprise britannique (le retrait de l’Afrique du Sud du Commonwealth date de 1961). À la même époque, le Portugal de Salazar avait resserré ses liens organiques avec ses possessions africaines et avait ainsi échappé à la dépendance économique de la Grande-Bretagne. En Afrique australe par conséquent, les Portugais et les Boers, fiers d’être enfin maîtres de leur destinée, ne se préparaient pas à répondre à la volonté d’émancipation des Noirs et encore moins à la satisfaire. Lisbonne s’apprêtait à épuiser sa vitalité dans une longue lutte armée. Quant à Pretoria, ses dirigeants érigeaient en dogme le « développement séparé », qui existait déjà bien sûr, puisqu’un des fondements de l’administration indirecte menée par la colonisation anglaise a toujours été le respect des structures et des cultures traditionnelles. Le gouvernement du Dr Verwoed, qui avait succédé à celui de M. Malan, se montra même peu soucieux d’avoir une politique africaine, la légitimité et la pérennité des États nouvellement créés lui paraissant contestables. Il refusa par exemple, en 1964, d’ouvrir des relations diplomatiques avec la Rhodésie du Nord, devenue Zambie. Il est vrai qu’en se rapprochant de ce pays, il aurait pu décourager l’esprit de résistance de la communauté blanche de Rhodésie du Sud, dont la chute aurait représenté alors le premier échec, en Afrique australe, d’une domination blanche s’exerçant sans puissance coloniale.

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Afrique australe : changements de ton

Le Gabon à l’ombre de la dette

 
 

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