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  • Revue n° 517 Février 1991
  • Afrique - Soudan : un enfer oublié dans la crise du Golfe

Afrique - Soudan : un enfer oublié dans la crise du Golfe

Bernard Brionne, « Afrique - Soudan : un enfer oublié dans la crise du Golfe  » Revue n° 517 Février 1991 - p. 197-200

De 1970 à 1983, l’Arabie saoudite s’est particulièrement intéressée aux pays musulmans situés au sud du Sahara pour prendre la place qu’Israël occupait et contrebalancer l’influence exercée dans cette région par les pays africains de la Méditerranée. Il ne lui déplaisait pas non plus de marcher sur les brisées du Shah d’Iran, attiré aussi par l’aventure africaine. Les mêmes rivalités du Proche-Orient ont conduit un peu plus tard l’Irak à proposer son aide aux États du Sahel, après qu’ils eurent été déçus par l’attitude négative des puissances pétrolières qui pourtant prétendaient vouloir les aider. Bien que placées en concurrence, celles-ci s’entendaient pour accorder, généreusement sur le plan religieux, les avantages qu’elles mesuraient dans le domaine économique, si bien qu’elles ne compensaient même pas par leurs investissements la hausse des produits pétroliers.

Le prosélytisme musulman, quelle que fût la tendance que ces États représentaient, qu’il vînt du Nord ou de l’Est, se faisait au nom du seul islam ; il était reçu comme tel par les dirigeants et leur population ; Bagdad en revanche, qui se flatte de laïcité, ne cherchait à imposer ni un système spécifique comme la Libye, ni des règles d’austérité morale et des contraintes religieuses comme l’Arabie. Il cherchait à écarter Israël en utilisant des arguments politiques, les recommandations de l’ONU par exemple ; il stigmatisait aussi l’égoïsme saoudien qui accumulait des richesses en investissant chez les plus aisés au lieu d’assister le continent pauvre. Imitant la méthode de pénétration mise au point par les Israéliens après la guerre des Six Jours, l’Irak se présentait, à un État choisi en fonction des problèmes qu’il devait affronter, comme une puissance qui avait été victime elle aussi de l’impérialisme, qui avait acquis une grande expérience dans le domaine militaire, qui disposait d’un important armement moderne et de personnels qualifiés, qui était capable enfin de l’aider à rompre en sa faveur l’équilibre régional qu’imposaient des puissances extérieures au continent.

La mise en œuvre de cette politique pragmatique, qui se poursuit encore actuellement, ne va pas sans contradictions. En Mauritanie, par exemple, Bagdad soutient un gouvernement issu de populations sahariennes et lui permet d’affronter le Sénégal ; au Mali, en revanche, son appui à des dirigeants africains peut paraître un moyen de les encourager à continuer la lutte contre des tribus sahariennes. Au Tchad, son aide au régime de M. Hissène Habré pouvait être considérée par la Libye et le Soudan, avant l’exil du président tchadien, comme un acte de méfiance à leur égard, alors que les relations de Bagdad et de ces deux pays s’étaient toujours avérées confiantes et même parfois complices.

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