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  • Revue n° 570 Décembre 1995
  • Asie - Benazir Bhutto peut-elle tenir ?

Asie - Benazir Bhutto peut-elle tenir ?

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Benazir Bhutto peut-elle tenir ?  » Revue n° 570 Décembre 1995 - p. 180-183

Le Pakistan est mal parti. Ce pays de 130 millions d’habitants figure en 132e position sur 172 dans l’index des Nations unies sur le développement humain. On y compte 3,1 millions de drogués. Le développement est freiné par le fait que 65 % de la population est illettrée. Dans ce pays où la défense représente 35 % du budget, l’armée est intervenue cinq fois dans la vie politique et a contrôlé le pays pendant vingt-six ans. Un seul Premier ministre a terminé son mandat de cinq ans. Benazir Bhutto, déjà démise en 1990 après deux ans de pouvoir, revenue aux affaires en octobre 1993, doit faire face à de graves difficultés.

Un des problèmes les plus épineux auxquels Benazir Bhutto doit faire face est la terreur qui règne à Karachi, capitale économique et port principal du pays, où près d’une dizaine de personnes sont assassinées chaque jour. En 1994, le nombre de victimes de la violence s’est élevé à 2 000 ; plus de 1 500 personnes ont déjà été tuées cette année dans les neuf premiers mois, dont 148 policiers. À la guérilla urbaine du Mohajir Qoumi Movement (MQM), qui règle ses comptes avec les forces de l’ordre et les gouvernementaux à coups d’armes automatiques, de lance-roquettes et de bombes, s’ajoutent, profitant des désordres, les actions des obédiences religieuses rivales, des trafiquants de drogue et des petits truands. Depuis le début de l’année, la production industrielle de Karachi est tombée de 60 % à 40 % de la production nationale. Les investisseurs potentiels hésitent maintenant à s’installer dans une ville troublée, où les grèves politiques se succèdent à un rythme élevé.

Les Mohajirs, musulmans de langue ourdoue, venus d’Inde au moment de la partition en 1947, forment les deux tiers des 12 millions d’habitants de Karachi, dont la population a doublé en quinze ans. La ville compte donc pour près de la moitié de la province du Sind ethniquement différente. Depuis le milieu des années 80, le MQM, dirigé de Londres par Altaf Hussain, réclame par la violence un quota de Mohajirs dans l’administration fédérale, la reconnaissance de leur parti, l’indemnisation des familles de ceux-ci tués, et le retrait de plusieurs centaines de poursuites judiciaires contre ses militants. Son véritable objectif est la création d’une province de Karachi. En juin 1992, l’armée a été envoyée pour rétablir l’ordre. Elle a été retirée trente mois plus tard sans avoir rempli sa mission. On estime à plusieurs centaines de milliers le nombre d’armes qui circulent dans Karachi, principalement entre les mains du MQM, mais aussi entre celles des bandes rivales, des trafiquants de drogue (Karachi est la plaque tournante de l’héroïne en Asie du Sud), des seigneurs de la guerre, des gangs et des voyous. Outre le problème du maintien de l’ordre et la nécessité de rassurer les hommes d’affaires étrangers, Benazir Bhutto, originaire de Karachi, doit absolument régler le problème si elle veut se maintenir au pouvoir.

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