L’histoire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), son déploiement, ses champs d’action privilégiés, la diplomatie préventive en particulier, expliquent la « furtivité » de cette organisation qui a émergé de la guerre froide pour créer un espace de paix et de coopération de Vancouver à Vladivostok.
L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la grande discrète
The OSCE, the Big Secret
The history of the the OSCE, its deployment, its preferred fields of action, and its preventative diplomacy in particular, explains the “stealth” of its organization that emerged during the Cold War in order to create a peaceful space and to help with cooperation from Vancouver to Vladivostok.
Alors qu’elle est la plus importante organisation internationale régionale traitant de la sécurité, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) reste généralement méconnue du grand public. On se propose ici d’aborder la problématique de la visibilité de l’OSCE dans son environnement national et international au moment où elle vient d’accueillir un nouvel État participant, la Mongolie.
Constituée à l’aube des années 1970 sous la forme d’une conférence réunissant 35 pays appartenant principalement à l’Otan et au Pacte de Varsovie, l’OSCE rassemble aujourd’hui 57 États autour des questions de sécurité entendue au sens large. La viabilité et la pérennité de l’OSCE sont assurées d’abord par son adéquation à l’actualité puis son inscription dans l’histoire. Ces deux résultats sont obtenus par son efficacité à apporter des réponses pertinentes aux questions sur lesquelles les États participants la sollicitent. Sa visibilité dépend, au-delà des données techniques endogènes, d’éléments politiques liés à la volonté, individuelle ou collective, des États-membres.
Histoire et OSCE
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