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  • Revue n° 773 Octobre 2014
  • Billet - Otan soit qui mal y pense

Billet - Otan soit qui mal y pense

L'Épine, « Billet - Otan soit qui mal y pense  » Revue n° 773 Octobre 2014 - p. 118-118

Les Alliés, réunis à Newport au pays de Galles début septembre, ont poussé un ouf de soulagement. Pour une fois, ils n’ont pas eu à essuyer l’éternelle question du rôle de l’Otan et de son avenir. Il y a un an pourtant, ils se demandaient avec angoisse ce qu’ils allaient pouvoir raconter à ce Sommet d’une Alliance où les Européens ne dépensaient plus un kopeck dans leur défense, où les Américains mettaient en œuvre leur pivotement loin d’Europe et où tous rentraient sans flamboiement d’Afghanistan…

Heureusement vint Poutine, au bon moment. Les affaires reprirent en février 2014 avec la Crimée. Bon, d’accord, la surprise fut gigantesque et les analystes se surpassèrent pour expliquer qu’il s’agissait d’une guerre hybride, non, ambiguë, pas vraiment, non-linéaire, bref, un truc qu’on n’avait jamais vu ce qui expliquait qu’on avait été « surpris » par l’esprit d’initiative des Russes. Quoi, ceux-ci ne se comportaient pas comme les Soviétiques de papa ? Ce fut plutôt du côté allié qu’on entendit des diplodocus réagir comme au temps de la guerre froide. Tradition et modernité… Bon, bien sûr, les Alliés ne pouvaient rien faire pour l’Ukraine sinon participer à la guerre médiatique avec Moscou et tenir des propos d’autant plus fermes qu’ils n’engageaient à rien.

On mit en œuvre des mesures de réassurance, on inventa une force de réaction encore plus rapide que fulgurante et puis on passa à autre chose. D’autant que Vladimir avait été assez malin pour signer un cessez-le-feu avec l’Ukraine la veille du Sommet, ce qui déminait d’emblée toutes les déclarations outragées sur le grand méchant ours. Personne n’eut le mauvais goût de constater, qu’une fois encore, il avait bien joué et que l’Alliance, « la plus puissante alliance de l’histoire », se trouvait comme Grosjean.

Là, second coup de chance : la même veille du Sommet, le prétendu État islamique égorgeait un journaliste américain (lui n’a pas considéré ça comme une chance). L’EI devenait soudainement le grand danger qui mobilisait l’émotion et l’attention, et rappelait que l’Orient était compliqué, surtout quand on se mettait à bouleverser les frontières. En fait, même si l’Alliance n’avait pas grand-chose à dire de plus que les pieuses déclarations attendues, certains alliés (pas beaucoup quand même) affichèrent leur résolution martiale. J’en frémissais.

On eut donc droit à une déclaration finale plus longue que jamais, affirmant des principes irréfragables, suffisamment alambiquée par ailleurs pour qu’on n’y comprenne rien. Les photos étaient belles, surtout celles devant cette maquette en plastique d’un avion : tout le symbole d’une organisation dont la puissance n’est qu’apparence.

Dire que certains la prennent assez au sérieux pour réclamer, à cor et à cri, de la quitter au plus vite !

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