Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 773 Octobre 2014
  • Billet - Otan soit qui mal y pense

Billet - Otan soit qui mal y pense

L'Épine, « Billet - Otan soit qui mal y pense  » Revue n° 773 Octobre 2014 - p. 118-118

Les Alliés, réunis à Newport au pays de Galles début septembre, ont poussé un ouf de soulagement. Pour une fois, ils n’ont pas eu à essuyer l’éternelle question du rôle de l’Otan et de son avenir. Il y a un an pourtant, ils se demandaient avec angoisse ce qu’ils allaient pouvoir raconter à ce Sommet d’une Alliance où les Européens ne dépensaient plus un kopeck dans leur défense, où les Américains mettaient en œuvre leur pivotement loin d’Europe et où tous rentraient sans flamboiement d’Afghanistan…

Heureusement vint Poutine, au bon moment. Les affaires reprirent en février 2014 avec la Crimée. Bon, d’accord, la surprise fut gigantesque et les analystes se surpassèrent pour expliquer qu’il s’agissait d’une guerre hybride, non, ambiguë, pas vraiment, non-linéaire, bref, un truc qu’on n’avait jamais vu ce qui expliquait qu’on avait été « surpris » par l’esprit d’initiative des Russes. Quoi, ceux-ci ne se comportaient pas comme les Soviétiques de papa ? Ce fut plutôt du côté allié qu’on entendit des diplodocus réagir comme au temps de la guerre froide. Tradition et modernité… Bon, bien sûr, les Alliés ne pouvaient rien faire pour l’Ukraine sinon participer à la guerre médiatique avec Moscou et tenir des propos d’autant plus fermes qu’ils n’engageaient à rien.

On mit en œuvre des mesures de réassurance, on inventa une force de réaction encore plus rapide que fulgurante et puis on passa à autre chose. D’autant que Vladimir avait été assez malin pour signer un cessez-le-feu avec l’Ukraine la veille du Sommet, ce qui déminait d’emblée toutes les déclarations outragées sur le grand méchant ours. Personne n’eut le mauvais goût de constater, qu’une fois encore, il avait bien joué et que l’Alliance, « la plus puissante alliance de l’histoire », se trouvait comme Grosjean.

Là, second coup de chance : la même veille du Sommet, le prétendu État islamique égorgeait un journaliste américain (lui n’a pas considéré ça comme une chance). L’EI devenait soudainement le grand danger qui mobilisait l’émotion et l’attention, et rappelait que l’Orient était compliqué, surtout quand on se mettait à bouleverser les frontières. En fait, même si l’Alliance n’avait pas grand-chose à dire de plus que les pieuses déclarations attendues, certains alliés (pas beaucoup quand même) affichèrent leur résolution martiale. J’en frémissais.

On eut donc droit à une déclaration finale plus longue que jamais, affirmant des principes irréfragables, suffisamment alambiquée par ailleurs pour qu’on n’y comprenne rien. Les photos étaient belles, surtout celles devant cette maquette en plastique d’un avion : tout le symbole d’une organisation dont la puissance n’est qu’apparence.

Dire que certains la prennent assez au sérieux pour réclamer, à cor et à cri, de la quitter au plus vite !

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

01-06-2025

Polaris 25 : une préparation grandeur nature à la guerre de haute intensité

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.