Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 571 Janvier 1996
  • Le président qui n’aimait la guerre. Dans les coulisses du pouvoir militaire, 1981-1995

Le président qui n’aimait la guerre. Dans les coulisses du pouvoir militaire, 1981-1995

Michel Klen, « Le président qui n’aimait la guerre. Dans les coulisses du pouvoir militaire, 1981-1995  » Revue n° 571 Janvier 1996 - p. 196-198
Auteur(s) de l'ouvrage : Alexandra Schwartzbrod Éditions Plon, 1995 ; 314 pages

Spécialiste des problèmes de défense au journal Libération, Alexandra Schwartzbrod nous propose une analyse détaillée des questions militaires de ces quinze dernières années, en particulier une étude intéressante des rapports de l’armée avec le pouvoir politique. Avec un grand souci de précision, la journaliste décrit les grands événements qui ont jalonné l’histoire des ministères de Charles Hernu, Paul Quilès, André Giraud, Jean-Pierre Chevènement, Pierre Joxe et François Léotard. Dans son document rempli d’anecdotes, elle nous livre des révélations sur la création de la Far, « un geste politico-militaire en direction de la RFA », la chute de Charles Hernu consécutive à la navrante affaire du Rainbow Warrior, les balbutiements de la mise sur pied d’un missile terrestre mobile, les controverses suscitées par le concept de dissuasion nucléaire, la conception du Livre blanc, les difficultés inhérentes à l’élaboration de l’eurocorps, le développement du plan « Armées 2000 », les dessous des principaux marchés d’armements conclus par les grandes sociétés de notre industrie de défense (Thomson-CSF, Aerospatiale, Dassault, Matra) et les discussions alimentées par les nombreuses interventions militaires dans les théâtres extérieurs.

L’auteur trace des portraits sans concession et très subjectifs des principaux responsables militaires, qui irriteront plus d’un lecteur. Les réactions les plus vives risquent cependant de porter sur les enseignements de la guerre du Golfe. Dans ce chapitre, Alexandra Schwartzbrod est visiblement victime de la mode de certains intellectuels qui consiste à dénigrer systématiquement les opérations dans lesquelles nos troupes sont engagées. Si la mise sur pied du contingent français dans la péninsule Arabique a connu quelques difficultés bien compréhensibles, force est de constater que la quasi-totalité des experts militaires (en particulier étrangers) a loué la rapidité avec laquelle nos unités ont été déployées avec tous leurs matériels et surtout leur extraordinaire facilité d’adaptation, d’une part aux conditions géographiques et climatiques éprouvantes, d’autre part au contexte particulier du conflit. Les forces alliées sur place ont d’ailleurs rendu hommage à l’esprit de discipline et au savoir-faire de nos troupes. L’auteur émet également des critiques sévères sur l’efficacité de nos Jaguar, mais elle oublie de rappeler que nos avions ont été les seuls de la coalition alliée à n’avoir subi aucune perte. Alexandra Schwartzbrod omet enfin de mentionner l’un des grands aspects positifs de cette intervention, qui s’est traduit par une excellente collaboration entre les états-majors américain et français. La seule lacune importante de notre système de défense a relevé du manque de moyens en renseignement (dans ce domaine, nos forces ont été très dépendantes de l’armée américaine). Cette déficience a d’ailleurs conduit à l’élaboration d’une nouvelle politique du renseignement.

L’ouvrage fait aussi ressortir la kyrielle de groupes de réflexion stratégique qui prétendent, chacun de son côté, tenir une parcelle de vérité sur les problèmes majeurs de géopolitique. Alexandra Schwartzbrod donne d’ailleurs une importance exagérée à certaines de ces entités qui font beaucoup de tapage et développent des analyses souvent contredites par les événements. Pour remédier à ce grand désordre dans la pensée stratégique et géopolitique en France, les solutions pourraient comporter trois volets : assurer une meilleure coordination des études et des recherches entre les différents ministères, inciter les « stratèges » à plus de modestie, de réalisme et de culture militaire (en particulier ceux qui osent aborder les questions nucléaires) et créer un conseil national de sécurité. Un tel organisme, qui a fait la preuve de son efficacité aux États-Unis, permettrait de concentrer au plus haut niveau décisionnel l’accès à l’information et l’expression du besoin en renseignement. Du fait de la diversification des menaces, la France doit durablement faire face à une situation de crise quasi permanente. Dans ce contexte, la mise en place d’un organisme de sécurité auprès du chef de l’État, qui participerait à l’élaboration de la politique générale du renseignement, représente peut-être la voie à explorer.

En conclusion, l’ouvrage d’Alexandra Schwartzbrod présente l’avantage d’aborder tous les grands problèmes de notre défense. En revanche, la tonalité très critique de son contenu nuit incontestablement au caractère objectif qu’il est nécessaire de faire paraître dans les analyses se référant à un tel sujet. Le livre risque donc d’irriter beaucoup de spécialistes ; cependant une chose est sûre : ce document très complet alimentera des débats essentiels. ♦

Mitterrand

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.