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  • Revue n° 782 Été 2015
  • « Au-delà de la contrescarpe »… La menace de coercition nucléaire

« Au-delà de la contrescarpe »… La menace de coercition nucléaire

Jérôme Lespinois (de), « « Au-delà de la contrescarpe »… La menace de coercition nucléaire  » Revue n° 782 Été 2015 - p. 160-164

La doctrine française vise à protéger les intérêts vitaux nationaux par la dissuasion dont la logique passe par le non-emploi a priori. Or, les évolutions actuelles du contexte stratégique ne doivent pas laisser croire à un adversaire que le non-emploi signifie le renoncement à l’emploi.

The View from the Other Side of the Hill—the Threat of Nuclear Coercion

French doctrine aims at protecting vital national interests through deterrence, whose reasoning is based essentially on no use. Nevertheless, current developments in the strategic context must not lead an adversary to think that no use means the systems will not be used.

Les commentateurs ont essentiellement retenu du discours sur la dissuasion du président de la République, en février dernier sur la base aérienne d’Istres, l’effort de transparence sur l’arsenal nucléaire français et le maintien des deux composantes nucléaires stratégiques. La partie relative à la doctrine n’a pas fait l’objet de réflexions ou d’analyses très poussées et elle a été jugée très conservatrice, voire orthodoxe. Un journaliste a comparé le discours de François Hollande avec le dernier discours de François Mitterrand sur la dissuasion en mai 1994, mais il a confronté leur degré de transparence sur les armes nucléaires et leurs vecteurs (1). Or, le registre doctrinal semble être celui dans lequel les évolutions apparaissent les plus marquantes.

Le président de la République a en effet déclaré : « La définition de nos intérêts vitaux ne saurait être limitée à la seule échelle nationale, parce que la France ne conçoit pas sa stratégie de défense de manière isolée, même dans le domaine nucléaire. […] Qui pourrait donc croire qu’une agression, qui mettrait en cause la survie de l’Europe, n’aurait aucune conséquence ? » (2). En 1994, François Mitterrand avait pris une tout autre position doctrinale. Parlant des intérêts vitaux défendus par l’arme nucléaire nationale, il avait déclaré : « Dans d’autres temps, ceux qui bâtiront l’Europe ou qui continueront cette construction, pourront examiner, si l’évolution politique le permet, de quelle façon cet armement ou son utilisation pourraient être partagés. Aujourd’hui, cela me paraîtrait un contresens, et ce contresens, je n’entends pas le faire. Il s’agit donc d’assurer l’intégrité du territoire national » (3). En matière doctrinale, François Hollande se situe donc aux antipodes de l’orthodoxie incarnée par François Mitterrand comme l’a rappelé un remarquable colloque organisé récemment. La doctrine française telle qu’elle a été formulée dans les années 1960 a en effet toujours distingué le sanctuaire national dont l’intégrité est protégée par le feu des armes nucléaires et des aires stratégiques plus ou moins éloignées, parfois contiguës géographiquement, où nos intérêts quelle qu’en soit l’étendue, sont défendus par d’autres moyens.

La sanctuarisation des intérêts vitaux au temps du premier âge nucléaire

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