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  • Revue n° 450 Janvier 1985
  • No first use

No first use

Georges Outrey, « No first use  » Revue n° 450 Janvier 1985 - p. 186-187
Auteur(s) de l'ouvrage : Franck Blackaby, Joseph Goldblat et Sverre Lodgaard Taylor and Francis, 1984 ; 150 pages

Le problème de l’emploi en premier des armes nucléaires est un sujet d’actualité car il est au centre de bien des débats en Europe et aux États-Unis. Le but de ce livre est d’abord de faire le point des partisans et des opposants du « no first use », en présentant les idées des auteurs en conclusion sur les conséquences politiques et militaires d’engagements qui seraient pris par les deux superpuissances dans ce domaine.

Une 1re partie du livre est une introduction assez détaillée à la discussion. Une 2e partie est constituée par la reproduction pure et simple de deux articles de la revue américaine Foreign Affairs, le premier étant celui de McGeorge Bundy, ex-conseiller à la sécurité nationale, George F. Kennan, ex-ambassadeur américain en URSS, Robert S. McNamara, ex-Secrétaire à la Défense, Gérard Smith (1) et l’autre la réponse de 4 personnalités allemandes, Karl Kaiser, politologue, Georg Leiber, Alois Mertes, diplomate, Frank-Josef Schulze, ancien général (2). La 3e partie reproduit les opinions de 9 hommes d’origines très diverses : Horst Afheldt est un partisan des stratégies dites « alternatives » ; Lawrence Freedman est professeur au King’s Collège de l’université de Londres ; Daniel Frei est un universitaire suisse ; Shalheveth Freier est un ancien président de la commission israélienne de l’énergie atomique ; le général Gallois n’a pas besoin d’être présenté au lecteur français ; Alfonso Garcia Robles est un Mexicain Prix Nobel de la paix ; Cai Mengsun est l’attaché militaire de Chine populaire au Canada ; Mikhaïl Milshtein est chef de la section d’études des États-Unis et du Canada à l’académie des sciences de l’Union soviétique ; enfin Paul C. Warnke est un ancien négociateur américain des accords SALT II.

La mise en cause de l’emploi en premier de l’arme nucléaire par les 3 auteurs est d’abord d’ordre moral et juridique, mais ils posent également une autre question : quels changements devraient intervenir dans les caractéristiques des armes nucléaires et dans la structure des forces nucléaires et classiques si États-Unis et Union soviétique s’accordaient pour renoncer à cet emploi en premier ? Pour les auteurs, une première conséquence devrait être le retrait des armes nucléaires à courte portée des zones de l’avant, mais la position des « quatre » Américains les porte à penser que l’on devrait supprimer toutes les armes nucléaires ne servant pas à la dissuasion et même interdire toute arme nucléaire. Ceci soulève alors le problème de la parité des armements classiques où l’on trouve une très grande variété d’opinions, du Soviétique pour qui il existe une parité approximative au Français qui pense qu’aucun programme de réarmement classique de l’Occident ne permet de rattraper l’écart actuel. L’on voit se glisser des propositions de solutions « alternatives » qui ne paraîtraient pas « offensives ». Il est alors question du « no early first use » du général Rogers que les auteurs critiquent comme « une excuse pour ajouter plus d’armes classiques au stock existant d’armes nucléaires ». Le débat, pour les auteurs, tourne autour des fonctions des armes nucléaires en dissuasion ou au combat. Pour eux une attitude de non-emploi en premier ne peut être que dissuasive et ils en déduisent que l’on ne doit pas fabriquer des armes antiforces. Ils pensent également que les États-Unis veulent limiter tout conflit à l’Europe, le parapluie nucléaire américain n’étant plus valable. L’Otan a d’ailleurs décidé de retirer 1 400 ogives nucléaires en plus des 1 000 qui ont déjà été enlevées, mais les progrès accomplis pour certaines armes permettent de se passer de têtes nucléaires, ce qui est le cas en particulier des missiles antiaériens.

Les auteurs en reviennent toujours à une idée qui est chère au SIPRI (Institut international de recherche de la paix à Stockholm), celle de zones de « désengagement » et de zones dénucléarisées. Pour les armes classiques ils proposent des dispositifs « non-provoquants » où l’on enlèverait les armes dites « offensives » de ces zones de désengagement, tout en reconnaissant d’ailleurs que la meilleure solution serait d’abaisser de chaque côté le niveau des forces de manière équilibrée. L’ennui est que ces armes offensives sont aussi celles qui permettent de résister à une attaque et l’on fait ici la confusion habituelle entre offensive et agression.


(1) Foreign Affairs, printemps 1982, voir Défense Nationale, juin 1982, l’article du général Gallois : « Quatre pas vers le désengagement ».
(2) Foreign Affairs, été 1982.

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